Groupes de Travail 2022-2023
Olivier PACCOUD
Un samedi par mois de 10h à 12h
Secrétaires :
Olivier PACCOUD, Tél. : 06 70 46 96 14, Courriel : [email protected]
Réunions :
8, rue Blaise Pascal, 74600 Seynod
Argument :
Le groupe de travail se donne pour thème la technique analytique, et pour pivot la question de l’origine. Il s’agit de penser la technique analytique selon trois axes :
- Un axe historique/épistémologique, en premier lieu, avec la lecture de textes touchant à l’origine de la technique analytique (Freud, Ferenczi notamment), ou à des remaniements « fondateurs » de celle-ci (Klein, Winnicott, Lacan). Il serait notamment question de penser et d’interroger les enjeux théorico-cliniques (voire anthropologiques) à l’origine des différentes options techniques.
- En second lieu, nous voudrions interroger les ressorts et la pertinence de la technique analytique du côté de l’originaire, notamment dans des configurations transférentielles qui questionnent, voire brouillent, les repères axiomatiques usuels de celle-ci. Pour ce faire, la clinique avec les enfants sera particulièrement sollicitée.
- En troisième lieu, nous voudrions questionner les demandes « actuelles » d’analyse : ont-elles une spécificité telle qu’elles nécessiteraient des modifications de la technique analytique ? Ces demandes sont-elles « loin » de l’origine ou montrent-elles une difficulté originaire de la psychanalyse ?
A l’horizon de ce programme ambitieux, nous voudrions questionner la place de la psychanalyse, de la méthode psychanalytique, dans le monde actuel, et pour le futur.
Inscription :
Le groupe peut encore accueillir une ou deux personnes, prendre contact avec le secrétaire.
Thierry SCRIVE
1er jeudi du mois de 21h15 à 23h15
Secrétaires :
Thierry SCRIVE, Tél. : 05 56 44 30 80 / 06 19 51 18 99, Courriel : [email protected]
Réunions :
Chez le secrétaire : 11, cours Marc Nouaux, 33000 BORDEAUX ou, selon les possibilités, chez l'un ou l'autre des participants
Argument :
Ce groupe est ouvert aux praticiens de la rencontre clinique, pas obligatoirement engagés dans une formation psychanalytique, prêts à explorer ensemble leur pratique : que découvrons-nous dans ces rencontres qui ne soit « déjà là » ? Nous proposons de nous saisir du ressort transféro-contretransférentiel pour redynamiser de façon créative tout ce matériel issu de la rencontre et de la clinique, en dépassant les impasses dans lesquelles errent les patients (adultes, adolescents ou enfants avec leurs parents) et parfois nous-mêmes.
La diversité de la nature humaine n’est pas réductible à ce que nous trouvons dans les livres ; liée à une créativité sans fin qui se déploie dans la rencontre de tout patient, elle se retrouve dans la clinique et conditionne l’alliance thérapeutique. En outre, dans la rencontre, une part de la communication est infra-verbale : quelque chose d’essentiel, chargé de sens, ne passe pas encore par les mots, et n’est écrit nulle part…
S’en ressaisir en groupe est notre projet : travailler ensemble à comprendre le sens de ce qui nous est communiqué et qui est utile pour la suite.
Inscription :
Le groupe peut accueillir de nouveaux participants.
Jean-Louis QUÉHEILLARD
Un jeudi par mois à 21h
Secrétaires :
Jean-Louis QUÉHEILLARD, Tél. : 05 56 31 33 80, Courriel : [email protected]
Réunions :
71, rue Eugène Ténot, 33800 BORDEAUX
Argument :
La question de la symbolisation en psychanalyse reste centrale et complexe. Centrale dès lors qu’est prise en considération le travail de représentation et ses modalités (pictogramme, signifiant formel, représentation de chose, représentation de mot) tels qu'ils apparaissent dans la dynamique de la cure. Question complexe aussi si l’on cherche à saisir les différents types de symbolisation qu’implique la prise en compte des actes, des comportements, du matériel ludique et pictural, et aussi bien sur du matériel verbal, ceci en fonction des diverses organisations psychopathologiques. Ce chemin nous conduira aussi jusqu’à la question de la sublimation.
Il s’agit d’un groupe théorico-clinique, ouvert à des cadres de pratique divers, dès lors qu'ils s'inscrivent dans la psychanalyse. Outre les apports cliniques des participants, nous avons travaillé les années précédentes à partir des écrits de R. Roussillon, M. Klein, L. Kahn, A. Brun ; P. Aulagnier et G. Bazalgette (sur la question du pictogramme). Nous envisageons d'y aborder aussi D. Anzieu, D.W. Winnicott, W.R. Bion, et quelques autres.
Inscription :
Le groupe, suspendu l'an dernier, peut reprendre cette année. Prendre contact avec le secrétaire.
Édouard QUIÉDEVILLE
1er jeudi du mois, à 20h30
Secrétaires :
Édouard QUIÉDEVILLE, Tél. : 06 50 57 13 70, Courriel : [email protected]
Réunions :
Chez le secrétaire : 7, rue du Pot d’Etain, 14000 CAEN
Argument :
Lors de cette onzième année, nous avons poursuivi notre travail autour des conditions nécessaires à la constitution de l’appareil psychique et de l’activité de pensée. A partir de notre intérêt pour les premiers liens à l’objet nous travaillerons autours des questions relatives aux manifestations de l’excitation et de l’angoisse chez le jeune enfant ainsi que sa prise en charge.
Le groupe est et reste soucieux d’illustrer par des vignettes cliniques les concepts rencontrés.
Inscription :
Le groupe peut accueillir des nouveaux participants.
Claudine BILLARD-COFTIER, Pierre-Louis NEUMANN
1er mardi du mois, à 20h15.
Secrétaires :
Claudine BILLARD-COFTIER, Tél. : 06 82 75 58 23, Courriel : [email protected]
Pierre-Louis NEUMANN, Tél. : 06 44 21 00 94, Courriel : [email protected]
Réunions :
EPSM, 15 ter, rue Saint-Ouen, 14000 CAEN
Argument :
Notre groupe poursuivra son travail à propos des organisations « limites ».
