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    Livres récents

    Incertitudes en psychanalyse - sous la direction de Jean-Yves Tamet
    CHIANTARETTO J.-F., Incertitudes en psychanalyse - sous la direction de Jean-Yves Tamet, collection "Le silence des sirènes", Fario, 2021

    Comme toujours dès qu’on décentre durablement l’humain de son apparente et naïve quiétude, dès qu’on sème le doute sur ses souvenirs et l’origine de ses passions, on le rend malade. Malade de la peste. Le dimanche 27 aout 1909, sur le pont du George Washington qui l’amenait à New-York, contemplant la découpe des gratte-ciels de Manhattan, Freud ne s’y était pas trompé. « Ils ne savent pas que nous leur apportons la peste… » avait-il confié pensivement à Ferenczi et Jung. La psychanalyse comme peste des certitudes. Vérité impossible à formuler en Europe ? Ironie d’un Viennois ciblant la naïveté américaine ? En tout cas, la mesure de cette « peste » et la qualification de ses symptômes ne sont pas plus aisés aujourd’hui qu’en 1909. C’est pourtant cela que vise ce recueil.

    Au demeurant, la véracité de la phrase citée fait débat. Elle ne figure ni dans les œuvres de Freud, ni dans celles de Ferenczi ou de Jung. Pourtant, le 7 novembre 1955, à Vienne, lors d’une conférence prononcée sur le sens d’un « retour à Freud », Lacan affirme la tenir de Jung. Mais l’aurait-il finalement inventé pour propager, au nom de son fondateur, l’annonce des méfaits de la jeune science ?  Comme avec le pangolin du XXIe siècle, un doute subsiste sur l’identité de l’agent infectieux.

    Rendre à l’incertitude son bien, tel est donc l’enjeu. Mais encore faut-il pouvoir la défaire de l’irritation qu’engendre toute retenue, fût-elle celle du jugement. Séjourner « dans les incertitudes, les mystères et les doutes sans se laisser aller à la quête agacée de faits ou de raisons » exige une solide capacité négative. John Keats en faisait la source du génie de Shakespeare, et Bion en rappelle l’impérieuse nécessité dans l’exercice de l’analyse. C’est à ce prix que l’écoute s’affranchit de tout agrippement au savoir, qu’elle accueille l’angoisse et l’effondrement pour permettre, le moment venu, les salutaires mouvements de la curiosité.

    Certes on pourra regretter que depuis plus d’un siècle la « jeune science » ait pris quelques rides et qu’elle puisse parfois s’essouffler sous le poids de trop généreux commentaires. Pourtant l’incertitude demeure l’ordinaire du psychanalyste. À condition, bien sûr, qu’il accepte de suivre les chemins du scandaleux et de l’inouï en s’arrachant aux ornières du bien connu et du prédictible.

    Comme on le verra, les textes ici assemblés partent souvent de « petits riens », rencontrés au fil du quotidien analytique. Dans la cure, dans l’échange entre collègues, en marge de lectures. Ils sont comme autant de pensées incidentes. Elles en disent souvent long sur les vastes et complexes théories qui les sous-tendent et se sont constituées au cours d’un lent parcours. À l’écart de tout conformisme assuré, chaque auteur a voulu se laisser distraire par l’imprévu et l’incertain. Sans fausse pudeur. Sans naïveté ni complaisance non plus.

    J.Y. T.

    Auteurs: Viviane Abel Prot, Isabelle Alfandary, Marc Amfreville, Laurence Apfelbaum, Miguel de Azambuja, Jean-Louis Baldacci, André Beetschen, Leopoldo Bleger, Laure Bonnefon-Tort, Catherine Chabert, Jean-François Chiantaretto, Nicolas de Coulon, Brigitte Dollé-Monglond, Bernadette Ferrero-Madignier, Gilberte Gensel, Jean-Michel Hirt, Laurence Kahn, Marie Claire Lanctôt Bélanger, Jean-Michel Lévy, Anne Maupas, Évelyne Sechaud, Marie Sirjacq, Jean-Yves Tamet, Claire Trémoulet.

    256 pages.

     

    Incertitudes en psychanalyse - sous la direction de Jean-Yves Tamet
    DOLLÉ-MONGLOND BD., Incertitudes en psychanalyse - sous la direction de Jean-Yves Tamet, collection "Le silence des sirènes", Fario, 2021

    Comme toujours dès qu’on décentre durablement l’humain de son apparente et naïve quiétude, dès qu’on sème le doute sur ses souvenirs et l’origine de ses passions, on le rend malade. Malade de la peste. Le dimanche 27 aout 1909, sur le pont du George Washington qui l’amenait à New-York, contemplant la découpe des gratte-ciels de Manhattan, Freud ne s’y était pas trompé. « Ils ne savent pas que nous leur apportons la peste… » avait-il confié pensivement à Ferenczi et Jung. La psychanalyse comme peste des certitudes. Vérité impossible à formuler en Europe ? Ironie d’un Viennois ciblant la naïveté américaine ? En tout cas, la mesure de cette « peste » et la qualification de ses symptômes ne sont pas plus aisés aujourd’hui qu’en 1909. C’est pourtant cela que vise ce recueil.

