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Avec les catastrophes génocidaires et leur projet de négation de l’appartenance humaine, dont la Shoah constitue la figure paradigmatique, le XXe siècle aura marqué une rupture au cœur même de l’idée de culture. C’est en se confrontant à cette violence que Nathalie Zaltman initie, à partir de sa pratique clinique, un véritable renouvellement de la psychanalyse. Revenant sur la théorie freudienne des pulsions de mort pour l’enrichir du concept de « pulsion anarchiste » (1979), elle dessine une approche novatrice de la négativité, au-delà de l’autodestructivité narcissique de type mélancolique ou de la haine narcissique de la culture suscitée par l’exigence collective de sacrifices pulsionnels. Dans cette perspective, la culture apparaît irrémédiablement traversée par une lutte entre la transformation (partielle) de la des- tructivité et la régression destructrice qui fait fondre dans la notion de « masse » l’individuel et le collectif.
En revisitant le travail de la cure, les processus de la culture, les figures de l’exclusion et du mal, les différentes contributions réunies dans ce volume témoignent de l’importance et de l’actualité de son œuvre, internationalement reconnue.
Nathalie Zaltzman (1933-2009), psychanalyste, est née à Paris de parents juifs exilés. Après des études de psychologie, elle se forme à la Société française de psychanalyse puis à l’École freudienne de Paris. En 1970, elle rejoint le Quatrième Groupe, issu d’une rupture avec Jacques Lacan en 1969. Outre de très nombreux articles, son œuvre se compose de trois ouvrages : De la guérison psychanalytique (1998), La Résistance de l’humain (1999) et L’Esprit du mal (2007).
304 pages.
Contributions : J. Altounian, G. Barbieri, G. Brisac, J.-F. Chiantaretto, A. Cohen de Lara, E. Corin, B. De Rosa, N. Durr, C. Ferrié, G. Gaillard, J.-M. Hirt, M.-F. Laval Hygonenq, I. Lasvergnas, A. Lecoq, G. Levy, C. Matha, R. Minjard, M. Moreau-Ricaud, J.-P. Pinel, E. Tysebaert, M. Vacquin, F. Villa.

16 mars 2020 : Prendre des notes quotidiennes est indispensable, aussi bien de cette épreuve à traverser, que de -l’expérience inédite des séances par téléphone. Au jour le jour le relevé des remarques cliniques est devenu Journal de navigation pour une destination inconnue. Au vif des émotions et de l’écriture, ce sont des instantanés photographiques qui saisissent ma réalité de l’événement. Le téléphone ou l’invention d’une chambre à soi... Se parler à l’oreille... Comment faire avec le silence ?... Entre fatigue et solitude... N’avoir que le temps... Le pays en apnée... L’autre comme virus... Que masque le masque ? ... Devenir des sans-visage... Et après ? ... Ce sont là les déclics d’une écriture cicatricielle, afin de résister à cette nouvelle déchirure du monde. Ce Journal raconte comment cette pratique analytique inédite, du fait de circonstances exceptionnelles, et où chacun a dû rester chez soi, a été, malgré ses limites, l’occasion de surprises et de créativité psychiques. Ce texte saisit la réalité du confinement et du déconfinement d’un homme qui tente de retenir la vie, de partager l’espoir d’une issue, puis de porter la plus grande attention à ce passage de l’angoisse à la fureur. Au-delà de la psychanalyse, Ghyslain Lévy, dans un texte aux indéniables qualités littéraires, éclaire, à partir de son expérience, les conditions actuelles, et peut-être futures, de notre existence.
Ghyslain Lévy, psychiatre et psychanalyste à Paris, membre du Quatrième Groupe, est aussi écrivain. Il est l’auteur de nombreux articles et de livres dont les plus récents, Le Don de l’ombre (2014) et Survivre à l’indifférence (2019), sont publiés aux éditions Campagne Première.
184 pages.

Aujourd'hui, la psychanalyse connaît le contre-coup des attaques lancées au nom d'un regain du positivisme, en France et ailleurs. Mais la période qui précède a été foisonnante et pleine d'espoirs. Issu de réflexions où les auteurs confrontent leur pensée à la lecture des textes de Sophie de Mijolla-Mellor, ce livre retrace de thème en thème, à travers ses écrits, le parcours d'une philosophe devenue psychanalyste entre 1980 et 2020.
304 pages.

