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    Bibliographie

    Christiane ROUSSEAUX-MOSETTIG

    Membre

     

    Livres

    Les mots nous parlent de loin -
    ROUSSEAUX-MOSETTIG C., Les mots nous parlent de loin, Valence, La pensée vagabonde, 2019

    Plus on regarde les mots, plus ils nous parlent de loin, écrivait Karl Kraus. Ils nous arrivent chargés de sédiments d’images et de pensées des générations antérieures. Nous puisons dans ce trésor intérieur pour former des pensées nouvelles. Dans les formes qu’ils nous offrent et leur brèche étroite, nous tentons laborieusement de faire passer la vastitude de notre vécu. Freud inventant la psychanalyse, les écrivains et les poètes, et les chercheurs dans les sciences, nous donnent quelque peu accès à ces réseaux enchevêtrés qui animent la surface du texte et nous fait penser. Mais les idéologues avec les mêmes médiateurs que sont les mots, détruisent le sens et obscurcissent la capacité de juger. La tache d’encre du lapsus calami qui échappe à Freud creuse un trou noir dans sa page d’écriture, comme une zone plus dense et obscure sous lequel se tient l’inconnu.

    L’inconnaissable est au cœur de la pensée freudienne et nous jetons des passerelles vacillantes par-dessus les terrains inexplorés, et passant de l’autre côté nous envisageons alors de cette autre rive ce qu’il faudrait construire, ce faisant un pont se construit, un pont de mots. J’aimerais, si j’osais le faire, emprunter à Wittgenstein une comparaison plus paisible et dire que cette suite de textes forme un « album » d’esquisses de paysages, surgis au cours de longues promenades faites de mille détours, de croisements et de quelques accidents. Le paysage à demi dévoilé et à demi caché, m’a donné envie de poursuivre dans les chemins que proposent certains textes freudiens. Chemin, métaphore fréquente qu’il emploie pour parler de sa recherche, mais aussi littéral quand ils mènent à la découverte inopinée d’un coin aux champignons. Freud écrivait à Ferenczi : Je tiens à ce que vous ne fabriquiez pas des théories, elles doivent vous tomber dessus comme dans une maison des invités inattendus.

    Ces textes, souvent anciens se sont appuyés sur ce que l’auteur de la psychanalyse nomme constamment des concepts d’aide, ces constructions utiles le temps de s’en servir, échafaudages à ne pas confondre avec la bâtisse et indispensables le temps de la construction, et on en change quand l’expérience le demande. Ils ont une fonction analogue à la langue d’images sans laquelle on ne peut rien percevoir mais, bien que nous soyons forcés de l’utiliser pour décrire quoi que ce soit, ces comparaisons ne forment qu’une série, c’est-à-dire quelque chose d’ouvert, qui peut se continuer et non pas former un système comme peuvent le faire des concepts ; aucune d’elles ne peut donc prétendre à être la meilleure et la dernière car la distance entre le mot et la chose n’est jamais comblée. C’est ainsi que cet objet auquel la méthode analytique donne accès, ne peut se présenter de façon exhaustive et systématique, et ce n’est pas sans nostalgie que Freud y renonce car elle rendrait la transmission de la psychanalyse tellement plus facile.

    Donc pas d’explication, sinon après-coup et pour le temps d’en parler. L’esprit positiviste régnant sur notre époque, qui ne veut que des faits et rien que des faits, ne pourrait envisager que le jaune vif du bouquet des souvenirs-écrans ne soit pas celui des pissenlits, bien réel et imprimant sa marque, mais puisse faire signe vers quelque chose qui n’est pas là, insu et secret, et qui pourtant signalé par son excessive clarté peut être démasqué par l’analyse. Clarté : « Deutlichkeit », signifiance, de « deuten » : montrer du doigt, vouloir dire quelque chose à quelqu’un au-delà de ce qui est simplement perçu, ce mot et son registre visuel répond mal à celui ancré dans la signifiance.