    Au demeurant, la véracité de la phrase citée fait débat. Elle ne figure ni dans les œuvres de Freud, ni dans celles de Ferenczi ou de Jung. Pourtant, le 7 novembre 1955, à Vienne, lors d’une conférence prononcée sur le sens d’un « retour à Freud », Lacan affirme la tenir de Jung. Mais l’aurait-il finalement inventé pour propager, au nom de son fondateur, l’annonce des méfaits de la jeune science ?  Comme avec le pangolin du XXIe siècle, un doute subsiste sur l’identité de l’agent infectieux.

    Rendre à l’incertitude son bien, tel est donc l’enjeu. Mais encore faut-il pouvoir la défaire de l’irritation qu’engendre toute retenue, fût-elle celle du jugement. Séjourner « dans les incertitudes, les mystères et les doutes sans se laisser aller à la quête agacée de faits ou de raisons » exige une solide capacité négative. John Keats en faisait la source du génie de Shakespeare, et Bion en rappelle l’impérieuse nécessité dans l’exercice de l’analyse. C’est à ce prix que l’écoute s’affranchit de tout agrippement au savoir, qu’elle accueille l’angoisse et l’effondrement pour permettre, le moment venu, les salutaires mouvements de la curiosité.

    Certes on pourra regretter que depuis plus d’un siècle la « jeune science » ait pris quelques rides et qu’elle puisse parfois s’essouffler sous le poids de trop généreux commentaires. Pourtant l’incertitude demeure l’ordinaire du psychanalyste. À condition, bien sûr, qu’il accepte de suivre les chemins du scandaleux et de l’inouï en s’arrachant aux ornières du bien connu et du prédictible.

    Comme on le verra, les textes ici assemblés partent souvent de « petits riens », rencontrés au fil du quotidien analytique. Dans la cure, dans l’échange entre collègues, en marge de lectures. Ils sont comme autant de pensées incidentes. Elles en disent souvent long sur les vastes et complexes théories qui les sous-tendent et se sont constituées au cours d’un lent parcours. À l’écart de tout conformisme assuré, chaque auteur a voulu se laisser distraire par l’imprévu et l’incertain. Sans fausse pudeur. Sans naïveté ni complaisance non plus.

    J.Y. T.

    Auteurs: Viviane Abel Prot, Isabelle Alfandary, Marc Amfreville, Laurence Apfelbaum, Miguel de Azambuja, Jean-Louis Baldacci, André Beetschen, Leopoldo Bleger, Laure Bonnefon-Tort, Catherine Chabert, Jean-François Chiantaretto, Nicolas de Coulon, Brigitte Dollé-Monglond, Bernadette Ferrero-Madignier, Gilberte Gensel, Jean-Michel Hirt, Laurence Kahn, Marie Claire Lanctôt Bélanger, Jean-Michel Lévy, Anne Maupas, Évelyne Sechaud, Marie Sirjacq, Jean-Yves Tamet, Claire Trémoulet.

    256 pages.

     

    Incertitudes en psychanalyse -
    TAMET J.-Y. (sous la direction de), AMFREVILLE M., CHIANTARETTO J.-F., DOLLÉ-MONGLOND B. et autres auteurs, Incertitudes en psychanalyse, collection "Le silence des sirènes", Fario, 2021

    Comme toujours dès qu’on décentre durablement l’humain de son apparente et naïve quiétude, dès qu’on sème le doute sur ses souvenirs et l’origine de ses passions, on le rend malade. Malade de la peste. Le dimanche 27 aout 1909, sur le pont du George Washington qui l’amenait à New-York, contemplant la découpe des gratte-ciels de Manhattan, Freud ne s’y était pas trompé. « Ils ne savent pas que nous leur apportons la peste… » avait-il confié pensivement à Ferenczi et Jung. La psychanalyse comme peste des certitudes. Vérité impossible à formuler en Europe ? Ironie d’un Viennois ciblant la naïveté américaine ? En tout cas, la mesure de cette « peste » et la qualification de ses symptômes ne sont pas plus aisés aujourd’hui qu’en 1909. C’est pourtant cela que vise ce recueil.

    Au demeurant, la véracité de la phrase citée fait débat. Elle ne figure ni dans les œuvres de Freud, ni dans celles de Ferenczi ou de Jung. Pourtant, le 7 novembre 1955, à Vienne, lors d’une conférence prononcée sur le sens d’un « retour à Freud », Lacan affirme la tenir de Jung. Mais l’aurait-il finalement inventé pour propager, au nom de son fondateur, l’annonce des méfaits de la jeune science ?  Comme avec le pangolin du XXIe siècle, un doute subsiste sur l’identité de l’agent infectieux.