Ces organisations ayant suffisamment d’aménagements défensifs pour éviter le délire, oscillent entre présentation d’allure névrotique et/ou d’allure psychotique, et ils semblent en apparence bénéficier d’un bon ancrage à la réalité. Mais il arrive qu’au décours d’événements, cette construction fragile de la psyché vole en éclat et qu’une construction délirante se mette en place.
La défaillance du lien à l’objet de ces personnalités produit aussi des aménagements de survie ou le corps est en première ligne : corps de sensation tenant lieu de représentation, et la désintrication pulsionnelle pas très éloignée. Nécessité alors de construire, et de reconstruire dans le lien transférentiel l’objet protecteur et rassurant.
Après avoir parcouru les travaux de P. Aulagnier, S. Le Poulichet, D. Winnicott et A. Green, nous poursuivrons avec les travaux de S. Ferenczi sur le « trauma » et la « confusion des langues ».
Nous réfléchirons aussi sur la question du transfert et des aménagements de la cure pour ces patients.
Inscription :
Le groupe peut accueillir un nouveau participant.
Pierrette LAURENT
Un lundi par mois de 19h à 21h.
Secrétaires :
Pierrette LAURENT, Tél. : 06 26 42 91 85, Courriel : [email protected]
Réunions :
41, avenue du 6 juin, 14000 CAEN
Argument :
- Quel dispositif ? (espace-temps, lieu, matériel, rencontre (ou non) avec les parents, les éducateurs, les écoles…).
- Les premiers entretiens.
- Comment se développe le processus analytique avec l’enfant ?
Pour aborder ces thèmes nous partirons de notre clinique, des théories sous-jacentes à nos interventions et reprendrons les textes théorico-cliniques et métapsychologiques susceptibles de clarifier et d’enrichir notre pensée.
Inscription :
Ce groupe est ouvert aux cliniciens pratiquant la consultation d’enfants, la psychothérapie ou/et la psychanalyse avec les enfants. Il peut accueillir des participants. Prendre contact avec la secrétaire.
Freddy FORTIN, Pierrette LAURENT
2ème mercredi du mois, à 20h30
Secrétaires :
Freddy FORTIN, Tél. : 06 11 77 42 50, Courriel : [email protected]
Pierrette LAURENT, Tél. : 06 26 42 91 85, Courriel : [email protected]
Réunions :
41, avenue du 6 juin 14000 CAEN
Argument :
Après la reprise des textes freudiens sur les formations idéales du sujet, nous nous penchons sur ce qui constitue la matière psychique des liens intersubjectifs et sur ce que ces liens imposent à la psyché de tout sujet. P. Aulagnier avec la notion de « contrat narcissique » esquisse « quelques hypothèses sur la fonction métapsychologique tenue par le registre socio-culturel ». Pour R. Kaës le lien intersubjectif impose à la psyché du sujet une exigence de travail psychique analogue à celle que lui impose la pulsion.
Aux lectures d’auteurs (venant de la psychanalyse, de l’anthropologie, de la sociologie) traitant ces questions nous articulerons des présentations cliniques abordant le travail analytique en situation individuelle, en dispositif de groupe, de thérapies familiales ou de couple, de même que des situations institutionnelles (notamment dans les institutions de soin où la psychanalyse est « en difficulté »).
Inscription :
Nous pouvons accueillir deux ou trois participants.
René PÉRAN
Le samedi tous les deux mois, de 9h à 13h
Secrétaires :
René PÉRAN, Tél. : 06 62 49 31 47, Courriel : [email protected]
Réunions :
5, rue du colonel Alexandre Le Balle, Dinard
Argument :
Bien des interprétations, bien des modalités d’écoute, et bien des comportements de l’analyste dans sa clinique sont explicitement, ou le plus souvent implicitement, sous-tendus par l’affect. Pourtant il est difficile d’en repérer le trajet dans l’œuvre de Freud. Tantôt il est mis à l’honneur dans la métapsychologie dès L’esquisse…, confondu avec l’économique, tantôt il a peu de place dans les grands textes métapsychologiques de 1915. Quant à son destin quand Freud en parle, tantôt il est réprimé, tantôt effractif (l’effroi dans «Au-delà…»). Enfin Freud acceptera plus tard de dire que l’affect peut être «refoulé» comme les représentations. Afin probablement de lui assurer une place plus stable et plus claire dans la métapsychologie, A. Green lui a donné le statut de représentant, «représentant-affect» dans le Discours vivant.
A ce jour le groupe, après une longue interruption «covid», va poursuivre sa réflexion sur la distribution de l’affect, et notamment ses destins dans l’ordre symbolique œdipien, en acceptant la notion de «représentant-affect».
Inscription :
Inscription auprès de René Péran.
Claude JOURDAIN, Michel BOUTIN, Éric VAN DER STEGEN
2ème lundi du mois à 20h30
Secrétaires :
Claude JOURDAIN, Tél : 06 21 11 12 74, Courriel : [email protected]
Michel BOUTIN, Tél : 06 71 14 88 54, Courriel : [email protected]
Éric VAN DER STEGEN, Tél: 04 78 37 99 74, Courriel : [email protected]
Réunions :
Le Jardin Couvert, 12, rue du Dr Auguste Lacroix, 69003 LYON
Argument :
Fontainier ou fontenier: celui qui est chargé du service des fontaines publiques, celui qui fabrique des fontaines de grès, de cuivre pour l’usage domestique, celui qui va à la recherche des sources (à partir de 1292). Le Littré.
Le groupe des Fontainiers propose une modalité réglée de découverte des jaillissements de l’inconscient :
- Service : organiser une série de séquences de travail à partir de ce qui est à l’œuvre de l’inconscient dans des œuvres littéraires, plastiques, cinématographiques…
- Fabrique : offrir à ceux qui voudront s’y risquer, la possibilité de partager avec d’autres une question qui les tient, à partir d’une rencontre avec une œuvre d’art. Chaque séquence est scandée en trois temps: un temps pour présenter, voir et entendre un spectacle, un texte, une œuvre plastique ou musicale… ; un temps pour laisser résonner l’œuvre dans la théorie ou la clinique ; un temps pour ouvrir de nouvelles pistes de réflexion, apporter des moments cliniques ou inviter à de nouvelles découvertes.