    Freud s’appuie sur l’usage de la langue auquel il accordait une grande sagesse, et remarque qu’il a déjà fait un travail préalable en donnant un air de famille à toute sorte de petits phénomènes anodins. Simples bévues vite oubliées, ils sont retenus avec sa ribambelle de mots déjà apparentés par la langue par leur préfixe VER, et ces non-évènements deviennent alors observables. Il fait grand cas de ces petits phénomènes parce que chacun peut en faire l’expérience directement sur lui-même, et les éprouvant en construire un savoir. Observables une fois construits, ils sont des actes psychiques de plein droit, porteurs d’une double intention se contrariant, inconsciente et consciente. Avec peu de moyens théoriques, son analyse exerce la sensibilité et l’intellect à les reconnaître quand ils se manifestent, et ce faisant, il construit un « modèle de recherche » qui dégage laborieusement la manière de poser les questions importantes pour la psychanalyse avec une grande netteté signifiante. La netteté signifiante, Deutlichkeit, si on la libère du registre visuel, rencontre le mot « appeler » rufen et prend toute sa valeur de signifier quelque chose à quelqu’un – à condition de ne pas laisser la voix s’assourdir dans le sens actuel du mot « provoquer », et tout autant dans celui de « hervorgerufen », occasionner. Les deux langues, sous on ne sait quelle contrainte rabattent l’impulsion à dire que porte le mot sur un sens causal, et les âmes deviennent de petites machines.

    C’est en s’appuyant encore sur l’usage de la langue que Freud s’approche au plus près de l’expérience vécue. L’expression « contact avec l’actualité », ou les adverbes comme « zunächst » tout de suite, au plus prés, tombent sous sa plume quand il recommande de ne pas négliger d’utiliser d’abord ce qui vient à l’esprit de l’analysant. La méthode qui peut se résumer à l’énoncé de la règle fondamentale, est étroitement attachée à l’expression qui désigne ce lieu psychique : « la surface psychique actuelle », cette expression un peu énigmatique théorise au plus près de ce qu’elle décrit, en deçà de toute superstructure théorique. Cette manière d’exposer me donne l’occasion d’un autre texte : la présentation de la psychanalyse. Ce mot « présentation » n’est pas « représentation » mais mise en présence, autant que faire se peut, au moment même où cela a lieu à l’interface du préconscient/conscient. Processus discontinu où des couches psychiques distinctes et reliées entre elles, entrent périodiquement en contact, par coups rapides et périodiques, et donne un sentiment du temps spécifique à la vie psychique. Il utilise le mot « Darstellung » présentation, dans une expression qu’il ne reprend plus après l’Interprétation du rêve : la force de présentation. Elle est celle du désir inconscient qui diffuse son intensité sur des représentations disponibles et les haussant à la présentation les rend perceptibles à la conscience.

    Freud, interrompant son développement, jette sur ce qu’il a écrit précédemment un regard rétrospectif et lui reconnaît le caractère d’être « génétique », ce qui me donne l’occasion d’un autre texte : « La présentation de la croissance interne de la psychanalyse ». Ce mot n’a rien à voir avec un développement biologique, encore moins avec une succession logique. Il descend d’un héritage culturel qui remonte à Goethe, que l’on peut reconnaître quand il compare la croissance du transfert avec le renouvellement tissulaire du cambium de l’arbre. Il fait parcourir à nouveau son lecteur par les voies de son invention, et mettant ainsi le concept en contact avec de nouvelles strates psychiques, lui redonne sa force de représenter. Ce texte met l’accent sur la présence d’autrui qui écoute et objecte, éveille des pensées nouvelles, elles peuvent déconcerter ou ouvrir un autre point de vue, de toute manière elles désorganisent quelque peu l’exposé, et donne son allure au travail de pensée, avancées et reculs, pénibles moments d’inertie, mauvaise humeur, moments de triomphe, ce tumulte serait l’écho lointain du mode de travail alternant des pulsions, s’élançant vers l’avant, retournant en arrière. La mise en mots porte des enjeux de survie.