Avec les catastrophes génocidaires et leur projet de négation de l’appartenance humaine, dont la Shoah constitue la figure paradigmatique, le XXe siècle aura marqué une rupture au cœur même de l’idée de culture. C’est en se confrontant à cette violence que Nathalie Zaltman initie, à partir de sa pratique clinique, un véritable renouvellement de la psychanalyse. Revenant sur la théorie freudienne des pulsions de mort pour l’enrichir du concept de « pulsion anarchiste » (1979), elle dessine une approche novatrice de la négativité, au-delà de l’autodestructivité narcissique de type mélancolique ou de la haine narcissique de la culture suscitée par l’exigence collective de sacrifices pulsionnels. Dans cette perspective, la culture apparaît irrémédiablement traversée par une lutte entre la transformation (partielle) de la des- tructivité et la régression destructrice qui fait fondre dans la notion de « masse » l’individuel et le collectif.
En revisitant le travail de la cure, les processus de la culture, les figures de l’exclusion et du mal, les différentes contributions réunies dans ce volume témoignent de l’importance et de l’actualité de son œuvre, internationalement reconnue.
Nathalie Zaltzman (1933-2009), psychanalyste, est née à Paris de parents juifs exilés. Après des études de psychologie, elle se forme à la Société française de psychanalyse puis à l’École freudienne de Paris. En 1970, elle rejoint le Quatrième Groupe, issu d’une rupture avec Jacques Lacan en 1969. Outre de très nombreux articles, son œuvre se compose de trois ouvrages : De la guérison psychanalytique (1998), La Résistance de l’humain (1999) et L’Esprit du mal (2007).
304 pages.
Contributions : J. Altounian, G. Barbieri, G. Brisac, J.-F. Chiantaretto, A. Cohen de Lara, E. Corin, B. De Rosa, N. Durr, C. Ferrié, G. Gaillard, J.-M. Hirt, M.-F. Laval Hygonenq, I. Lasvergnas, A. Lecoq, G. Levy, C. Matha, R. Minjard, M. Moreau-Ricaud, J.-P. Pinel, E. Tysebaert, M. Vacquin, F. Villa.

La perte de soi est souhaitable pour tout un chacun, au titre d’une nécessité intérieure. Se parler et parler, être présent dans les mots et être représenté par les mots, donner mot à ses affects : cela suppose de consentir à ne jamais coïncider avec soi-même.
À l’opposé, il est une autre figure de la perte de soi, relevant de la destructivité et de l’autodestructivité : la disparition de soi à soi-même. Comment survivre à cette perte ?
Telle est bien l’interrogation portée par « l’existence limite », qui traverse l’ensemble de l’ouvrage, de la clinique à l’écriture, avec deux éclairages aussi indirects qu’essentiels : d’une part, le dialogue de Freud et Ferenczi, destructeur et créateur, qui re-commence la psychanalyse ? d’autre part, l’écriture survivante de Kertész, qui fait œuvre de l’effacement.
Philosophe et psychologue clinicien de formation, Jean-François Chiantaretto est psychanalyste (Quatrième Groupe) et professeur de psychopathologie (Université Paris 13). Ses livres sont traversés par la question de l'interlocution interne, qu'il s'agisse des écritures de soi, de l'écriture du psychanalyste ou de la clinique des limites.
248 pages.

On croit à la fois bien connaître l’oeuvre de Freud et sa vie. Mais que sait-on réellement de l’homme, de ses choix, de son identité et de ses liens au judaïsme ? C’est ce Freud-là, saisi « sur le vif » que nous invite à découvrir cet ouvrage qui révèle des facettes méconnues de l’homme et du chercheur. Quels rapports à son nom et à son identité Freud entretenait-il ? Quelle fonction et quel usage accordait-il à la parole au cours de sa pratique ? Comment vivait-il son identité juive en cette période propice à l’expression de la haine, renforcée par la montée de l’antisémitisme en Europe ? La psychanalyse n’est pas sortie toute armée de la tête de Sigmund Freud : elle est le résultat de sa propre expérience vécue. Celle d’un homme parmi les hommes, un être bien vivant, avec lequel on ne peut que partager cet ordinaire familier dont il a su, lui, extraire les lois universelles qui régissent les conduites humaines.
128 pages.

