Séminaires et cycles 2022-2023
Sous la direction de J.-F. Chiantaretto (Membre du IVème Groupe), H. Abdelouahed, J.-M. Hirt
Du 16 au 22 Juin 2023
Réunions :
Centre Culturel International de Cerisy - 2, Le Château, 50210 Cerisy-La-Salle
Argument :
Comment de nos jours rester freudiens dans notre réflexion sur les maux de la civilisation ? Seule aujourd'hui une écriture reliée à celle de Freud — mais sous quelle forme ? — nous permettrait-elle de questionner le système de pensées, étayé sur le langage de l'histoire, qui nous permet de penser ? Et d'interroger dans le même mouvement ce qui dans l'état actuel de la culture, et donc de la psychanalyse, nous empêche de penser ?
Mais alors qu'en est-il lorsque l'écriture prend le malaise pour motif ? Comment le malaise dans la culture est-il articulé au malaise dans la cure ? Et en quoi cela viendrait-il spécifier l'écriture de l'analyste, par rapport à celle de l'écrivain ?
Des analystes seront ainsi conviés à partager les questions de l'écriture quand celles-ci sont envisagées sous l'angle du travail de culture — comme possible transformation de la destructivité et de l'auto-destructivité — et de ses empêchements. Différentes figures du malaise contemporain seront ainsi abordées, notamment : dans l'identité (du sexe au genre), dans l'emprise du virtuel sur l'intime, la parole et les liens, dans la formation analytique, dans le transfert et son écriture…
Ce colloque constitue le prolongement d'un séminaire animé par Jean-François Chiantaretto et Jean-Michel Hirt, organisé dans le cadre du Quatrième Groupe et de l'Association Psychanalytique de France. Il s'adresse à tous les cliniciens pour lesquels l'état actuel de la société contemporaine vient questionner la psychanalyse, ainsi qu'à toute personne intéressée par le sujet traité.
Inscription :
Ouverture des inscriptions mercredi 15 Mars 2023 inscription par le lien
Francis DROSSART
2ème jeudi du mois de 20h30 à 22h
Secrétaires :
Francis DROSSART, Tél. : 06 85 21 25 57, Courriel : [email protected]
Réunions :
Local du IVème Groupe : 6/8 rue Eugène Varlin 75010 PARIS
Argument :
A partir de la notion freudienne de réaction thérapeutique négative, le psychanalyste kleinien J. Steiner avance celle de retrait psychique au cours de la cure.
Celui-ci «fournit au patient un espace relativement paisible, et un abri contre la tension qui surgit lorsqu’une prise de contact avec l’analyse est ressentie comme menaçante.».
Et il ajoute: «Mais le type de retrait le plus difficile est celui où une prise de contact fallacieuse est proposée à l’analyste qui se sent invité à suivre des voies superficielles, mensongères ou perverses.» (Steiner, 1993, tr. PUF; 1996)
A partir de cette notion de retrait psychique (qui pourrait évoquer la métaphore de l’œil du cyclone évoquée par M. Bydlowski) et en continuité avec ce premier auteur, j’ai avancé l’hypothèse d’un espace intermédiaire entre les deux positions kleiniennes – schizo-paranoïde et dépressive –. L’oscillation entre ces deux positions ayant été théorisée par Bion.
La première séance du séminaire sera consacrée à un exposé théorique présenté par l’organisateur du séminaire.
Les séances suivantes seront consacrées à une présentation de situation clinique réalisée à tour de rôle par un(e) participant(e) dans le strict respect des règles de confidentialité.
Inscription :
Pour s'inscrire, prendre contact avec le secrétaire.
Ghyslain LÉVY
3eme mardi du mois à 21h
Secrétaires :
Ghyslain LÉVY, Tél. : 01 46 34 59 74, Courriel : [email protected]
Réunions :
Local du IVème Groupe : 6/8 rue Eugène Varlin 75010 PARIS
Argument :
Nous donnerons priorité aux travaux proposés par les participants du séminaire, tout en faisant une large place à la discussion et au débat avec des invités, à partir de leurs livres ou articles. Les textes sont communiqués préalablement aux participants.
Inscription :
Le groupe est ouvert. Pour s’inscrire, prendre contact avec le secrétaire.
Commentaires :
La reprise pour la rentrée 2022-2023 se fera le 3ème mardi du mois de septembre.
Monique MIONI, Monique Willemyns
2 séances par trimestre par zoom
Secrétaires :
Monique MIONI, Tél. : 01 46 56 64 08, Courriel : [email protected]
Monique Willemyns, Tél. : 01 43 72 40 76 ou 06 07 62 48 96, Courriel : [email protected]
Réunions :
Zoom
Argument :
Au cours des deux années de fonctionnement, notre groupe de réflexion, initié suite à la pandémie de Covid-19 et aux confinements successifs, s'est orienté vers un questionnement sur le sens des liens à l'autre.