- Usage domestique : les interventions sont de 20 mn, elles sont étroitement référées à un aspect de l’œuvre source, elles ouvrent à un large temps de discussion du groupe.
- Sources : l’inconscient à l’œuvre dans le travail de la Culture et dans sa réception par les participants à la séquence.
Dernières séquences réalisées:
- Masculin – Féminin à partir du film «Tomboy» de Céline Sciamma
- Genre et psychanalyse à partir de la pièce «Change me» avec la Cie «mauvais sang»
Prochaine séquence- La fragilité à travers l’art contemporain : Peinture, installation, sculptures.
Une séquence de trois séances se déploie sur environ trois mois. Elle est portée par un tandem ou un trio chaque fois nouveau. Elle est proposée à vingt participants maximum qui s’engagent à prendre part aux trois temps de rencontre. Au cours de la séquence chacun peut, s’il le souhaite, proposer une contribution clinique, théorique, technique sous la forme qui lui convient.
Inscription :
La coordination est assurée par Claude Jourdain, Michel Boutin, Eric van der Stegen auprès de qui se font les inscriptions.
Commentaires :
22ème séquence: La fragilité à travers l’art contemporain : Peinture, installation, sculptures.
Les 2 décembre 22, 16 et 31 janvier 2023 - Les inscriptions (limitées à 20 personnes) sont ouvertes dès maintenant auprès des secrétaires.
« La 16e édition de la Biennale de Lyon affirme la fragilité comme intrinsèquement liée à une forme de résistance initiée dans le passé, en prise avec le présent et capable d’affronter l’avenir. En acceptant la fragilité comme l’une des vérités les plus répandues dans notre monde divisé, la 16e Biennale de Lyon rassemble des oeuvres et des objets créés sur près de deux millénaires qui évoquent, chacun à leur manière, la vulnérabilité des personnes et des lieux, passés et présents, proches et lointains ».
Comment sommes-nous interpellés par ce qui représenterait une fragilité de l’être, incarnée par une nature fragile et fugace de notre existence ? Traces indélébiles du temps et de l’histoire en héritage tout en étant dans le registre d’un manifeste, comment entendre ce paradoxe, au coeur de nos cliniques, croisant ce qui est nommé du côté de l’éco-anxiété en santé mentale (1997 V. Lapaige), l’individu sans écoute de sa fragilité masquée par les mouvements de société occidentaux ?
Soirée I - Vendredi 2 décembre à 19 h Visite de l’usine Fagor, 65 Rue Challemel Lacour 69007 Lyon commentée (7 euros pour la visite + achat d’un billet d’entrée nocturne à 12 euros sur place)
Soirée II – Lundi 16 janvier 2023 à 20h30 au Jardin Couvert 12 rue du Dr Auguste Lacroix 69003 Lyon. – Échanges sur la visite et Brèves interventions.
Soirée III. Lundi 31 janvier à 20h30 au Jardin Couvert. Intervention de ceux qui le souhaitent avec si possible à orientation clinique.
Philippe GRONDIN, Claire MICHELON
1er jeudi du mois, de 20h30 à 22h30.
Secrétaires :
Philippe GRONDIN, Tél. : 06 60 94 00 44, Courriel : [email protected]
Claire MICHELON, Tél. : 04 78 39 08 83, Courriel : [email protected]
Réunions :
Le Jardin Couvert, APELIPA, 12, rue du Dr Auguste Lacroix, 69003 LYON
Argument :
Le groupe se penche sur les liens d’emprise et leurs déclinaisons.
Le travail analytique met en relief les traces des rencontres passionnelles avec les objets primaires. Le travail du groupe s’attache à repérer, interroger et penser les différentes formes d’emprises chez l’enfant, chez l’adulte et entre l’un et l’autre, formes qui viennent se dire et s’agir sur la scène du transfert.
A partir des textes et situations cliniques issues de la pratique de chacun, nous mettons au travail les différentes figures de l’appareil d’emprise ainsi que les modalités de leur émergence, explorant leurs dimensions constructives, thérapeutiques et/ou défensives.
Inscription :
Le groupe ne peut pas accueillir de nouveaux participants.
Élisabeth HERLEMONT
Le deuxième mardi du mois de 10h à 12h
Secrétaires :
Élisabeth HERLEMONT, Tél. : 06 74 14 82 35, Courriel : [email protected]
Réunions :
Au cabinet de la secrétaire 1, Grande rue des Feuillants 69001 LYON
Argument :
Introduite dès les Trois essais sur la théorie sexuelle comme synonyme du couple activité-passivité, la polarité masculin-féminin est sans cesse au travail en analyse. Face à la bisexualité psychique dans son rôle structurant pour le déroulement du complexe d'œdipe positif et négatif, elle questionne le primat du phallique et, de façon différente pour l'homme et la femme, les possibilités d'en sortir. Reformulée dans le sens féminin-masculin, on la retrouve au cœur du mouvement de transformation chez l'analysant comme dans le double mouvement d'écoute et d'interprétation du côté de l'analyste.
Attentif à l'expression de ces mouvements complexes, le groupe travaillera à partir de cas cliniques et d'écrits théoriques pour repérer l'évolution des configurations œdipiennes qui permettent l'instauration des interdits fondateurs, le passage par la castration, l'accession à la culture et l'établissement de l'identité sexuelle.
Inscription :
Le groupe est complet
Michel BOUTIN
2ème mercredi du mois à 19h
Secrétaires :
Michel BOUTIN, tel. : 06 71 14 88 54 Courriel : [email protected]
Réunions :
Le Jardin Couvert, 12, rue Auguste Lacroix, 69003 Lyon
Argument :
Après un cycle de lectures de textes de Freud et de Lacan, Denis Vasse a consacré tout le dernier cycle de son séminaire, soit une quinzaine d’années, à la relecture de cures d’enfants qu’il avait conduites.
La restitution intégrale des cures de Idriss, Christian, Agathe a livré l’ensemble des productions graphiques des enfants et la transcription du verbatim des échanges avec l’analyste. Denis Vasse développe une conception de l’image inconsciente portée par la sensation dans laquelle l’enfant est prisonnier. Le lecteur comme les participants du séminaire assistent à l’émergence souvent saisissante d’un sujet jusque-là occulté et muet.