On croit à la fois bien connaître l’oeuvre de Freud et sa vie. Mais que sait-on réellement de l’homme, de ses choix, des pratiques et des conditions ayant permis ses découvertes sur la sexualité ? C’est ce Freud-là, saisi « sur le vif », que nous invite à découvrir cet ouvrage qui révèle des facettes méconnues de l’Homme. Comment fut-il amené à appréhender la sexualité infantile ? Et quel accueil fut réservé à cette découverte « scandaleuse » effectuée par un auteur alors jugé « malfaisant et obscène » ? Comment le célèbre analyste appréhenda-t-il la masturbation ? Et comment comprenait-il ce phénomène appelé « ménopause masculine » ? La psychanalyse n’est pas sortie toute armée de la tête de Sigmund Freud : elle est le résultat de sa propre expérience vécue. Celle d’un homme parmi les hommes, un être bien vivant, avec lequel on ne peut que partager cet ordinaire familier dont il a su, lui, extraire les lois universelles qui régissent les conduites humaines.
136 pages.

Il nous arrive à tous de nous dire : « À quoi bon ? ». À quoi bon continuer, avancer. Et pourtant, soudain, la vie reprend le dessus, les couleurs s’avivent. Ce sont ces instants que ce livre saisit.
Par instants, la vie, ses coups ordinaires ou extraordinaires, entame notre foi dans l’autre, dans le lendemain, dans notre capacité à rêver, à imaginer, à créer. Et lorsque le traumatisme, le chagrin ou le désespoir nous accablent, de quelles ressources disposons-nous pour demeurer vivants? Car nous durons. Malgré tout. Jour après jour. C’est le mystère obstiné de cette lutte, et la redécouverte des plaisirs infimes du quotidien, dont les textes ici rassemblés portent témoignage. Chacun des auteurs raconte un moment où il a pu d’abord perdre, puis voir renaître, ce plaisir particulier qui mobilise l’intérêt pour l’instant, pour l’éphémère malgré l’ennui et la pesanteur des jours. L’appétit s’ouvre alors à l’aubaine, à l’imprévu. Le présent redevient réjouissant malgré les pertes et les deuils qui le menacent, l’assaillent ou le hantent. Cette capacité à renouer avec le sens poétique imprime à la pensée, au sentiment, à l’invention de soi un tour décisif. Les récits réunis dans ce livre soulignent la diversité des ruses d’Éros, insaisissable, et notre résistance insoupçonnée à garder au cœur le désir de l’été ! Comment Garder au coeur le désir de l’été ? La réponse poétique, imprévue, mystérieuse, parfois insaisissable... est cachée au fil de ces pages.
200 pages.
LES AUTEURS : Gregory Abatzoglou, Patrick Autréaux, Michaël Bar Zvi, Armelle Barral, Philippe Bonilo, Catherine Chabert, Évelyne Chauvet, Jean-Louis Chauvet, Valérie du Chéné, Sylvie Cognet, Laurent Danon- Boileau, Claude Manuel Delmas, Arlette Farge, Annie Frank, Annie Gutmann, Anne Jeannin, Julia Kristeva, Marie-Claude Lanctôt Bellanger, Clara Laurent, Anne Maupas, Dominique Mazeas, Jelena Rajak, Jean-Noël Roy, Jean-Yves Tamet, Myriam Tonus, Nicole Zorn.

Paul Fustier (1937-2016), professeur de psychologie à l’université de Lyon 2, est une figure emblématique de la clinique des équipes et des institutions, dans le champ du travail social et du soin psychique. Ses analyses de la vie quotidienne des établissements ont été décisives pour penser les pratiques éducatives et soignantes à un triple niveau : institutionnel (la tâche primaire, la crise et le changement), professionnel (le faire équipe), relationnel (le lien d’accompagnement). On lui doit notamment d’avoir mis l’accent sur l’importance des espaces intersticiels et des pratiques en ricochet, à travers lesquels les enfants, les résidents, les patients et autres usagers des institutions trouvent l’occasion de faire autre chose que d’être seulement et strictement aidés, soignés ou éduqués. L’entretien mené avec Paul Fustier, complété par des textes significatifs, donne la mesure de l’émergence et de l’originalité de sa pensée, tout en la contextualisant dans sa trajectoire biographique.
224 pages.