Nous avons réfléchi aux échos de la réalité de ces derniers mois à l'intérieur de la cure, à leur dimension traumatique ou pas, aux liens entre la reviviscence traumatique et le refoulement, ainsi qu'à l'évolution des dispositifs analytiques et psychothérapiques permettant de continuer à déployer l'exploration de l'inconscient.
La reprise possible dans le transfert et le contre-transfert de tous ces aléas nous a conduits à réinterroger les notions d'empathie, de Nebenmensch, mais aussi de groupe.
Comprendre comment l'universel et le singulier se nouent est le challenge passionnant auquel nous nous sommes trouvés confrontés.
Inscription :
Le groupe est complet.
Commentaires :
Le groupe fonctionne par Zoom au rythme de deux fois par trimestre.
Jean-François Chiantaretto, Yves LUGRIN
1er mercredi du mois de 21h à 23h
Secrétaires :
Jean-François Chiantaretto, Tel. : 06 74 05 20 95, Courriel : [email protected]
Yves LUGRIN, Tel. : 06 25 15 65 95, Courriel : [email protected]
Réunions :
Local du IVème Groupe : 6/8 rue Eugène Varlin 75010 PARIS
Argument :
« Se construire un passé » : ce texte de Piera Aulagnier se situe bien au-delà d’une théorie du pubertaire. Il présente certes une théorie inédite de l’enjeu psychique premier de l’adolescence, à savoir l’articulation de deux tâches : l’instauration d’une permanence identificatoire, la mise en place à partir du passé des « possibles relationnels ». Mais cette théorie engage toute la métapsychologie du Je proposée par Piera Aulagnier, qui fait de son œuvre un recommencement majeur dans l’histoire de la psychanalyse.
La construction du passé comme source du futur : dans le prolongement de Ferenczi, Piera Aulagnier donne toute sa place à l’infans et à l’infans dans l’adulte. Cette perspective engage un renouvellement de la métapsychologie freudienne, notamment en reprenant la question du refoulement sous l’angle de l’écriture : le Je comme écriture des possibles à partir d’un « fonds de mémoire ». Elle engage aussi un renouvellement de la pratique psychanalytique, dans l’approche des fonctionnements non névrotiques.
Le séminaire s’organisera autour des exposés d’analystes du Quatrième Groupe et de la SPF, qui proposeront leur lecture du texte. Les intervenants seront, pour la SPF : Catherine Muller, Georgette Revest-Bocchini, Sylvie Sesé-Leger et Jean-François Solal; pour le Quatrième Groupe : Héloïse Castellanos-Colombo, Janine Filloux, Pierrette Laurent et Ghyslain Levy.
Inscription :
Pour s'inscrire, prendre contact avec les secrétaires
Jean-François Chiantaretto
Un vendredi par mois de 21h à 23h
Secrétaires :
Jean-François Chiantaretto, Tél : 06 74 05 20 95, Courriel : [email protected]
Réunions :
Local du IVème Groupe : 8 rue Eugène Varlin 75010 PARIS
Argument :
Depuis Freud, la question se pose, tant des rapports de la psychanalyse et de la création littéraire que des conditions de possibilité d’une lecture impliquée – et non appliquée – des œuvres. Mais une autre question s’impose aux héritiers.
Freud crée la psychanalyse en l’écrivant, en même temps qu’il s’institue comme psychanalyste premier. Mais qu’en est-il pour nous de l’écriture, de l’écriture inspirée et/ou appelée par notre expérience d’analyste ?
Que le motif de l’écriture soit ou non explicitement rattaché à une cure, que se passe-t-il entre la cure et l’écriture ? Qu’est-ce qui se perd, se transforme ou se crée ?
Ce séminaire s’adresse à tous les analystes qui s’interrogent sur leur recours à l’écriture, de la « simple » prise de notes à toutes les autres modalités.
Chaque réunion s’organisera autour de l’exposé d’un invité, du Quatrième Groupe ou d’une autre société.
18 novembre : Janine Altounian
09 décembre : Ghyslain Levy
20 janvier : Marc Amfreville
10 février : Jean-Michel Hirt
17 mars : Michel Granek
14 avril : Brigitte Dollé-Monglond
19 mai : Mireille Fognini
30 juin : Catherine Chabert
Inscription :
Une inscription préalable par courriel est requise : [email protected]
Jean-François CHIANTARETTO, Jean-Michel HIRT
les samedis de 14h à 17h, 3 décembre 2022 et 4 février 2023
Secrétaires :
Jean-François CHIANTARETTO, Tél. : 06 74 05 20 95, Courriel : [email protected]
Jean-Michel HIRT, Tél. : 06 81 37 18 17, Courriel : [email protected]
Réunions :
Local du IVème Groupe : 6/8 rue Eugène Varlin 75010 PARIS
Argument :
Comment de nos jours rester freudiens dans notre réflexion sur les maux de la civilisation ? Seule aujourd'hui une écriture reliée à celle de Freud – mais sous quelle forme ? – nous permettrait-elle de questionner le système de pensées, étayé sur le langage de l’histoire, qui nous permet de penser ? Et d’interroger dans le même mouvement ce qui dans l'état actuel de la culture, et donc de la psychanalyse, nous empêche de penser ?