    Rendre à l’incertitude son bien, tel est donc l’enjeu. Mais encore faut-il pouvoir la défaire de l’irritation qu’engendre toute retenue, fût-elle celle du jugement. Séjourner « dans les incertitudes, les mystères et les doutes sans se laisser aller à la quête agacée de faits ou de raisons » exige une solide capacité négative. John Keats en faisait la source du génie de Shakespeare, et Bion en rappelle l’impérieuse nécessité dans l’exercice de l’analyse. C’est à ce prix que l’écoute s’affranchit de tout agrippement au savoir, qu’elle accueille l’angoisse et l’effondrement pour permettre, le moment venu, les salutaires mouvements de la curiosité.

    Certes on pourra regretter que depuis plus d’un siècle la « jeune science » ait pris quelques rides et qu’elle puisse parfois s’essouffler sous le poids de trop généreux commentaires. Pourtant l’incertitude demeure l’ordinaire du psychanalyste. À condition, bien sûr, qu’il accepte de suivre les chemins du scandaleux et de l’inouï en s’arrachant aux ornières du bien connu et du prédictible.

    Comme on le verra, les textes ici assemblés partent souvent de « petits riens », rencontrés au fil du quotidien analytique. Dans la cure, dans l’échange entre collègues, en marge de lectures. Ils sont comme autant de pensées incidentes. Elles en disent souvent long sur les vastes et complexes théories qui les sous-tendent et se sont constituées au cours d’un lent parcours. À l’écart de tout conformisme assuré, chaque auteur a voulu se laisser distraire par l’imprévu et l’incertain. Sans fausse pudeur. Sans naïveté ni complaisance non plus.

    J.Y. T.

    Auteurs: Viviane Abel Prot, Isabelle Alfandary, Marc Amfreville, Laurence Apfelbaum, Miguel de Azambuja, Jean-Louis Baldacci, André Beetschen, Leopoldo Bleger, Laure Bonnefon-Tort, Catherine Chabert, Jean-François Chiantaretto, Nicolas de Coulon, Brigitte Dollé-Monglond, Bernadette Ferrero-Madignier, Gilberte Gensel, Jean-Michel Hirt, Laurence Kahn, Marie Claire Lanctôt Bélanger, Jean-Michel Lévy, Anne Maupas, Évelyne Sechaud, Marie Sirjacq, Jean-Yves Tamet, Claire Trémoulet.

    256 pages.

     

    La cigogne et le sein fou - De la maternité, du cancer et de l'énigme bipolaire
    MENTELIN N., La cigogne et le sein fou - De la maternité, du cancer et de l'énigme bipolaire collection "Écritures de l'intime", PENTA Éditions, 2021

    Florence, jeune maman de trois enfants, est victime d'un épisode psychotique post-partum à un moment charnière de sa vie. L'épreuve d'un cancer du sein met son équilibre psychique et son existence, ainsi que celle de ses enfants, en danger. S'ensuivent des hospitalisations répétées.

    Nancy Mentelin remonte les fils d'une enquête à la fois clinique, médicale et spirituelle. Philosophie, psychanalyse et littérature s'entrecroisent au chevet de l'héroïne dans une mise en scène revisitant de manière très contemporaine les oeuvres de Rilke, Nietzsche, Freud et les grands penseurs des Lumières. Par cette écriture, faite de poésie, l'auteure crée une atmosphère vivante qui permet à son personnage d'avancer les pieds sur terre et la tête dans les étoiles, le tout bien au chaud dans son cœur.

    274 pages.

     

    La sensorialité dans les groupes -
    LAURENT P., LHOTELLIER D. (sous la direction de), La sensorialité dans les groupes, Jean-Bernard CHAPELIER, Hervé CHAPELLIERE, Didier CHAULET, Florence GUIGNARD, Toulouse, Groupes Thérapeutiques, Erès, 2021

     Quel sens donner à l’agitation motrice et à ses déploiements sensoriels dans les groupes thérapeutiques ? Quels sont les processus psychiques à l’œuvre ?

    Dans les moments chaotiques des groupes thérapeutiques, l’excitation se propage de l’un à l’autre par des expressions sensorielles élémentaires, apparemment sans autre lien que celui d’une co-excitation : cris, onomatopées, souffles, soupirs ou sensations d’étouffement, déplacements rapides, tournoiements, « jeux » avec la lumière, sensations de chaleur excessive, de froid, etc.

    La conception freudienne a introduit l’idée que la matière psychique d’un sujet est profondément mêlée à celle d’un ou plusieurs autres. Actuellement, les analystes de groupe s’intéressent aux temps premiers de la construction d’un « moi-corporel » où viennent s’inscrire les traces mnésiques consécutives aux stimulations sensorielles : empreintes toniques, rythmiques, odorantes, gustatives, sonores, visuelles qui, la vie durant, seront le plus souvent silencieuses mais toujours présentes.

    Les auteurs abordent ces cliniques groupales où les surgissements sensoriels élémentaires dominent. Ils analysent les processus psychiques qui les provoquent en lien avec la situation de dynamique groupale et s’accordent à rechercher le sens de toute cette agitation motrice et de ces déploiements pluri-sensoriels.