Dès L’Ombilic et la voix, premier ouvrage publié, était esquissée cette figure de l’archaïque qui traverse toute son œuvre, notamment dans Un parmi d’autres, La Grande Menace et Agathe, la jumelle occultée.
Une lecture d’extraits choisis des cures donnera accès à l’apport original de Denis Vasse dans la pratique de la cure d’enfant comme dans celle de l’adulte.
Suite à deux années blanches, le groupe reprend son cours. Il n’est pas requis de connaître au préalable les travaux de Denis Vasse.
Inscription :
Le groupe, limité à dix participants, peut accueillir des nouveaux. Pour s’inscrire prenez contact avec le secrétaire.
Sylvie COGNET, Éric JULLIAND, Jean-Louis SERVERIN
2ème mercredi du mois, à 20h30
Secrétaires :
Sylvie COGNET, Tél. : 04 78 24 26 18, Courriel : [email protected]
Éric JULLIAND, Tél. : 06 30 75 92 10, Courriel : [email protected]
Jean-Louis SERVERIN, Tél. : 04 78 65 98 32, Courriel : [email protected]
Réunions :
130, rue de Sèze, 69006 LYON
Argument :
Le groupe de travail poursuit son exploration des arcanes de la folie humaine. Tâche infinie, à la mesure de la démesure de l’objet étudié, dans les domaines aussi divers que la littérature profane, les textes métapsychologiques, les écrits psychanalytiques, les expériences cliniques des participants, y compris bien sûr dans la situation de la cure analytique – et ses variantes -.
Inscription :
Malgré l’ancienneté du groupe, et en raison du régime associatif de nos échanges, nous pouvons accueillir un ou deux nouveaux participants.
Gabriel PEREZ-PEZZANI
Chaque mois, le samedi matin de 10 h à 12 h.
Secrétaires :
Gabriel PEREZ-PEZZANI, Tél. : 07 87 52 27 27, Courriel : [email protected]
Réunions :
47, rue du sergent Michel Berthet, 69009 Lyon
Argument :
L’exil peut être conçu comme un délogement volontaire ou forcé du lieu premier, de l’origine. En quittant le corps de la mère ou la patrie, le déracinement produit des effets amers, des remaniements psychiques. Ce mouvement ouvre aussi l’horizon d’un potentiel créatif. Quel est l’enjeu des langues et de la traduction dans la relation analytique ? Quelles relations s’actualisent entre le langage et la pensée, les langues et l’affect ? Quelles sont les voies de passage entre processus primaire et processus secondaire ? Au-delà du traumatisme de l’exil, la psychanalyse permet-elle d’élaborer un destin singulier de l’exil à soi-même ?
Ce groupe de travail se propose d’explorer plusieurs soubassements conceptuels : inquiétante étrangeté, culpabilité et nostalgie, entre-deux, perte, déni, clivage, métissage et mutation. L’étude de textes théoriques alternera avec des situations cliniques issues de la pratique des participants.
Inscription :
Le groupe est ouvert à d'autres participants. Prendre contact avec le secrétaire.
Dominique GEAY
3ème mercredi du mois à 20h30
Secrétaires :
Dominique GEAY, Tél. : 06 60 48 43 28, Courriel : [email protected]
Réunions :
4 B chemin de la Bastero 69350 La Mulatière
Argument :
Cette année, après avoir terminé notre travail de lecture du deuxième séminaire de Lacan Le Moi, il nous a paru important de faire une pause avant de poursuivre notre lecture de l’œuvre de Lacan avec le troisième séminaire Les Psychoses.
En effet, la disparition de Lacan a eu lieu il y a quarante ans et son séminaire a été prononcé en 1955, c’est-à-dire il y a près de soixante-dix ans. Et il nous a paru intéressant de pouvoir constater et repérer ce que fait le passage du temps sur une œuvre et de voir comment Lacan a été repris, repensé, contesté par ceux qui ont pu se réclamer de lui.
Aussi, nous avons commencé la lecture du livre de Nathalie Zaltzman De la guérison psychanalytique afin de tenter de repérer ce que fait la différence de temporalité sur la pensée des analystes qui sont venus après lui : les transformations et les différences, les traces et leurs remaniements, l’héritage et les apports à l’héritage. En somme, à l’image de ce qu’a désiré en son temps Lacan : relire Freud, avec Nathalie Zaltzman, nous essaierons de commencer à relire Lacan.
Inscription :
Le groupe peut accueillir une ou deux personnes.
Marc BABIN
Un jeudi par mois 20h15/22h15
Secrétaires :
Marc BABIN Tel : 06 87 49 86 01 Courriel : [email protected]
Réunions :
35 Rue Casimir Perrier 69002 LYON
Argument :
Bien que l'inconscient ignore la durée et le destin mortel, la cure psychanalytique s'inscrit, dans sa spécificité transgressive, comme une pratique du temps, notamment concernant le déroulement de la cure et de la parole.
L'objet de ce groupe portera sur la question de la temporalité au coeur de la clinique pour en préciser les contours : ne serait-ce par le rythme des séances et des scansions, l'expérience du transfert, du retour à l'ancien par la régression avec la confusion des temps passé/présent/avenir, de la remémoration et de l'après-coup analytique. L'analyste est convoqué dans son art de la patience pour aider ses patients à "fabriquer un passé utilisable" à partir de l'écho temporel de l'infantile pulsionnel.
Le travail théorico-clinique sera centré sur l'expérience clinique des participants et l'étude des textes dans le but de déployer notre écoute et notre pratique. La dimension de l'écriture viendra soutenir le mouvement d'appropriation pour chaque chercheur. L'expérience analytique personnelle est requise.
Inscription :
Le groupe débutera en septembre 2022. Prendre contact avec le secrétaire.