Les institutions sont actuellement aux prises avec un mouvement de délégitimation, dans le même temps où elles sont appelées à incarner la fonction de garant du "bien commun" . C'est en effet à l'échelon de l'institution que s'articulent notamment le "vivre ensemble" , le politique et le psychique. Cet ouvrage se propose d'aborder les grands enjeux du travail psychanalytique en institution, en dépassant les antagonismes entre le primat du social et le primat de l'intrapsychique. Il permet au lecteur : - d'en appréhender les articulations "sociales-historiques" , politiques et psychiques ; - de se saisir d'une modélisation épistémologique et méthodologique ; - de mettre en perspective de nombreuses situations cliniques issues du champ du soin, mais aussi du social et de l'éducatif, dans leurs différentes temporalités et contextes. Dans le prolongement des travaux de l'école française de psychanalyse de groupe, cet ouvrage fournit les grands repères théoriques, méthodologiques et techniques de l'intervention psychanalytique en institution. "Les auteurs de cet ouvrage ont choisi de subordonner leur manuel de cliniques institutionnelles à un exposé à plusieurs voix sur ce qu'est le travail psychanalytique en institution : sur son histoire qui en retrace les conceptions et les pratiques [... ]. C'est pourquoi je veux saluer leur travail comme l'une des meilleures approches psychanalytiques de l'institution [... ]". René Kaës Public : Professionnels des institutions, psychologues, psychiatres, psychanalystes, responsables et cadres d'établissements et de services, infirmiers, travailleurs sociaux, étudiants en psychologie, en psychiatrie, en soins infirmiers et en travail social.
328 pages.

Tout en restant en continuité avec la pensée freudienne, Melanie Klein, par l’utilisation du jeu en tant que voie d’accès à l’inconscient de l’enfant, (comme le rêve pour celui de l’adulte), a ouvert un champ d’études psychanalytiques qui est loin d’être clos aujourd’hui. Souvent décriée dans les milieux psychanalytiques francophones, sa pensée souffre encore aujourd’hui d’être insuffisamment traduite car souvent caricaturée, et réduite à quelques concepts détachés de leur contexte. Cet ouvrage vise à remédier à un tel état de fait. Sans négliger la clinique, il s’appuie sur la littérature, les arts plastiques et le cinéma, en essayant d’y saisir, au moyen d’une lecture kleinienne, la complexité fantasmatique qui s’y déploie de façon visible ou inattendue. C’est ainsi que l’Éducation Sentimentale de Flaubert, loin d’une vision solipsiste et étriquée, nous apparaît comme l’un des chefs d’œuvre de la mise en scène, dans toute sa crudité et sa diversité, de la position dépressive kleinienne.
156 pages.
Francis Drossart est psychiatre et psychothérapeute d’exercice libéral, psychanalyste membre et ancien président du IVe Groupe OPLF. Ancien Chef de Clinique des Universités et ancien praticien hospitalier, il a exercé successivement comme pédiatre puis pédopsychiatre. Il est actuellement Directeur de Recherches en psychopathologie et psychanalyse, rattaché au CRPMS, UFR-IHSS, Université de Paris, et responsable pédagogique du DU Clinique Psychanalytique Kleinienne. Membre du French Team of the Melanie Klein Trust’s Website.