    184 pages.

     

    Etudes kleiniennes 3 - Hamlet -
    DROSSART F., Etudes kleiniennes 3 - Hamlet, 14710 Saint-Martin-de-Blagny, MJW Fedition, 2021

    "Dans Oedipe, la fantaisie de souhait sous-jacente de l'enfant est amenée à la lumière et réalisée comme dans le rêve; dans Hamlet elle demeure refoulée, et nous n'apprenons son existence, tout comme ce qui se passe dans une névrose, que par les effets d'inhibition émanant d'elle."

    Comme habituellement, Freud, le fondateur de la psychanalyse ouvre une voie de compréhension inestimable pour un sujet essentiel du psychisme humain. Cet ouvrage tentera de situer cette avancée, en reprenant tout d'abord les textes de Freud puis ceux de ses continuateurs.

    Il sera ensuite présenté par F. Drossart une hypothèse originale concernant la psychologie du personnage d'Hamlet. Loin de toute préoccupation nosographique, il propose de se référer à la notion de retrait psychique (J. Steiner). Le retrait psychique correspond à un refuge, présent chez le sujet, entre les deux positions (schizo-paranoïde et dépressive) décrites par Mélanie Klein. Nous parlerons à cet égard d'espace intermédiaire. ce qui donne portée métaphorique à l'exclamation d'Hamlet:"Le Danemark est une prison".

    Marc Amfreville s'attache, pour sa part, à examiner la langue de Shakespeare. Dans son texte intitulé Spectres d'identité, sens et double sens chez Hamlet, il nous rappelle qu'Hamlet est un être de fiction à envisager au regard des autres personnages de la pièce.

    Cet ouvrage, d'inspiration kleinienne (pour la partie écrite par F. Drossart), plus "classiquement freudienne" (pour celle écrite par Marc Amfreville), ne contredit pas l'affirmation de Lacan, selon lequel le caractère proprement génial de la pièce est à rechercher dans sa structure labyrinthique.

    pages.

    Avec la participation de Marc Amfreville (contribution) et de Géraldine Leroy (préface)

    Francis Drossart est psychiatre et psychothérapeute d’exercice libéral, psychanalyste membre et ancien président du IVe Groupe OPLF. Ancien Chef de Clinique des Universités et ancien praticien hospitalier, il a exercé successivement comme pédiatre puis pédopsychiatre. Il est actuellement Directeur de Recherches en psychopathologie et psychanalyse, rattaché au CRPMS, UFR-IHSS, Université de Paris, et responsable pédagogique du DU Clinique Psychanalytique Kleinienne. Membre du French Team of the Melanie Klein Trust’s Website.

     

     

    Les destins de Psyché -
    BONNET M., Les destins de Psyché, Valence, Traversées, La Pensée Vagabonde, 2021

    Marc Bonnet né en 1940, a été psychologue, psychanalyste, membre du Quatrième Groupe (OPLF) dont il est toujours membre honoraire.

    Sa pratique de psychanalyste s’est développée auprès d’enfants rencontrés dans un cadre institutionnel puis avec des adultes reçus dans son cabinet à Villeurbanne dans le Rhône.

    Durant son parcours professionnel, il s’est intéressé aux différents destins de psyché en les comprenant dans un ensemble de contraires : savoir et ignorance, transfiguration et défiguration, folie et raison, archaïque et apocalypse, barbarie et culture…

    Depuis sa retraite en 2010, il essaie de rendre compte, à nouveau, de ces destins en articulant les perspectives psychanalytique et spirituelle.

    344 pages.

     

    Freud à la rencontre du féminin -
    KAMIENIAK J.-P., Freud à la rencontre du féminin, Paris, Freud sur le vif, In Press, 2021

    On croit bien connaître l’oeuvre de Freud et sa vie. Mais que sait-on réellement de l’homme, de ses goûts, de ses choix, de son rapport au féminin… ?

    C’est ce Freud-là, saisi « sur le vif », que nous invite à découvrir cet ouvrage qui révèle des facettes méconnues de l’Homme et du chercheur. Quel rôle le savant homme a-t-il joué dans les choix amoureux et la vie sentimentale de ses enfants ? Quelle place et quelle fonction reconnaissait-il au « petit personnel » qui l’accompagna toute sa vie ? Et comment ce « spécialiste de l’amour » a-t-il accueilli les revendications de la Princesse Marie Bonaparte quant au plaisir féminin ?

    La psychanalyse n’est pas sortie toute armée de la tête de Sigmund Freud : elle est le résultat de sa propre expérience vécue. Celle d’un homme parmi les hommes, un être bien vivant, avec lequel on ne peut que partager cet ordinaire familier dont il a su, lui, extraire les lois universelles qui régissent les conduites humaines.

    128 pages.

     

    Freud, l'humour et le rire -
    KAMIENIAK J.-P., Freud, l'humour et le rire, Paris, Freud sur le vif, In Press, 2021

    On croit bien connaître l’oeuvre de Freud et sa vie. Mais que sait-on réellement de l’homme, de ses goûts, de ses choix, de son sens de l’humour… ?