Georges GAILLARD
Un jeudi par mois, à 20h30
Secrétaires :
Georges GAILLARD, Tél. : 06 08 64 17 16, Courriel : [email protected]
Réunions :
22 rue des Écoles, 69580 Sathonay-Camp
Argument :
Nous devons à Nathalie Zaltzman d’avoir donné un statut métapsychologique à la notion freudienne de « Travail de Culture » (1932), où s’articule l’individuel et le collectif. Prenant appui sur les apports spécifiques de cette auteur dans leurs tissages avec la métapsychologie de Piera Aulagnier, et en nous référant à d’autres auteurs à même d’éclairer les dynamiques en jeu dans notre hypermodernité, il s’agira, dans ce groupe de travail, d’explorer les points de nouages entre les processus inhérents aux mutations contemporaines et le travail de subjectivation qui incombe à tout sujet, dans sa psyché et dans ses liens ; ceci à partir de l’ancrage dans la pluralité des rencontres analytiques.
Inscription :
Le groupe n'accueille pas de nouveaux participants
Séverine CAILLEAU
Le 2ème lundi du mois à 20h30
Secrétaires :
Séverine CAILLEAU Tel. 06 50 64 98 51 Courriel : [email protected]
Réunions :
Nantes, lieu précis à définir
Argument :
A l'heure où dans notre société la parentalité se métamorphose, nous nous interrogerons sur la réalité psychique du sujet dans le cadre d'analyses d'enfants et d'adultes.
Cette question sera abordée à travers des exposés cliniques et théoriques. Nous étudierons des textes psychanalytiques d'auteurs comme Freud, Klein, Racamier, Winnicott.
Ce groupe s'appuiera également sur l'étude de la représentation de la "parentalité" à travers d'autres disciplines comme l'anthropologie, la sociologie ou encore la littérature.
Nous travaillerons en lien avec le groupe de travail "Configurations oedipiennes et parentalité au XXIème siècle" qui se déroule à Paris.
Martine DETHORRE, Monique WILLEMYNS
Un samedi par mois (à préciser), de 10h à 12h.
Secrétaires :
Martine DETHORRE, Tél. : 01 45 35 93 57, Courriel : [email protected]
Monique WILLEMYNS, Tél. : 01 43 72 40 76, Courriel : [email protected]
Réunions :
Local du IVème Groupe : 6/8 rue Eugène Varlin 75010 PARIS
Argument :
Le groupe formé depuis de nombreuses années continue sa traversée avec des textes théoriques, des échanges cliniques toujours aussi vifs avec une grande liberté.
Les effets de la crise sanitaire sont abordés tant dans le cadre du cabinet que dans d’autres lieux comme l’hôpital par exemple.
Le groupe permet ce « laboratoire central » beau titre qu’a donné J.-B. Pontalis à l’un de ses derniers ouvrages :
« Le laboratoire central est l’entretien que le psychanalyste a avec ses collègues et avec lui-même, où il fait travailler ce à quoi il tient et croit tout en cherchant à se mettre en difficulté à penser contres soi... ».
Inscription :
Le groupe est complet.
Mustapha MESLEM, Myriam DIALLO
Un lundi par mois à 20h30
Secrétaires :
Mustapha MESLEM, Tél. : 02 35 42 28 06 / 06 76 84 91 02, Courriel : [email protected]
Myriam DIALLO, Tél. : 07 81 91 89 61, Courriel : [email protected]
Réunions :
Local du IVème Groupe : 6/8 rue Eugène Varlin 75010 PARIS
Argument :
Dès le début Freud a pris conscience qu’aucune science ne pouvait englober la totalité des savoirs. En ce sens, de la même façon, la psychanalyse n’a pas la prétention d’englober la totalité de la vérité du sujet.
Dès 1913, avec Totem et Tabou, Freud ouvre la voie à la multi-référentialité. En 1927, avec L’Avenir d’une illusion, il continue à interroger la culture, la religion, la guerre. Il peaufine sa réflexion avec la publication en 1929 de « Malaise dans la civilisation » où il montre le lien possible entre les conduites humaines individuelles et les croyances.
En 1939, Freud, homme de son temps, va nous léguer un livre testament L’Homme Moïse et le monothéisme : il y affirme sa judéité face à la montée du nazisme tout en défendant la laïcité et l’universalité de la condition humaine. Il y affiche sa croyance indéfectible à « l’étrange étrangéité » qui l’habite et en laquelle, nous, psychanalystes, continuons à croire en faisant de Moïse un Egyptien.
Il s’agira aujourd’hui de questionner les rapports entre psychanalyse et fait religieux, avec la relecture de ces trois références, le rôle de l’infantile, le mysticisme et la foi comme défenses, la religion comme illusion, et à travers cela les fondamentaux analytiques qui nous animent.
Ce lieu de débat se veut un espace de recherche où des psychanalystes, des philosophes, des anthropologues et autres chercheurs viendront présenter leurs réflexions sur les croyances et leur impact sur l’Individu et la Société.
Inscription :
Le groupe est ouvert.
Nikè d’ASTORG
1er vendredi du mois de 9h30 à 11h30
Secrétaires :
Nikè d’ASTORG, Tél. : 01 47 04 99 47, Courriel : [email protected]
Réunions :
Local du IVème Groupe : 6/8 rue Eugène Varlin 75010 PARIS
Argument :
Le travail de l’analyste : son engagement psychique et sa mobilité dans la cure.
Ecoute, résistance, transfert et contre-transfert seront les maîtres-mots pour approcher le travail psychique de l’analyste. Nous centrerons notre attention sur cette mobilité subjective, en pensant aux formes diverses qu’elle peut prendre : déplacement, disponibilité, images, associations, pensée parasite ou théorisante, construction ; et ainsi comment en sont affectés les transferts, mouvements psychiques intra et intersubjectifs.
Travail centré sur l’épistémologie de l’écoute de l’analyste et séparation des composants de ce travail dans ce que veulent dire pour lui, les paradigmes : entendre, parler, se souvenir, penser.
Questions conjointement examinées dans la clinique par la mise en tension du contre-transfert et de ses mouvements ambivalents pour nous approcher de la spécificité du travail de l’analyse.
A suivre pour chacun dans le déroulement de la cure, ce qui interroge la métapsychologie personnelle comme la théorie à laquelle a recours celui qui écoute.
Inscription :
Le groupe est ouvert à de nouveaux participants. Prendre contact avec la secrétaire au 01 47 04 99 47.