À l’heure où l’on prédit la fin imminente de la psychanalyse – prédiction qui accompagna la découverte freudienne dès son origine –, que signifie de s’interroger sur ses « motifs » ? Est-il exact que ses outils de pensée soient si obsolètes qu’il faille remanier ses théories et sa pratique pour mieux l’adapter ? Dans un temps où les ralliements hâtifs vont à la supposée modernisation, gage d’ouverture, qu’advient-il du temps long et de la complexité requis pour s’acquitter aussi bien de la tâche thérapeutique que de la réflexion sur les créations culturelles et sur leurs butées actuelles ?
C’est à partir des travaux de Laurence Kahn, membre de l’Association psychanalytique de France, que ces questions ont été abordées au cours d’un colloque organisé au Centre culturel international de Cerisy. Des travaux qui, depuis sa formation initiale d’helléniste dans le laboratoire de Jean-Pierre Vernant jusqu’à sa pratique d’analyste auprès des adultes et des enfants, l’ont régulièrement conduite à associer à sa réflexion sur le legs freudien les œuvres de la philosophie, de la sociologie politique, de la littérature et de l’histoire. Des anthropologues, des philosophes, des psychanalystes ont ainsi accepté d’explorer avec elle le moteur pulsionnel et conflictuel qui anime la vie psychique individuelle, fait le terreau de la vie collective, agite et bouleverse les équilibres et les dédommagements qui se trament entre nos solitudes et nos devenirs d’êtres sociables. De l’usage de la parole à l’écoute de l’analyste, de l’efficacité du mythe à l’engendrement paradoxal de la barbarie par la civilisation même, de la psychanalyse des enfants aux problèmes soulevés par les demandes de changement de sexe ou par le rituel de l’échographie et sa violence, il y va chaque fois des chocs entre l’action muette de la répétition et les formes sensibles de ses métamorphoses. Comment traduire ces heurts si ce n’est en faisant usage de la métapsychologie, c’est-à-dire en interrogeant l’asymétrie constitutive entre les qualités du « être affecté » et l’économie des quantités énergétiques ?
Ce volume rassemble les communications prononcées et les résumés des débats nourris qui ont eu lieu à leur suite.
536 pages.

Initiative unique dans l’histoire de la psychanalyse française, cet ouvrage démontre la capacité des praticiens de cette discipline à surmonter leurs traditionnelles divisions pour mieux mettre en commun leurs expériences, leurs savoirs et leurs compétences au service de la société. Contrairement à ce que déclarent ses détracteurs, la psychanalyse, discipline reine en sciences humaines, irrigue toujours davantage la pensée contemporaine. Ses concepts, devenus de véritables outils de travail pour n ombre de praticiens et de chercheurs, font désormais partie du langage courant.
Les auteurs s’attachent à mieux décrire la portée de l'inédit freudien et les fondements scientifiques de la psychanalyse. Au milieu des avancées des sciences cognitives, des neurosciences ou de l'intelligence artificielle, ils font valoir leur spécificité et la place singulière – fondée sur leur désir de s’engager toujours davantage dans une approche relationnelle de la vie psychique – qu’ils occupent notamment dan s les domaines de la santé mentale, de l’enfance et de la culture.
Cet ouvrage est issu du rapport qui a été signé par les sociétés et associations suivantes : Analyse freudienne • Association lacanienne internationale • Association psychanalytique de France • Cercle freudien • École de la cause freudienne • École de psychanalyse des forums du Champ lacanien • École de psychanalyse Sigmund-Freud • Espace analytique • FEDEPSY • Fédération des ateliers de psychanalyse • Fédération européenne de psychanalyse • Psychanalyse actuelle • Quatrième Groupe • Réseau pour la psychanalyse à l’hôpital • Séminaire inter-universitaire européen de recherche en psychopathologie et psychanalyse • Société internationale d’histoire de la psychiatrie et de la psychanalyse • Société psychanalytique de Paris • Société de psychanalyse freudienne • Société psychanalytique de recherche et de formation
160 pages.
Mots clés : Psychothérapie institutionnelle - Psychanalyse - Historique - Autisme infantile - Culture - Littérature - Psychanalyste - Evaluation - Psychanalyse d'enfant - Psychiatrie - Institution - Soin psychiatrique - Médecine factuelle - Sciences - ....

La pulsion anarchiste, ce texte majeur, initialement paru dans Topique n°24, 1979 et repris comme chapitre du livre - De la guérison psychanalytique -, a été traduit en grec, sous la responsabilité scientifique et éditoriale de G.Stephanatos (Membre IV Groupe), par le traducteur professionnel G.Karampelas.
Livre composé du texte de Nathalie Zaltzman, d'une préface rédigée par G.Stephanatos - Une pulsion de mort au service de la vie -, p.11-46, d'une courte biographie de Nathalie Zaltzman, ainsi que de son ergographie : livres, articles (en français et en grec), études sur son œuvre.
132 pages.