    C’est ce Freud-là, saisi « sur le vif », que nous invite à découvrir cet ouvrage qui révèle des facettes méconnues de l’Homme et du chercheur. Quel statut accordait-il au rire et comment en caractérisait-il les variétés ? L’homme Freud en était-il un amateur et praticien éclairé ? Quelles fonctions reconnaissait-il au mot d’esprit et à l’humour ? Pourquoi leur usage est-il si répandu dans la vie sociale ? Quelle nécessité psychique pousserait donc les rieurs ?

    La psychanalyse n’est pas sortie toute armée de la tête de Sigmund Freud : elle est le résultat de sa propre expérience vécue. Celle d’un homme parmi les hommes, un être bien vivant, avec lequel on ne peut que partager cet ordinaire familier dont il a su, lui, extraire les lois universelles qui régissent les conduites humaines.

    128 pages.

     

    La thérapie familiale à l'heure de la singularité des couples et des familles -
    DOLLÉ-MONGLOND B., La thérapie familiale à l'heure de la singularité des couples et des familles, Première édition 1998 , Paris, collection Art de la Psychothérapie, ESF Sciences humaines, 2021

    La thérapie familiale a aujourd'hui une histoire, des voies complexes de transmission et nombre de références théorico-pratiques. C’est ce que cet ouvrage tend à clarifier avec une importante perspective historique qui introduit les mouvements de pensée et concepts de base, en définissant les fondements, les contours et la spécificité de cette approche thérapeutique. Né au plus près d'une pratique quotidienne, et d’un travail de transmission auprès des étudiants et des praticiens de la santé, il propose aussi une réflexion synthétique sur l'origine des difficultés familiales et sur les processus majeurs qui s'y opèrent. Aussi permet-il une lecture des situations qui peut guider les professionnels dans la conduite des entretiens familiaux, mais aussi les parents et les couples dans leurs questions quotidiennes. Plus particulièrement, cette nouvelle édition revue et augmentée interroge les profondes mutations familiales et propose des pistes d’analyse actualisées sur l’évolution du couple et de la parentalité, intrinsèquement liée à la fragmentation de notre monde contemporain. C’est à l’aune d’une dissociation que ces trois entités et leurs composantes antérieurement pensées ensemble - couple, famille, filiation - peuvent aujourd’hui être envisagées. Un ouvrage essentiel pour les étudiants, les professionnels du secteur de la santé, mais également pour tous ceux qui s’interrogent sur ce sujet majeur que sont la famille et la thérapie familiale.

    300 pages.

     

    La vie partielle - Journal clinique par temps de (dé)confinement
    LÉVY G., La vie partielle - Journal clinique par temps de (dé)confinement, Paris, Collection : Un parcours, Editions Campagne Première, 2020

    16 mars 2020 : Prendre des notes quotidiennes est indispensable, aussi bien de cette épreuve à traverser, que de -l’expérience inédite des séances par téléphone. Au jour le jour le relevé des remarques cliniques est devenu Journal de navigation pour une destination inconnue. Au vif des émotions et de l’écriture, ce sont des instantanés photographiques qui saisissent ma réalité de l’événement. Le téléphone ou l’invention d’une chambre à soi... Se parler à l’oreille... Comment faire avec le silence ?... Entre fatigue et solitude... N’avoir que le temps... Le pays en apnée... L’autre comme virus... Que masque le masque ? ... Devenir des sans-visage... Et après ? ... Ce sont là les déclics d’une écriture cicatricielle, afin de résister à cette nouvelle déchirure du monde. Ce Journal raconte comment cette pratique analytique inédite, du fait de circonstances exceptionnelles, et où chacun a dû rester chez soi, a été, malgré ses limites, l’occasion de surprises et de créativité psychiques. Ce texte saisit la réalité du confinement et du déconfinement d’un homme qui tente de retenir la vie, de partager l’espoir d’une issue, puis de porter la plus grande attention à ce passage de l’angoisse à la fureur. Au-delà de la psychanalyse, Ghyslain Lévy, dans un texte aux indéniables qualités littéraires, éclaire, à partir de son expérience, les conditions actuelles, et peut-être futures, de notre existence.

    Ghyslain Lévy, psychiatre et psychanalyste à Paris, membre du Quatrième Groupe, est aussi écrivain. Il est l’auteur de nombreux articles et de livres dont les plus récents, Le Don de l’ombre (2014) et Survivre à l’indifférence (2019), sont publiés aux éditions Campagne Première.

     

    184 pages.

     

    Autour de l'oeuvre de Sophie De Mijolla-Mellor -
    ARREGUY M.É., MERIGOT G. (sous la direction), Autour de l'oeuvre de Sophie De Mijolla-Mellor, Paris, Collection : Espaces théoriques, L'Harmattan, 2020

    Aujourd'hui, la psychanalyse connaît le contre-coup des attaques lancées au nom d'un regain du positivisme, en France et ailleurs. Mais la période qui précède a été foisonnante et pleine d'espoirs. Issu de réflexions où les auteurs confrontent leur pensée à la lecture des textes de Sophie de Mijolla-Mellor, ce livre retrace de thème en thème, à travers ses écrits, le parcours d'une philosophe devenue psychanalyste entre 1980 et 2020.