Marc AMFREVILLE
1er ou 2e samedi du mois, 10h30 à 12h
Secrétaires :
Marc AMFREVILLE, Tél. : 06 20 43 28 43, Courriel : [email protected]
Réunions :
106, rue de Charenton 75012 PARIS (métro Gare de Lyon)
Argument :
L’enjeu de la réflexion est d’établir un dialogue entre psychanalyse et littérature dans trois directions convergentes :
– Freud, lecteur : à partir des textes-clés sur la Gradiva, l’Inquiétant(e Etrangeté) et Shakespeare… auscultation d’une méthode qui cherche dans la littérature, mais aussi dans la correspondance avec les écrivains (Jensen, Rolland, Schnitzler…) une confirmation de ses intuitions théoriques, qui pourront être rapprochées de pensées ultérieures (Torok, Kofman, De M’Uzan, Pontalis, Anzieu…)
– Etude de l’écriture freudienne (et de ses traductions ?), remarquable dans le passage du Journal d’une analyse au récit du cas de l’Homme aux rats, par exemple, mais en général dans le recours à la métaphore, l’analogie, la digression…
– Les écrivains et Freud : à partir de propositions émanant des participants, le groupe s’intéressera à des textes de fiction pour dégager des points de convergence, ou de dissonance, entre psychanalyse et littérature, loin de toute démarche d’application.
Inscription :
Le groupe fonctionne depuis 2019. Il est ouvert.
Édith SCHWALBERG
1er mardi du mois à 21h.
Secrétaires :
Édith SCHWALBERG, Tél. : 01 43 72 02 34, Courriel : [email protected]
Réunions :
Local du IVème Groupe : 6/8 rue Eugène Varlin 75010 PARIS
Argument :
Ce groupe de recherche s’interroge sur la spécificité de la psychanalyse de l’enfant : établissement du cadre, conduite de la cure, prise en compte du non verbal (gestuelle, tracés etc…). Nous alternons exposés cliniques et lectures de textes métapsychologiques et cliniques.
Cette année, à partir du thème du "transsexualisme", que certains d'entre nous ont pu rencontrer dans la clinique de l'enfant, nous avons été amenés à approfondir les notions de bisexualité psychique avec Freud, Ferenczi, Winnicott, Geneviève Haag etc... Nous poursuivons ce travail pour l'année 2022-2023, d'autres thèmes rencontrés au fil des cures avec les enfants pourront également être rapportés.
Ce groupe s’adresse aux analystes (même débutants) ayant une pratique de la psychothérapie d’enfants ou de consultations auprès des parents de jeunes enfants.
Inscription :
Le groupe peut encore accueillir de nouveaux participants.
Myriam LEIBOVICI
2ème jeudi du mois à 21h.
Secrétaires :
Myriam LEIBOVICI, Tél. : 06 83 34 35 34, Courriel : [email protected]
Réunions :
Local du IVème Groupe : 6/8 rue Eugène Varlin 75010 PARIS
Argument :
Freud écrivait en 1923: la psychanalyse est un «art» de l’interprétation.
Pour Julia Kristeva, l’interprétation est un «par-don», quant à Éric Laurent, il pouvait dire tout récemment que l’interprétation en analyse témoigne «des effets de la parole sur le corps».
Le groupe «Autour de l’interprétation» existe depuis plusieurs années et a interrompu ses activités durant la pandémie.
Nous poursuivrons en 2022/23 le travail entrepris les années précédentes: lecture d’écrits théoriques portant sur l’interprétation et de cas cliniques (Piera Aulagnier, Joyce McDougall, Sylvie Le Poulichet et bien sûr Freud).
Ces textes venant questionner, dialoguer et parfois enrichir les pratiques cliniques des participants.
Le projet cette année serait de relire certains textes de Julia Kristeva, de Lacan et d’autres…
Inscription :
Ce groupe peut accueillir de nouveaux participants. Prendre contact avec la secrétaire.
Jacques TOUZÉ
2ème vendredi du mois, de 9h à 11h.
Secrétaires :
Jacques TOUZÉ, Tél: 06 87 18 73 79, Courriel : [email protected]
Réunions :
Local du IVème Groupe : 6/8 rue Eugène Varlin 75010 PARIS
Argument :
Ce groupe travaille les textes de Mélanie Klein et des auteurs post-kleiniens en particulier Wilfred Bion, Donald Meltzer, Geneviève Haag et Didier Houzel.
Nous travaillons pendant la deuxième heure de notre réunion sur un cas clinique (enfant ou adulte) présenté par l’un(e) d’entre nous.
Inscription :
Ce groupe peut accueillir un ou deux personnes à la rentrée de septembre.
Christiane ROUSSEAUX-MOSETTIG
2ème lundi du mois à 10h15, à partir d'octobre
Secrétaires :
Christiane ROUSSEAUX-MOSETTIG, Tél. : 01 45 48 12 24 / 06 75 64 98 68, Courriel : [email protected]
Réunions :
Chez la secrétaire : 8, rue de l’Arrivée, 75015 PARIS
Argument :
Nous reprendrons nos réunions à la rentrée sur le thème de la venue des mots et de leur perte, chez le jeune enfant, chez l’enfant perturbé, dans des conditions extrêmes, ou dans la création poétique. Tel ou tel thème selon l’intérêt ou l’expérience de chacun. Les textes restent la trame de nos échanges.
Inscription :
Actuellement le groupe ne peut pas accueillir de nouveaux participants.
Commentaires :
Si les conditions s’y prêtent (vaccinations effectuées par exemple) nous pourrions nous réunir le 1er lundi de juillet pour échanger et compléter cette proposition de travail.
Anne DELAIGUE, Marie-Claude SUANT
1er jeudi du mois de 20h30 à 22h30
Secrétaires :
Anne DELAIGUE, Tél. : 06 16 26 44 13, Courriel : delaigue.anne @gmail.com
Marie-Claude SUANT, Tél. : 06 14 46 67 56, Courriel : [email protected]
Réunions :
Local du IVème Groupe : 8 rue Eugène Varlin 75010 PARIS ou visioconférence si nécessaire
Argument :
Avec ses mutations sociales multiples et rapides, notre société semble être celle du malaise et du mal être... Quid de la psychanalyse et des psychanalystes dans notre monde du XXIe siècle si différent de celui qu’a connu Freud lorsqu'il inventa la psychanalyse? La pandémie de Covid19 depuis le printemps 2020 a donné plus d'acuité à ces questions.