On croit à la fois bien connaître l’oeuvre de Freud et sa vie. Mais que sait-on réellement de l’homme, de ses goûts, de ses choix, de ses plaisirs… ? C’est ce Freud-là, saisi « sur le vif » que nous invite à découvrir Jean-Pierre Kamieniak à travers une série d’ouvrages brefs qui révèlent des facettes méconnues de l’Homme. On sait par exemple que Freud eu recours à des substances stimulantes, comme la cocaïne et la nicotine, mais quel usage fit-il de cet autre adjuvant qu’est le vin ? Quels étaient les rapports à la musique de celui qui se présentait volontiers comme « sans aucune oreille » ? Que pensait-il du cinéma qui naît officiellement en 1895, l’année même où Freud le savant publie ses Études sur l’hystérie, considérées comme l’un des ouvrages fondateurs ? Et comment comprendre, à l’automne de sa vie, son intérêt croissant pour les chiens ?
La psychanalyse n’est pas sortie toute armée de la tête de Sigmund Freud : elle est le résultat de sa propre expérience vécue. Celle d’un homme parmi les hommes, un être bien vivant, avec lequel on ne peut que partager cet ordinaire familier dont il a su, lui, extraire les lois universelles qui régissent les conduites humaines.
162 pages.

Quel est le point commun entre l’interprétation des rêves et les œufs mimosa ?? entre la compulsion de répétition et la préparation des petits pois ?? entre la castration et le lapin à la lyonnaise ?? Comment l’acte manqué se transforme-t-il en gratin dauphinois ou bien en tarte Tatin ?? Comment préparer un rôti de marcassin, des foies hachés et un gâteau russe en définissant mot d’esprit, pulsion, et fantasme des origines ?? Vingt-six psychanalystes répondent et partagent leurs souvenirs, leurs savoirs, leurs associations libres… et leurs recettes préférées. Ce n’est pas sans humour qu’ils dévoilent les secrets des plats qu’ils préparent. Ils démontrent qu’ils savent manier la cuillère et le concept de façon savoureuse, souvent drôle et inattendue. Les quarante recettes proposées peuvent toutes être réalisées, y compris par celles et ceux n’ayant jamais fréquenté de divan, et sont agrémentées de textes expliquant leur extraordinaire saveur inconsciente.
Avec les recettes d’Anna Angelopoulos, Rania Arida, Patrick Avrane, Claude Barazer, Catherine Bergeret-Amselek, Marie-France Biard, Géraldine Cerf de Dudzeele, Joël Clerget, Sylvie Du Bois-Cassani, Tristan Garcia-Fons, Suzanne Ginestet-Delbreil, Micheline Glicenstein, Thanassis Hatzopoulos, Simone Korff Sausse, Didier Lauru, Alain Lemosof, Martine Lerude, Ghyslain Lévy, Vicky Malissova, Jacques Mervant, François Pommier, Léa Sand, Jean-François Solal, Lya Tourn, Catherine Vey, Monique Zerbib.
220 pages.

On croit à la fois bien connaître l’oeuvre de Freud et sa vie. Mais que sait-on réellement de l’homme, de ses goûts, de ses choix, de ses amours … ?
C’est ce Freud-là, saisi « sur le vif » que nous invite à découvrir Jean-Pierre Kamieniak à travers une série d’ouvrages brefs qui révèlent des facettes méconnues de l’Homme. Que sait-on de ses amours de jeunesse et de l’éveil de l’adolescent Freud : Ichtyosaura, Gisela, son amourette reconnue, ou Silberstein, l’ami juré ? Quel rôle ont joué ses relations passionnées à ses amis et collègues ? Et qu’en est-il de ce coup de foudre pour Yvette, flamboyante chanteuse rousse : une légende ?
La psychanalyse n’est pas sortie toute armée de la tête de Sigmund Freud : elle est le résultat de sa propre expérience vécue. Celle d’un homme parmi les hommes, un être bien vivant, avec lequel on ne peut que partager cet ordinaire familier dont il a su, lui, extraire, les lois universelles qui régissent les conduites humaines.
145 pages.