     

    304 pages.

     

    La perte de soi -
    CHIANTARETTO J.-F., La perte de soi, Paris, Collection Recherche, CampagnePremière, 2020

    La perte de soi est souhaitable pour tout un chacun, au titre d’une nécessité intérieure. Se parler et parler, être présent dans les mots et être représenté par les mots, donner mot à ses affects : cela suppose de consentir à ne jamais coïncider avec soi-même.

    À l’opposé, il est une autre figure de la perte de soi, relevant de la destructivité et de l’autodestructivité : la disparition de soi à soi-même. Comment survivre à cette perte ?

    Telle est bien l’interrogation portée par « l’existence limite », qui traverse l’ensemble de l’ouvrage, de la clinique à l’écriture, avec deux éclairages aussi indirects qu’essentiels : d’une part, le dialogue de Freud et Ferenczi, destructeur et créateur, qui re-commence la psychanalyse ? d’autre part, l’écriture survivante de Kertész, qui fait œuvre de l’effacement.

    Philosophe et psychologue clinicien de formation, Jean-François Chiantaretto est psychanalyste (Quatrième Groupe) et professeur de psychopathologie (Université Paris 13). Ses livres sont traversés par la question de l'interlocution interne, qu'il s'agisse des écritures de soi, de l'écriture du psychanalyste ou de la clinique des limites.

    248 pages.

     

    Psychanalyse et Culture - L’œuvre de Nathalie Zaltzman -
    GAILLARD G., CHIANTARETTO J.-F. (sous la direction de), Psychanalyse et Culture - L’œuvre de Nathalie Zaltzman, Paris, Hors collection - Psychanalyse et Culture, ITHAQUE, 2020

    Avec les catastrophes génocidaires et leur projet de négation de l’appartenance humaine, dont la Shoah constitue la figure paradigmatique, le XXe siècle aura marqué une rupture au cœur même de l’idée de culture. C’est en se confrontant à cette violence que Nathalie Zaltman initie, à partir de sa pratique clinique, un véritable renouvellement de la psychanalyse. Revenant sur la théorie freudienne des pulsions de mort pour l’enrichir du concept de « pulsion anarchiste » (1979), elle dessine une approche novatrice de la négativité, au-delà de l’autodestructivité narcissique de type mélancolique ou de la haine narcissique de la culture suscitée par l’exigence collective de sacrifices pulsionnels. Dans cette perspective, la culture apparaît irrémédiablement traversée par une lutte entre la transformation (partielle) de la des- tructivité et la régression destructrice qui fait fondre dans la notion de « masse » l’individuel et le collectif.

    En revisitant le travail de la cure, les processus de la culture, les figures de l’exclusion et du mal, les différentes contributions réunies dans ce volume témoignent de l’importance et de l’actualité de son œuvre, internationalement reconnue.

    Nathalie Zaltzman (1933-2009), psychanalyste, est née à Paris de parents juifs exilés. Après des études de psychologie, elle se forme à la Société française de psychanalyse puis à l’École freudienne de Paris. En 1970, elle rejoint le Quatrième Groupe, issu d’une rupture avec Jacques Lacan en 1969. Outre de très nombreux articles, son œuvre se compose de trois ouvrages : De la guérison psychanalytique (1998), La Résistance de l’humain (1999) et L’Esprit du mal (2007).

    304 pages.

    Contributions : J. Altounian, G. Barbieri, G. Brisac, J.-F. Chiantaretto, A. Cohen de Lara, E. Corin, B. De Rosa, N. Durr, C. Ferrié, G. Gaillard, J.-M. Hirt, M.-F. Laval Hygonenq, I. Lasvergnas, A. Lecoq, G. Levy, C. Matha, R. Minjard, M. Moreau-Ricaud, J.-P. Pinel, E. Tysebaert, M. Vacquin, F. Villa.

     

    Psychanalyse et Culture - L’œuvre de Nathalie Zaltzman -
    CHIANTARETTO J.-F., GAILLARD G. (sous la direction de) , Psychanalyse et Culture - L’œuvre de Nathalie Zaltzman, Paris, Hors collection - Psychanalyse et Culture, ITHAQUE, 2020

    Avec les catastrophes génocidaires et leur projet de négation de l’appartenance humaine, dont la Shoah constitue la figure paradigmatique, le XXe siècle aura marqué une rupture au cœur même de l’idée de culture. C’est en se confrontant à cette violence que Nathalie Zaltman initie, à partir de sa pratique clinique, un véritable renouvellement de la psychanalyse. Revenant sur la théorie freudienne des pulsions de mort pour l’enrichir du concept de « pulsion anarchiste » (1979), elle dessine une approche novatrice de la négativité, au-delà de l’autodestructivité narcissique de type mélancolique ou de la haine narcissique de la culture suscitée par l’exigence collective de sacrifices pulsionnels. Dans cette perspective, la culture apparaît irrémédiablement traversée par une lutte entre la transformation (partielle) de la des- tructivité et la régression destructrice qui fait fondre dans la notion de « masse » l’individuel et le collectif.