Qu'elle est, aujourd'hui, la demande de celles et ceux qui viennent trouver un psychanalyste ? Nous continuerons, cette année, à réfléchir aux conditions qui permettent au processus de se développer, en nous appuyant sur les textes fondateurs de la méthode analytique et un regard critique sur notre pratique personnelle.
Inscription :
Notre groupe pourra accueillir un ou deux nouveaux participants. Merci de prendre contact par mail avec les secrétaires.
Frédérique PERROTIN-LAQUERRIERE
2ème mercredi du mois, à 21h00.
Secrétaires :
Frédérique PERROTIN-LAQUERRIERE, Tél. : 06 03 70 00 38, Courriel : [email protected]
Réunions :
Local du IVème Groupe : 6/8 rue Eugène Varlin 75010 PARIS
Argument :
Ce groupe de travail a pour objectif d’interroger les nouvelles conceptions de la famille. Comment la psychanalyse peut nous aider à comprendre ce qui se rejoue des configurations oedipiennes dans les nouvelles formes de familles ? Comment l’entendons-nous dans le discours des patients (enfants et adultes) ?
Nous poursuivrons l’étude d’un corpus de textes psychanalytiques (S. Freud, A. Green, P.C. Racamier).
Ce groupe de travail ne s’interdira pas un certain nombre de détours vers d’autres disciplines comme la philosophie, l’ethnologie et la littérature.
Le groupe s’enrichira par les cas cliniques partagés par chacun des participants et par l’association théorique de chacun, en écho à l’association libre pratiquée lors d’une séance d’analyse.
Nous travaillons en lien avec le groupe de travail "Parentalité et réalité psychique" qui se tient à NAtes le deuxième lundi du mois à 20h30.
Inscription :
Le groupe est ouvert à de nouveaux participants
Héloïse CASTELLANOS-COLOMBO Bettina PRUD-HON
1 samedi par mois de 10h à 12h
Secrétaires :
Héloïse CASTELLANOS-COLOMBO Courriel : [email protected]
Bettina PRUD-HON Courriel : [email protected]
Réunions :
Local du IVème groupe 6/8 rue Eugène Varlin 75010 PARIS
Argument :
Ce groupe en préparation propose de poursuivre l'élaboration entreprise dans le cadre du groupe de Lecture de l'oeuvre de Piera Aulagnier (2015-2022).
Nous envisageons d'explorer les points de rencontre entre certains concepts théorico-cliniques forgés par Piera Aulagnier -qui ont particulièrement retenu notre attention- à ceux d'autres auteurs intéressés par les mêmes questions.
Nous proposons d'ouvrir à d'autres lecteurs de P. Aulagnier ce travail d'élaboration conçu comme ouvert et modulable.
Il est souhaitable qui les personnes intéressées par cette proposition aient déjà une connaissance de l'oeuvre de Piera Aulagnier.
Inscription :
Pour y participer, prendre contact avec l'une ou l'autre des secrétaires.
Jean-François CHIANTARETTO
4ème mardi du mois.
Secrétaires :
Jean-François CHIANTARETTO, Tél. : 06 74 05 20 95, Courriel : [email protected]
Réunions :
Local du IVème Groupe : 6/8 rue Eugène Varlin, 75010 PARIS
Argument :
La psychopathologie des limites a donné lieu à des débats passionnels, particulièrement en France, dans l’après-coup de la réception tardive de Ferenczi. Au-delà des questions concernant le cadre (aménagements techniques, place du contre-transfert…), tout l’enjeu tient au rôle de la réalité (des investissements sexuels et narcissiques), de l’environnement dans la construction psychique de l’infans, et au statut accordé en conséquence à la pulsion de mort, au-delà de l’auto-destructivité.
Les fonctionnements dits limites sont le plus souvent définis négativement (ni névrose, ni psychose), en prenant acte ainsi des « limites » supposées de la nosographie héritée de Freud. Il s’agira d’approcher autrement la question, au titre à la fois de difficultés techniques particulières et d’un registre pathologique spécifique, non isolable comme structure. Ce registre est à aborder autant sous l’angle des défenses (clivage, déni/désaveu, identification projective…) que sous l’angle de problématiques de type narcissique, renvoyant à des configurations cliniques ayant en commun une dérive mélancoliforme de l’angoisse de perte.
Nous travaillerons à situer les enjeux métapsychologiques et cliniques de cette psychopathologie. À partir de « L’enfant mal accueilli et sa pulsion de mort » et « Confusion des langues entre les adultes et l’enfant », de différents textes de Winnicott (notamment « la haine dans le contre-transfert », « la crainte de l’effondrement » et « la capacité d’être seul »), mais aussi des travaux de Nathalie Zaltzman et Piera Aulagnier, ainsi que d’autres psychanalystes contemporains (André Green, Pierre Fédida, Jean-Luc Donnet…).
Inscription :
Il sera possible cette année d’intégrer un ou deux nouveaux participants : prendre contact avec le secrétaire.
Catherine EVEN-Le BERRE, Guy THÉPAUT
Un samedi tous les 2 mois, de 13h30 à 18h00
Secrétaires :
Catherine EVEN-Le BERRE, Tél. : 06 67 16 83 43, Courriel : [email protected]
Guy THÉPAUT, Tél. 06 31 61 34 64, Courriel : [email protected]
Réunions :
CJM, 14, rue Hersart de la Villemarqué, 35000 RENNES
Argument :
Ce groupe de travail rennais sur la pensée de Nathalie Zaltzman propose une étude chronologique des textes fondamentaux de cet auteur ainsi que des concepts-clefs de sa théorie dans le contexte de l’évolution de la pensée freudienne. Toujours au plus près du fil directeur « entre théorie et clinique », nous initierons notre groupe de travail par la lecture du tout premier ouvrage de Nathalie Zaltzman De la guérison psychanalytique, paru en 1998 et le terminerons par l’étude de son dernier livre L’Esprit du mal, édité en 2007.