Mais alors qu’en est-il lorsque l’écriture prend le malaise pour motif ? Comment le malaise dans la culture est-il articulé au malaise dans la cure?
Et en quoi cela viendrait-il spécifier l’écriture de l’analyste, par rapport à celle de l’écrivain?
Ce séminaire propose à des analystes de l’APF et du Quatrième Groupe de partager les questions de l’écriture quand celles-ci sont envisagées sous l'angle du travail de culture. Parmi les points abordés et à aborder : le corps, la dette, l'intime et l'auto-destructivité, le langage et le symptôme...
La réflexion sera menée en vue d'un prochain colloque à Carisy-La-Salle, en juin 2023.
Inscription :
Pour toute nouvelle inscription, contacter les secrétaires.
Sophie de MIJOLLA-MELLOR, Robert COLIN
2ème dimanche du mois de 18h à 20h. En visioconférence
Secrétaires :
Sophie de MIJOLLA-MELLOR, Courriel : [email protected]
Robert COLIN, Courriel : [email protected]
Réunions :
VISIOCONFERENCE
Argument :
En 2007, le numéro 98 de Topique avait pour titre « Le dévoilement historique » et pour objet une réflexion sur la manière dont les psychanalystes avaient écrit leur histoire depuis le temps où Freud en faisait son autobiographie. Nous souhaitons reprendre ce thème en 2021 à une époque où la pertinence de cette histoire se voit déniée quand ce n’est pas la psychanalyse elle-même.
Construire son histoire est une nécessité pour tout sujet et tout groupe afin de se penser et de s'auto-investir dans une réalité qui les dépasse et va les effacer dans l’oubli. Mais l’écriture de l’Histoire, même partielle, ne se limite pas à raconter des histoires. Pourtant, l’histoire de la psychanalyse bien souvent ressemble à des histoires de famille, ce qui incitera à se demander la place qu’y tiennent le secret, l’anecdote, la révélation fracassante. Les relations personnelles des psychanalystes avec leurs passions se sont souvent entrecroisées avec l’histoire des concepts ce qui ne manque pas de reposer la question du statut de cette histoire. Peut-on considérer pour autant qu’on en arrive à une dissociation et une perte d’identité ?
Un travail de recollection de ce qui existe (ouvrages, numéros de revues, articles, thèses de doctorat, archives, documents, correspondances, journaux intimes) sera un des axes nécessaires pour analyser les contenus et les méthodes de cette histoire afin d’en dresser une typologie : biographies de psychanalystes, histoire des sociétés de psychanalyse dans leur formation et leurs scissions, positionnement de l’histoire de la psychanalyse dans l’Histoire. Car, comme toute histoire partielle, l’histoire de la psychanalyse doit aussi être située à l’intérieur de l’Histoire dans sa dimension sociétale et géopolitique et cette dimension devrait nous conduire à une réflexion sur l’avenir.
Nous souhaitons aussi reposer la question de la pertinence d’une histoire psychanalytique de la psychanalyse écrite par des psychanalystes. On sait qu’il y a histoire à partir du moment où l'historien constitue la narration à partir de documents en obéissant à un certain nombre de règles (établissement des faits) et poursuivant certains buts : constitution d'un sens intelligible et, au-delà, d'une vérité. Mais pour le psychanalyste, lorsqu'il est en situation d'analyse, la narration est au contraire ce qu'il lui faut déconstruire pour permettre qu'apparaisse ponctuellement son objet. Peut-il conserver quelque chose de cette méthode dans l’écriture de l’histoire de la psychanalyse ?
Nous souhaitons enfin nous interroger sur les retombées auto analytiques possibles et souhaitables d’une écriture de leur propre histoire par les psychanalystes. Nous prendrons pour cela l’axe d’un questionnement sur les scissions, celles qui ont eu lieu et celles qui ont pu être contenues. Une place particulière sera donnée aux notions de « contrat narcissique » (Aulagnier), de transmission, d’aliénation et d’« ordre mobile » (Goethe) dans une réflexion en commun dont l’objet principal est de convoquer l’historique pour analyser le présent.
Inscription :
Pour participer écrire aux responsables par mail.
Commentaires :
Ce séminaire est commun au IVème Groupe et à l’Association Internationale Interactions de la Psychanalyse. L’adhésion à l’une ou l’autre de ces associations est nécessaire pour y participer.