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Gérard BAZALGETTE
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La psychanalyse a renouvelé la compréhension de la folie. Afin de nous faire saisir la spécificité de l’approche psychanalytique, Gérard Bazalgette, grâce à sa grande culture, nous entraîne dans l’histoire de la psychiatrie, depuis Hippocrate jusqu’à l’invention de la psychose. Il souligne une opposition entre causalité morale et causalité physique, reprise de façon révolutionnaire par la psychanalyse. En s’appuyant sur la littérature (William S. Burroughs et Sarah Kane), sur les travaux de psychanalystes (Mélanie Klein, Piera Aulagnier, Jacques Lacan…), et avant tout sur sa propre clinique, l’auteur porte un regard nouveau sur les concepts d’originaire, de fantasme, d’identification projective. Il propose ainsi une théorisation inédite aussi bien de la sublimation que de l’hystérie, la mélancolie, les régressions autistiques et les délires persécutifs. Par ce travail original, Gérard Bazalgette met en évidence l’abord constamment novateur de la folie par la psychanalyse.
Gérard Bazalgette est psychiatre et psychanalyste, ancien président du Quatrième Groupe (Organisation psychanalytique de langue française). Il est l’auteur de nombreux articles parus notamment dans la revue Topique et dans les Actes du Quatrième Groupe. Il a publié - La Tentation du biologique et la psychanalyse - (Érès, 2006).
Éditions CampagnePremière - 23, rue Campagne-Première, 75014 - PARIS
336 pages.
222 pages.
Articles
Cet article est la reprise augmentée d'une intervention dans le cadre d'un colloque sur l'œuvre de Victor Stoïchita : "L'effet Pygmalion. Pour une anthropologie historique des simulacres." On suivra le fil de ce livre en revisitant les données d'un point de vue psychanalytique. Pygmalion, nous dit l'auteur, est le mythe fondateur du simulacre, et nous le suivons sur cette voie, ce qui nous conduira à examiner au plus près la question du fétichisme et de la perversion que nous lierons à une difficulté inhérente à l'humain, celle de ne pouvoir renoncer à ses objets primaires.
La situation psychanalytique et son procès ne peuvent donner lieu à ce que l’on appelle stricto sensu une description, mais seulement à une écriture. J’entendrai cette écriture comme la conjugaison d’une écriture créative de l’analysant qui n’est pas le plus souvent transcrite et de l’écriture de l’analyste qui tente de théoriser l’interprétation des obstacles s’opposant à la créativité de l’analysant. Cet article étudie cette dialogique dans son rapport avec l’écriture dite « poétique ». La sublimation en est le maître mot.
Cet article met au centre de la transmission de la psychanalyse au Quatrième Groupe le concept d'interprétation. Toujours, et au-delà de son analyse personnelle, il s'agira, pour le sujet, le candidat, de poursuivre sans relâche son travail d'interprétation théorico-clinique. Les divers modules de travail au Quatrième Groupe, analyse quatrième, sessions interanalytiques, groupes de travail, sont à la disposition de chacun pour son élaboration personnelle.
Cet article explore et inventorie les concepts fondamentaux de la psychanalyse, ses invariants en somme, tels qu’ils nous apparaissent dans la première et la deuxième topique. On verra que le cheminement théorico-clinique de Freud entraîne de fait une certaine inflexion de la théorie et de la pratique de l’interprétation : du déchiffrement à la métamorphose.
Le concept de psychose est en voie de démantèlement dans la psychiatrie actuelle, celle des dsm. Cet article retrace cette évolution notamment depuis les années 1970. Il réaffirme en même temps l’importance de ce concept de psychose pour la psychanalyse, en faisant le point sur son contenu d’aujourd’hui.
La situation psychanalytique et son procès ne peuvent donner lieu à ce que l’on appelle stricto sensu une description mais seulement à une écriture. J’entendrai cette écriture comme la conjugaison d’une écriture créative de l’analysant qui n’est pas le plus souvent transcrite et de l’écriture de l’analyste qui tente de théoriser l’interprétation des obstacles qui s’opposent à la créativité de l’analysant. Cet article étudie cette dialectique dans son rapport avec l’écriture dite poétique. La sublimation en est le maître-mot.
La loi dite du « mariage pour tous » a fait couler beaucoup d’encre et il serait hasardeux de penser qu’elle a levé définitivement l’énigme de l’homosexualité. Qu’en pensent les psychanalystes ? C’est l’objet de cet article qui nous invite, après Freud, à revisiter les notions de bisexualité, de choix d’objet sexuel, d’amour génital et de symbolisation.
Premières lignes …
Les fantasmes d'inceste et de meurtre font le quotidien des psychanalystes. Et il est fréquent qu'ils aient aussi à entendre des analysants qui auront été victimes d'inceste, de tentatives de meurtres ou du moins de sévices en tous genres. En revanche, les psychanalystes n'ont le plus souvent qu'une connaissance approchée de ce qu'il se passe dans la psyché de l'auteur de l'inceste et du meurtre. C'est dans ce sens que je voudrais orienter notre réflexion, en commençant par livrer dans le désordre quelques notations cliniques susceptibles de nous orienter …
Malgré les fausses évidences d’une certaine neurologie, la pensée n’est pas le cerveau.
Dès les années 1895 et avec l’échec de « Projet d’une psychologie », la question de l’hystérie obligeait Freud à inventer un nouvel appareil, un appareil psychique (seelischer Apparat), distinct de l’appareil neurologique. Cet article étudie la situation de cette problématique aujourd’hui. Ce sera pour conclure qu’il n’y a toujours pas de synapse neuropsychique.
Étudier les rapports théorico-cliniques de la démarche pharmacologique et de la démarche psychanalytique en matière de fait mental pathologique suppose que l’on examine d’abord les formes de causalité qui sont privilégiées par chacune de ces démarches.
On étudiera l’enchevêtrement de ces causalités, respectivement mécaniques-synaptiques et psychanalytiques et on en tirera les conséquences.
Théorie de la connaissance psychanalytique et théorie psychanalytique de la connaissance. C’est à cet entrecroisement que s’intéresse particulièrement Jean-Paul Valabrega en ouvrant dès lors un champ de recherche à la fois psychanalytique, épistémologique et anthropologique. Cet article se nourrit de cette recherche et tente de la prolonger. Comment le sujet, enfermé dans des significations et des discriminations aporiques, invente-t-il le sens qui l’en libère tant sur un plan individuel que collectif ? Et quel rôle tiennent le phantasme et le mythe dans cette création humaine qui est, de tout temps, celle du symbole ?
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RÉSUMÉ
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