Comment comprendre notre consentement passif envers la cruauté banalisée d’une réalité quotidienne dont nous entendons les échos terrifiants ? L’époque n’est plus celle de cet amour de la vérité que Freud donnait comme la fin de chaque engagement dans une psychanalyse. L’époque est celle de la vraie pauvreté, de l’homme pouvant être sacrifié à merci, et dont l’autre face est l’indifférence.
Dans cet essai d’anthropologie psychanalytique, Ghyslain Lévy analyse, à travers cette indifférence aujourd’hui si partagée, le refus de toute hospitalité au malvenu en nous et la honte de notre humanité fragile, souffrante, vivante. À partir de sa riche expérience clinique, et en s’appuyant sur la littérature et le cinéma, l’auteur nous fait parcourir les lieux de l’indifférence, des maladies du virtuel à la perte du sentiment du chez soi.
Survivre à l’indifférence, c’est vivre contre l’indifférence, faire résistance au règne de l’homme-jetable, à la marchandisation des corps et aux solitudes « branchées ».
240 pages.
Ghyslain Lévy est psychanalyste, membre du Quatrième Groupe. Il est l’auteur de nombreux livres, dont L’Invention psychanalytique du temps (L’Harmattan, 1996), Au-delà du Malaise. Psychanalyse et barbaries (Érès, 2000), L’Ivresse du pire et Le Don de l’ombre (Campagne Première, 2010 et 2014).

Depuis les années 1950, les thérapies de groupe d’enfants se sont largement déployées, notamment dans les institutions de soin et dans le secteur médico-social. Leurs dispositifs sont aussi divers que la formation de ceux qui les pratiquent. Au vu de cette multiplicité de dispositifs peu théorisés, ces thérapies ont eu du mal à s’affirmer comme un traitement spécifique et ont souvent été considérées comme une pratique « par défaut ».
En s’appuyant sur sa longue expérience clinique, Pierrette Laurent montre à quelles conditions le travail psychique en groupe d’enfants peut devenir psychothérapique.
Comment les liens créés dans et avec le groupe viennent dénouer et transformer les symptômes des enfants pour favoriser la reprise de leur dynamique de pensée ? Quelle est la fonction de l’analyste de groupe ? Quelles sont les articulations nécessaires entre groupes thérapeutiques et institutions dans lesquelles ils se déroulent ? À partir de nombreuses vignettes cliniques, cet ouvrage apporte des outils méthodologiques, théoriques et pratiques à destination de tous les professionnels qui conduisent des groupes thérapeutiques d’enfants.
208 pages.
Pierrette Laurent est psychiatre, pédopsychiatre, psychanalyste membre du IVe Groupe, psychanalyste de groupe, formatrice au CIRPPA.

La connexion aux technologies (smartphone, jeux vidéo, exosquelette, prothèse artificielle, etc.) produit de véritables métamorphoses : au niveau du corps tout d’abord, du cerveau notamment, qui touche également au Soi - les neurosciences permettent de comprendre ces phénomènes. Mais la mutation de l’homme connecté touche aussi directement, ou indirectement, sa psyché, en son Moi. Une fonction psychique se développe : par étayage sur une fonction du corps (c’est le moi-peau de Didier Anzieu), mais elle se développe aussi par appui sur la technologie dont le fonctionnement est transposé sur le plan mental. Dès lors, le Moi connait une véritable extension de ses limites : c’est le MOI-CYBORG, nouvelle surface psychique qui permet au sujet de se représenter l’objet technologique comme une partie de lui-même.
C’est ainsi aussi que, dans la psychopathologie, le MOI-CYBORG va pouvoir également servir de prothèse psychique pour compenser (voire, dans certains cas, construire) des fonctions psychiques carencées, ou mal organisées. Ce sont toutes ces nouvelles transformations qui sont décryptées dans cet ouvrage, qui s’appuie sur de nombreuses recherches théoriques et cliniques.
224 pages.