    Les mots à double sens ou ambigus permettent de raccrocher des mots à significations multiples à des situations disparates ou très éloignées, les rapprochant, elles les rendent significatives et un symptôme peut disparaître. Mais l’extrême plasticité de la langue permet aussi à l’idéologue de faire voir ce qui n’est pas là et empêcher de voir ce qui est là. Ainsi le tyran plie les esprits. Après le texte sur l’ambiguïté des mots, intitulé « l’équivocité chancelante des mots », expression empruntée en partie à une traduction d’Hannah Arendt, suit celui sur Victor Klemperer et son balancier qui donne un terrible témoignage de l’influence que les mots peuvent exercer sur les individus.

    De même qu’un phénomène psychique est un phénomène de frontière situé à l’interface de deux systèmes, de même les mots sont des entités psychiques à deux faces qui unissent deux ordres de faits hétérogènes, le son et le sens qui, conjoints, créent les mots. Nos actes de parole ne cessent de résonner avec cet événement primordial où le sens s’est incorporé dans le son, où deux chaos se donnent forme en s’unissant : la nébuleuse des pensées et la masse tout aussi amorphe et indistincte des sons, en se délimitant mutuellement se fragmentent en unités

    120 pages.

    La pensée vagabonde est une coopérative d’assistance mutuelle à l’auto-édition qui soutient et diffuse les créations intellectuelles ou artistiques de ses membres.

    http://lapenseevagabonde.org/

     

    Articles

    ROUSSEAUX-MOSETTIG C., Au delà des mots, les signes, les indices in Actes du Quatrième Groupe - Au delà des mots... La cure de parole Actes 10, p 41, Paris, In Press, 2021

     

    ROUSSEAUX-MOSETTIG C., Passivité, perversité, création in Actes du Quatrième Groupe - Le roc des passions Actes 8, Passivité, perversité, création, p.111-122, Paris, In Press, 2019
    Résumé :

    Comment de l'état de passivité et de soumission peut surgir des comportements pervers. Comment l'écrivain Imre Kertész trouve une autre issue : la création, fonction vitale.

    Mots clés : Passivité - acedia - négligence existentielle - moi narcissique - narcissisme omnipotent - auto-liquidation - création

     

    ROUSSEAUX-MOSETTIG C., Quelle scientificité pour la psychanalyse ? in Actes du Quatrième Groupe, Actes I - 2012, La situation de la psychanalyse, 35 à 49, Paris, Editions In Press, 2012
    Résumé :

    Cet article est paru dans " La situation de la psychanalyse – ACTES I - 2012"
    Présentation de l'ouvrage en cliquant sur le lien.



    RÉSUMÉ

    Freud a construit une nouvelle façon de décrire et de concevoir les phénomènes psychiques que l’invention de la règle fondamentale a rendu accessibles. Il propose en guise d’introduction à sa science l’étude des actes manqués, il en construit un modèle de recherche qui rend observable pour chacun ce qui ne l’était pas auparavant, et permet de se faire une idée de la manière dont travaille la psychanalyse. Il donne à son étude une « force démonstrative » mais chaque cas d’analyse peut aussi devenir démonstratif. Ce savoir ne se confond pas avec celui du désir inconscient se manifestant dans la cure, mais il y prend sa source et propose après coup un discours partageable, toujours en développement et jamais achevé.
    Mots clés : Règle fondamentale, modèle de recherche, force démonstrative, pensée par postulat, hypothèse/admission, représentations ou constructions, Savoir de l'inconscient et Savoir sur l'inconscient, caractère obligatoire

     

    ROUSSEAUX-MOSETTIG C., Sur l'ambiguïté des mots in Topique 96, Vers les monothéismes, 135-146, Le Bouscat, L'Esprit du temps, 2006
    Résumé : L’ambiguïté des Mots permet le travail de notre «fabrique de pensées» que ce soit dans le rêve, le mot d’esprit, le lapsus, l’interprétation psychanalytique, ou bien la création littéraire et la construction théorique. Dans la langue idéologique – un exemple extrême en est emprunté aux analyses de la langue hitlérienne par Victor Klemperer, mais des cas atténués d’emploi idéologique sont agissants à toute époque – le jeu avec les mots n’est plus possible, les deux faces du signe sont rivées l’une à l’autre et ne permettent de dire que ce qui a été déjà dit et pensé, et qui doit l’être ainsi. Les mots et les comportements qui leur sont attachés forment un système de significations univoques et provoquent, comme des injonctions hypnotiques, des modifications psychiques profondes chez ceux et celles à qui ils s’adressent, la Psychologie des Masses de Freud jettent une lumière sur ces fonctionnements. Comment ces usages si opposés de la langue sont-ils possibles? C’est la question restée à l’horizon de ce travail.