    En revisitant le travail de la cure, les processus de la culture, les figures de l’exclusion et du mal, les différentes contributions réunies dans ce volume témoignent de l’importance et de l’actualité de son œuvre, internationalement reconnue.

    Nathalie Zaltzman (1933-2009), psychanalyste, est née à Paris de parents juifs exilés. Après des études de psychologie, elle se forme à la Société française de psychanalyse puis à l’École freudienne de Paris. En 1970, elle rejoint le Quatrième Groupe, issu d’une rupture avec Jacques Lacan en 1969. Outre de très nombreux articles, son œuvre se compose de trois ouvrages : De la guérison psychanalytique (1998), La Résistance de l’humain (1999) et L’Esprit du mal (2007).

    304 pages.

    Contributions : J. Altounian, G. Barbieri, G. Brisac, J.-F. Chiantaretto, A. Cohen de Lara, E. Corin, B. De Rosa, N. Durr, C. Ferrié, G. Gaillard, J.-M. Hirt, M.-F. Laval Hygonenq, I. Lasvergnas, A. Lecoq, G. Levy, C. Matha, R. Minjard, M. Moreau-Ricaud, J.-P. Pinel, E. Tysebaert, M. Vacquin, F. Villa.

     

    Freud, l’identité et la parole -
    KAMIENIAK J-P., Freud, l’identité et la parole, Paris, Freud sur le Vif, In Press, 2020

    On croit à la fois bien connaître l’oeuvre de Freud et sa vie. Mais que sait-on réellement de l’homme, de ses choix, de son identité et de ses liens au judaïsme ? C’est ce Freud-là, saisi « sur le vif » que nous invite à découvrir cet ouvrage qui révèle des facettes méconnues de l’homme et du chercheur. Quels rapports à son nom et à son identité Freud entretenait-il ? Quelle fonction et quel usage accordait-il à la parole au cours de sa pratique ? Comment vivait-il son identité juive en cette période propice à l’expression de la haine, renforcée par la montée de l’antisémitisme en Europe ? La psychanalyse n’est pas sortie toute armée de la tête de Sigmund Freud : elle est le résultat de sa propre expérience vécue. Celle d’un homme parmi les hommes, un être bien vivant, avec lequel on ne peut que partager cet ordinaire familier dont il a su, lui, extraire les lois universelles qui régissent les conduites humaines.

    128 pages.

     

     Freud et l’exploration de la sexualité -
    KAMIENIAK J-P., Freud et l’exploration de la sexualité, Paris, Freud sur le Vif, In Press, 2020

    On croit à la fois bien connaître l’oeuvre de Freud et sa vie. Mais que sait-on réellement de l’homme, de ses choix, des pratiques et des conditions ayant permis ses découvertes sur la sexualité ? C’est ce Freud-là, saisi « sur le vif », que nous invite à découvrir cet ouvrage qui révèle des facettes méconnues de l’Homme. Comment fut-il amené à appréhender la sexualité infantile ? Et quel accueil fut réservé à cette découverte « scandaleuse » effectuée par un auteur alors jugé « malfaisant et obscène » ? Comment le célèbre analyste appréhenda-t-il la masturbation ? Et comment comprenait-il ce phénomène appelé « ménopause masculine » ? La psychanalyse n’est pas sortie toute armée de la tête de Sigmund Freud : elle est le résultat de sa propre expérience vécue. Celle d’un homme parmi les hommes, un être bien vivant, avec lequel on ne peut que partager cet ordinaire familier dont il a su, lui, extraire les lois universelles qui régissent les conduites humaines.

    136 pages.

     

    Cette obscure clarté qui tombe des étoiles (article) in Garder au coeur le désir de l'été - Récits de réinventions de soi -
    COGNET S. (et autres auteurs), Cette obscure clarté qui tombe des étoiles (article) in Garder au coeur le désir de l'été - Récits de réinventions de soi, Sous la direction d’Évelyne Chauvet, Laurent Danon-Boileau et Jean-Yves Tamet - Préface de Julia Kristeva, Paris, In Press, 2020

    Il nous arrive à tous de nous dire : « À quoi bon ? ». À quoi bon continuer, avancer. Et pourtant, soudain, la vie reprend le dessus, les couleurs s’avivent. Ce sont ces instants que ce livre saisit.