Notre groupe abordera les trois ouvrages fondamentaux de Nathalie Zaltzman en enrichissant notre lecture de ses très nombreux article (53 articles recensés par le Quatrième Groupe,-O.P.L.F) ainsi qu’en convoquant régulièrement une alternance avec des séances où seront conviés des analystes extérieurs au groupe de travail lorsque nous évaluerons utile de mettre en discussion certains aspects de l’œuvre. Car n’est-il pas meilleur hommage à une œuvre en psychanalyse que de la discuter, la mettre et remettre sur le métier de la critique ?
Inscription :
En raison de la période covid traversée, ce nouveau groupe n’a pas pu se réunir en 2021-2022. La reprise de l’activité étant récente (07mai 2022), le groupe peut accueillir de nouveaux participants.
Jany BIARNES
Un mercredi par mois de 19h30 à 21h30
Secrétaires :
Jany BIARNES, Tél. : 06 12 35 25 67, Courriel : [email protected]
Réunions :
Résidence Les Pierres d’Eau, 19, chemin du Pillon, 74200 THONON-LES-BAINS
Argument :
Après avoir exploré, à travers diverses œuvres artistiques, la question de la métaphore dans l’art et l’éclairage que cela peut nous apporter dans la compréhension de certaines problématiques cliniques, nous abordons une nouvelle phase. Deux questions nous occuperont : la place et le rôle des métaphores dans les écrits théoriques psychanalytiques ; les enjeux spécifiques qui se font jour dans les dispositifs cliniques faisant directement appel à la métaphorisation (jeux au sens du game de Winnicott, médiation créatrice, photolangage, dessin… ).
Inscription :
Le groupe est complet.
Louis RUIZ
Un vendredi par mois, de 20h30 à 22h30
Secrétaires :
Louis RUIZ, Tél. : 06 03 47 26 11, Courriel : [email protected]
Réunions :
Chez le secrétaire : 54, rue Pargaminières, 31000 Toulouse
Argument :
Notre groupe poursuit sa démarche consistant à ce qu’une interrogation clinique ou théorique portée par l’un de ses membres puisse être accueillie, entendue et si possible partiellement réélaborée, à partir des singularités et de la dimension collégiale du groupe.
En d’autres termes, d’essayer d’être au plus près et au plus vif des préoccupations cliniques de chaque participant et de remplir les conditions appropriées à la recherche et à la transmission psychanalytique.
Nous avons désigné ce dispositif « métier à retisser » : une question tissée par l’un d’entre nous pouvant être remise sur le métier à penser du groupe.
En pratique il reviendra à l’initiative de l’un de ses membres de proposer et d’exposer le thème de son choix, à partir duquel s’articulera le remaillage des enseignements théoriques et des apports singuliers liés à l’expérience et au savoir de chacun.
Inscription :
Le groupe peut accueillir un ou deux nouveaux participants.
Grégory Boutin
Un lundi par mois de 20h30 à 22h30
Secrétaires :
Grégory Boutin, 4, rue Belle Image, Valence, Tél: 06.32.00.67.08, courriel: [email protected]
Réunions :
4, rue Belle Image, Valence
Argument :
Notre groupe propose de réfléchir à l’histoire, au présent et à l’avenir possible de la psychanalyse à partir d’une alternance de lecture de textes théoriques constituant les fondements de la psychanalyse et de la métapsychologie, ainsi que d’ouvrages d’auteurs contemporains donnant un éclairage sur l’actuel de la psychanalyse et de sa pratique. Pour son démarrage, notre groupe s’est appuyé sur la lecture de La Technique psychanalytique où, dans ces différents textes rassemblés, Freud s’adresse aux psychanalystes débutants dans le métier pour en préciser le cadre, les principes et ses règles fondamentales. Nous poursuivons cette année avec les Lettres à une jeune psychanalyste de Heitor O’Dwyer de Macedo où nous continuons de nous demander comment être psychanalyste aujourd’hui. D’autres lectures suivront en fonction des associations dans le groupe.
C’est aussi notre pratique en cabinet, riche de ses diversités, que nous discutons.
Inscription :
Inscription auprès du secrétaire. Nous pouvons accueillir encore une personne.
Laetitia MARTIN
Anne VERNET-SEVENIER
le deuxième mardi du mois de 20h30 à 22h30
Secrétaires :
Laetitia MARTIN, Tél. : 06 88 40 17 48, Courriel : [email protected]
Anne VERNET-SEVENIER, Tél. : 06 76 69 24 74, Courriel : [email protected]
Réunions :
78, Boulevard des Etats Unis 03200 Vichy Et également par zoom
Argument :
Pour Piera Aulagnier, l’accès au JE se fait au moment de «l’investissement du groupe sur l’enfant anticipant l’investissement de l’enfant sur le groupe» qui permet à l’enfant de s’émanciper du discours parental en scellant un contrat narcissique entre le groupe et lui. Cette élaboration s’ouvre au terme de la mise en place successive des trois processus psychiques, originaire, primaire et secondaire. Elle appelle le maintien d’un écart où le Je advenu persiste en tant qu’instance psychique autoréflexive et régulatrice du rapport moi / psyché / réalité.
L’autre axe des accidents du Je est celui des adultes ayant subi un coma. Le sujet qui s’éveille d’un coma a traversé un “trou noir” ou s’est parfois vu submergé par une relance massive des processus psychiques. Comment accompagner la réélaboration de cet espace et de son écart pour l’adulte ou l’adolescent en re-devenir?
Depuis trois ans, plusieurs axes se sont ouverts, notamment l’importance de la transmission du discours parental ou du roman familial pour l’accès au JE par l’apprentissage de la langue, du discours et de la parole; du caractère éminent qu’y revêt la conjugaison, particulièrement lors de la fantasmatisation de la scène primitive; de la problématique conjointe des TSA et enfin de la tiercéité dans les groupes d’influences (famille, école, entreprise, institution de soin…).
Nous poursuivrons cette année nos échanges théoriques et cliniques sur l’accès au Je et les aléas de sa maintenance comme clé de l’autonomie psychique socialisée du sujet.
Inscription :
Le groupe peut encore accueillir des participants. Le recours à Zoom pourra permettre de pallier l’éloignement géographique, le cas échéant.