    The ambiguous nature of Words allows the work of our ‘thought production factory’to produce dreams, jokes, lapsus linguae, psychoanalytical interpretations, or even literary creativity or theoretical constructions. In ideological language – an extreme example of which can be seen in the analyses of Hitler’s language by Victor Klemperer, but less extreme cases can also be found in any ideological use of language at any period in history – the play on words is no longer possible, the two faces of the sign are riveted together and only allow what has already been said and thought to be said and thought by others, with no room for manoeuvre. Words and behaviour thus form a system of unequivocal meaning which function like suggestive hypnotic injunctions and which can cause profound psychic modifications in the minds of those to whom this language is addressed. Freud sheds light on this in his work The Psychology of the Masses. How are such diametrically opposed uses of language possible ? That is the question lying at the horizon of this article. Keywords : Equivocal, Polysemic, Literary creativity, Psychoanalytical interpre- tation, Translation, Delirious formation, Truth and error, Nazi language, Bond of the masses, Loss of social bonding.
    Mots clés : Equivoque, Polysémique, Création littéraire, Interprétation psychana- lytique, Traduction, Formation délirante, Vérité et erreur, Langue nazie, Lien de masse, Perte du lien social.

     

    ROUSSEAUX-MOSETTIG C., Les résurgences archaïques dans la langue idéologique in Topique 87, Les résurgences de l'archaïque, 215-223, Le Bouscat, L'Esprit du temps, 2004
    Résumé : L’emploi idéologique de la langue que Victor Klemperer analyse, révèle un mode de pensée en images, archaïque, qui est celle de l’individu pris dans une formation de masse. Les nombreuses analyses du philologue – dont je n’ai retenu qu’un exemple, celui des sigles SS et SA – décondensent les amalgames que sont les formules et les slogans nazis. Elles illustrent les conceptions métapsychologiques que Freud expose dans Psychologie des masses et analyse du moi.

    The ideological use of language that Victor Klemperer analyses throws light on a thought process that is made up of archaic images and which is that of the individual caught up in a mass structure. The philologist’s numerous analyses – this article looks at the cases of SS and SA – are decondensationsof the amalgams that Nazi slogans and mottos are based on. They illustrate the meta-psychological concepts that Freud gives form to in The Psychology of the Masses and the Analysis of the Ego.
    Mots clés : Langue iconique, Pensée en images, Rêve, Différenciations psychiques, Présence/absence du tiers, Capacité de juger, Iconic language, Thought in images, Dream, Psychic differentiations, Presence/Absence of a third party, Capacityto make a judgement.

     

    ROUSSEAUX-MOSETTIG C., La surface psychique actuelle ou l'acte de vie dans l'âme in Topique 86, L'acte et le temps, 63-72, Le Bouscat, L’Esprit du Temps, 2004
    Résumé : L’actualité spécifique de l’acte psychique est désignée dans l’expression « la surface psychique actuelle » en lien avec l’énoncé de la règle fondamentale : que l’analyste soit orienté à tout moment sur ce qui occupe la surface psychique actuelle du patient. Elle indique des processus qui opèrent à la frontière des systèmes Ict/Pct-Ct., avec leur mode de travail différents. À la mise en acte de l’inconscient qui s’entend dans la situation transférentielle répond l’acte analytique, parole qui se porte à la place de son inconscient et non à côté. Une seconde expression rend plus perceptible la temporalité propre à cette expérience, celle de la découverte subite d’un lien. Elle introduit à une expérience du présent, conjonction simultanée du passé et du futur, instance temporelle à partir de laquelle se construit la dimension du passé et celle de l’avenir. La remémoration n’est plus envisagée comme la conservation dans la mémoire des expériences vécues passées mais leur réactualisation dans l’expérience vécue présente.