    Par instants, la vie, ses coups ordinaires ou extraordinaires, entame notre foi dans l’autre, dans le lendemain, dans notre capacité à rêver, à imaginer, à créer. Et lorsque le traumatisme, le chagrin ou le désespoir nous accablent, de quelles ressources disposons-nous pour demeurer vivants? Car nous durons. Malgré tout. Jour après jour. C’est le mystère obstiné de cette lutte, et la redécouverte des plaisirs infimes du quotidien, dont les textes ici rassemblés portent témoignage. Chacun des auteurs raconte un moment où il a pu d’abord perdre, puis voir renaître, ce plaisir particulier qui mobilise l’intérêt pour l’instant, pour l’éphémère malgré l’ennui et la pesanteur des jours. L’appétit s’ouvre alors à l’aubaine, à l’imprévu. Le présent redevient réjouissant malgré les pertes et les deuils qui le menacent, l’assaillent ou le hantent. Cette capacité à renouer avec le sens poétique imprime à la pensée, au sentiment, à l’invention de soi un tour décisif. Les récits réunis dans ce livre soulignent la diversité des ruses d’Éros, insaisissable, et notre résistance insoupçonnée à garder au cœur le désir de l’été ! Comment Garder au coeur le désir de l’été ? La réponse poétique, imprévue, mystérieuse, parfois insaisissable... est cachée au fil de ces pages.

    200 pages.

    LES AUTEURS : Gregory Abatzoglou, Patrick Autréaux, Michaël Bar Zvi, Armelle Barral, Philippe Bonilo, Catherine Chabert, Évelyne Chauvet, Jean-Louis Chauvet, Valérie du Chéné, Sylvie Cognet, Laurent Danon- Boileau, Claude Manuel Delmas, Arlette Farge, Annie Frank, Annie Gutmann, Anne Jeannin, Julia Kristeva, Marie-Claude Lanctôt Bellanger, Clara Laurent, Anne Maupas, Dominique Mazeas, Jelena Rajak, Jean-Noël Roy, Jean-Yves Tamet, Myriam Tonus, Nicole Zorn.

     

    Rencontre avec Paul Fustier - L’institution au quotidien, une pensée clinique
    GAILLARD G. et 3 co-auteurs, Rencontre avec Paul Fustier - L’institution au quotidien, une pensée clinique, co-auteurs RAVON B., BORIE-BONNET H., BOMPARD V., Toulouse, Erès, 2020

    Paul Fustier (1937-2016), professeur de psychologie à l’université de Lyon 2, est une figure emblématique de la clinique des équipes et des institutions, dans le champ du travail social et du soin psychique. Ses analyses de la vie quotidienne des établissements ont été décisives pour penser les pratiques éducatives et soignantes à un triple niveau : institutionnel (la tâche primaire, la crise et le changement), professionnel (le faire équipe), relationnel (le lien d’accompagnement). On lui doit notamment d’avoir mis l’accent sur l’importance des espaces intersticiels et des pratiques en ricochet, à travers lesquels les enfants, les résidents, les patients et autres usagers des institutions trouvent l’occasion de faire autre chose que d’être seulement et strictement aidés, soignés ou éduqués. L’entretien mené avec Paul Fustier, complété par des textes significatifs, donne la mesure de l’émergence et de l’originalité de sa pensée, tout en la contextualisant dans sa trajectoire biographique.

    224 pages.

     

    Le travail psychanalytique en institution - Manuel des cliniques institutionnelles
    GAILLARD G., PINEL J.P. (sous la direction de), Le travail psychanalytique en institution - Manuel des cliniques institutionnelles, KAES R. (Préfacier), Paris, Collection Psychothérapies, Dunod, 2020

    Les institutions sont actuellement aux prises avec un mouvement de délégitimation, dans le même temps où elles sont appelées à incarner la fonction de garant du "bien commun" . C'est en effet à l'échelon de l'institution que s'articulent notamment le "vivre ensemble" , le politique et le psychique. Cet ouvrage se propose d'aborder les grands enjeux du travail psychanalytique en institution, en dépassant les antagonismes entre le primat du social et le primat de l'intrapsychique. Il permet au lecteur : - d'en appréhender les articulations "sociales-historiques" , politiques et psychiques ; - de se saisir d'une modélisation épistémologique et méthodologique ; - de mettre en perspective de nombreuses situations cliniques issues du champ du soin, mais aussi du social et de l'éducatif, dans leurs différentes temporalités et contextes. Dans le prolongement des travaux de l'école française de psychanalyse de groupe, cet ouvrage fournit les grands repères théoriques, méthodologiques et techniques de l'intervention psychanalytique en institution. "Les auteurs de cet ouvrage ont choisi de subordonner leur manuel de cliniques institutionnelles à un exposé à plusieurs voix sur ce qu'est le travail psychanalytique en institution : sur son histoire qui en retrace les conceptions et les pratiques [... ]. C'est pourquoi je veux saluer leur travail comme l'une des meilleures approches psychanalytiques de l'institution [... ]". René Kaës Public : Professionnels des institutions, psychologues, psychiatres, psychanalystes, responsables et cadres d'établissements et de services, infirmiers, travailleurs sociaux, étudiants en psychologie, en psychiatrie, en soins infirmiers et en travail social.

    328 pages.

     

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