    The specific actuality of the psychic act is designated in the expression “the actual psychic surface” which is linked with the basic rule that the analyst should be constantly positioned so as to occupy the actual psychic surface of the patient. This indicates a process that operates at the borderline of the Ict/Pct-Ct systems with their different functions. In reply to the enacting of the unconscious that happens during transference, we have the analytical act, words which lie directly on the unconscious and do not sit alongside it. A further expression makes the temporality of this experience more perceptible – that of the sudden discovery of a link. This introduces the notion of experiencing the present, the simultaneous conjunction of past and future, the temporal instance from which the dimension of the past and that of the future is built. Remembering is no longer then envisaged as the preservation of memories of past experiences but re-actualises them in the lived experience of the present moment.Keywords : Psychic act, Acts of speech, Analytical act, Enacting the unconscious, Transference, Repetition compulsion, Actuality, Surface of consciousness, Present Time, Remembering.
    Mots clés : Acte psychique, Actes de parole, Acte analytique, Mise en acte de l’inconscient, Transfert, Compulsion de répétition, Actualité, Surface de la conscience, Temps présent, Remémoration.

     

    ROUSSEAUX-MOSETTIG C., Bulletin d'information 28 - Printemps 2000 in Avec la collaboration de DEFRENET B., HERLEM P. et NASTASI A. 80 pages, Paris, Quatrième Groupe, 2000

     

    ROUSSEAUX-MOSETTIG C., Transférer, éprouver, prouver : lectures de Freud in Topique 70, L'aveu et la preuve, 155-167, Le Bouscat, L’Esprit du Temps, 1999
    Mots clés : Matière transférée, Expérience/Erlebnis, Technique analytique et concepts auxiliaires, éprouver et mettre à l'épreuve.

     

    ROUSSEAUX-MOSETTIG C., Bulletin d'information 27 - Automne 1999 in Avec la collaboration de DEFRENET B., HERLEM P. et NASTASI A. 66 pages, Paris, Quatrième Groupe, 1999

     

    ROUSSEAUX-MOSETTIG C., Bulletin d'information 26 - Printemps 1999 in Avec la collaboration de DEFRENET B., HERLEM P. et LUCAS-BAZANTAY A. 90 pages, Paris, Quatrième Groupe, 1999

     

    ROUSSEAUX-MOSETTIG C., Bulletin d'information 25 - Automne 1998 in Avec la collaboration de DEFRENET B., LUCAS-BAZANTAY A. et PERAN R. 50 pages, Paris, Quatrième Groupe, 1998

     

    ROUSSEAUX-MOSETTIG C., Bulletin d'information 24 - Printemps 1998 in Avec la collaboration de DEFRENET B., LUCAS-BAZANTAY A. et PERAN R. 58 pages, Paris, Quatrième Groupe, 1998

     

    ROUSSEAUX-MOSETTIG C., Le récit analytique chez Freud in Revue Française de Psychanalyse vol. 62-3, Le narratif, 759-766, Paris, PUF, 1998
    Résumé : S'appuyant sur quelques remarques de Freud, hors de leur contexte, cet essai tente d'exposer les difficultés liées à la présentation du matériel analytique, qu'il s'agisse d'un récit de cas histoire du malade ou histoire du traitement ou de proposer un point de théorie. Le matériau analytique obtenu par une technique qui rend accessibles des phénomènes psychiques autrement à peine accessibles a cependant sa méthode et ses concepts propres dont le champ de validité est spécifié par Freud. Ces conditions placent le récit analytique à la fois hors du champ du romanesque et tout aussi loin de celui des sciences de la nature. Quelques exemples de la manière dont Freud utilise sa langue pour donner une expression aux processus psychiques qui se développent entre l'analyste et l'analysant, indiquent des temporalités superposées et intriquées. S'ouvre enfin une interrogation sur le genre de véracité ou de sûreté propre à l'exposé analytique.

    On the basis of some of Freud's remarks considered aside from their context, this paper attempts to highlight the difficulties linked to the presentation of analytic material, whether it be a question of the account of the patient's case-history or of the history of the treatment or of putting forward a theoretical point. The analytical material obtained by a technique that renders accessible psychic phenomena that are otherwise hardly accessible, has its own method and its own concepts however, the spectrum of validity of which is specified by Freud. These conditions place the analytical account both outside the field of the romanesque and just as far outside that of the natural sciences. Some examples of the way in which Freud uses his language to give an expression to the psychic processes that develop between the analyst and the analysant, indicate superimposed and interwoven temporalities. This leads to a questionning of the genre of truthfulness or of sureness characterising the analytic account.

     

    ROUSSEAUX-MOSETTIG C., Bulletin d'information 23 - Automne 1997 in Avec la collaboration de DEFRENET B., et PERAN R. 82 pages, Paris, Quatrième Groupe, 1997

     

    ROUSSEAUX-MOSETTIG C., Bulletin d'information 22 - Printemps 1997 in Avec la collaboration de DEFRENET B., et PERAN R. 58 pages, Paris, Quatrième Groupe, 1997

     

    ROUSSEAUX-MOSETTIG C., Sententia ou de la transmission in Topique 58, L'épreuve du politique, 363-376, Paris, Dunod, 1995
    Résumé : Récits de Kolyma de Varlam Chalamov, un mot hors-temps, hors-sujet, hors contexte, identification primaire, appartenance à l'espèce humaine, auto-conservation, mot d'une langue morte inactuelle, son surgissement, réveil des mots oubliés,des sentiments et des liensavec les autres humains, maxime, performance culturelle.

     

    ROUSSEAUX-MOSETTIG C., Un modèle de recherche psychanalytique : le lapsus in Revue de Médecine Psychosomatique 32, Paris, Dunod, 1993
    Résumé : Présentation par traits négatifs, se déprendre des présupposés d'ordre organique, les habitudes de pensée et le crédit accordé à ce qui est visible, la qualité exemplaire de l'étude du lapsus, nouvelle manière de poser les problèmes, une nouvelle factualité, invention de concepts nouveaux.

     

    ROUSSEAUX-MOSETTIG C., La pensée dans l'acte manqué. Une question de méthode in Revue internationale de psychopathologie 12, 561-576, Paris, PUF, 1993
    Résumé : Valeur théorique des actes manqués, facilement partageable, le sens d'un acte psychique, non son origine ou sa cause mais son intention, causalité endopsychique, travailler sous le point de vue du refoulement, la dynamique du conflit psychique, le hérissement ou la résistance, l'intervention et le transfert en filigrane, la signifiance (Deutlichkeit).

     

    ROUSSEAUX-MOSETTIG C., Un moment bref de l'Avant-Garde Russe:le carré noir sur fond blanc de Malevitch. in Cabinet des Estampes, Musée d'art et d'histoire de Genève, Genève, Tricorne, 1988
    Résumé : Accélération des temps et simultanéïté des événements, Maïakowski, futurisme, arracher la lettre à sa ligne, le mot-éclair, les mots-lettres, les lettres-sons,semences du mot:Khlebnikov, arracher la couleur à la figure, dissoudre le contenu figuratif, l'énergie des dissonances, Malevitch,le suprématisme, Jacobson.

     

    ROUSSEAUX-MOSETTIG C., Le mot s'obstine ou de la répétition in Le bloc-Notes de la psychanalyse 8, Clinique, 205-217, Paris, Buchet-Chastel, 1988
    Résumé : Compulsion de répétition et liaison des excitations, bégaiement et babil, écriture de la date et sa temporalité, écartement,distension, division du sujet.

     

    ROUSSEAUX-MOSETTIG C., Le temps d'un jeu in Le bloc-Notes de la psychanalyse 5, Paris, Buchet-Chastel, 1985
    Résumé : Fantasmes archaïques, espace symbolique, forme négative, numéroter, tracer, dessiner, figurer, déplacer, les trois temps du jeu, signer.

     

    ROUSSEAUX-MOSETTIG C., Remarques sur la signature et le monogramme de Charles Meyrion, in Cabinet des Estampes, Musée d'art et d'histoire de Genève, Genève, Tricorne, 1981
    Résumé : Les trois manières de signer, signer en écriture alphabétique, en signes différentiels, en monogramme, multidimensionnel non assujetti à la lecture, synoptique et simultané, dans la marge ou dans la figure gravée, code chiffré par l'auteur.

     

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