Séminaires et cycles 2023-2024
et la formation en psychanalyse
Secrétaires :
M. Aguera, S. Cognet, R. Dubanchet, E. Julliand, J.-L. Serverin
La première des trois séquences du cycle se tiendra le Samedi 25 novembre 2023 de 14h à 17h. Les deux autres dates retenues sont le samedi 23 Mars 2024 et le samedi 22 Juin 2024
Secrétaires :
Contacts :
Marie AGUERA Tél. : 04 72 50 87 76 – Courriel : [email protected]
Sylvie COGNET Tél. : 04 78 24 26 18 - Courriel : [email protected]
Robert DUBANCHET Tél. : 04 72 41 82 77 - Courriel : [email protected]
Éric JULLIAND Tél. : 06 30 75 92 10 - Courriel : [email protected]
Jean-Louis SERVERIN Tél. : 04 78 65 98 32 - Courriel : [email protected]
Réunions :
Mairie du 6ème, 58 rue de Sèze 69006 Lyon, Grande Salle des Beaux Arts.
Argument :
CYCLE 2023 - 2024 - LYON
Notre premier invité sera
Alain Ferrant, psychanalyste, membre titulaire de la S.P.P.
Les noms des prochains intervenants pressentis vous seront communiqués lors de la première séance du cycle.
ARGUMENT
Nous vous invitons à penser les enjeux transférentiels logés au sein des trois espaces que sont, la transmission, la filiation et la formation en psychanalyse : telle est l’ambition de ces rencontres.
Au décours d’une conversation, quand on interrogea J.C. Rolland sur l’avenir de la psychanalyse, il répondit sans hésitation : « On ne pourra pas s’en passer parce que c’est la seule solution ». Phrase radicale dans sa formulation mais qui mérite un long développement.
L’analyse est issue d’une rencontre entre deux personnes qui ne font qu’une chose ils se parlent, selon la formulation de Freud lui-même, ne faisant pas cas à cet endroit du travail de l’interprétation de part et d’autre du divan.
La rencontre d’un patient avec un analyste est donc une expérience singulière et irremplaçable, mais difficile à transmettre comme telle, puisqu’elle est la rencontre des inconscients au sein du travail de la cure. Impossible à objectiver et à restituer comme telle, c’est aussi son point de fragilité, contrairement à la théorie qui elle, bénéficie du support du corpus métapsychologique équivalent d’un savoir, quand bien même serait-il inachevé.
Les conflits autour de la transmission tiennent peut-être à ce clivage freudien existant depuis l’origine visant à limiter les dérives possibles à la survenue des transferts, signant l’écart entre expérience et métapsychologie. (Si le pluriel est utilisé pour les transferts, il conviendrait peut-être aussi de l’appliquer pour chacun des termes de notre intitulé)
Ce clivage échoue cependant à limiter les dérives issues des transferts pour ceux qui s’engagent dans la formation analytique car elles peuvent se fixer sur d’autres figures, on retrouve ici des enjeux institutionnels qui viennent s’acter dans d’autres modalités représentatives.
Arrivent donc la question de filiation et d’appartenances claniques au sein des groupes institutionnels qui agitent les échanges de façon passionnelle, plaçant le devenant analyste face à un paradoxe : celui d’une institution devant respecter la subjectivité de chacun, et la tentation de s’affilier pour faire groupe.
La proposition de ce séminaire vient aussi dans le contexte d’une époque, la nôtre qui est aux prises avec des questions cruciales : guerres, épidémies, crises sociétales et écologiques.
L’humain semble être menacé par une technologie qui le sert mais le dépasse quant aux risques de désubjectivation qui l’accompagnent. (L’être robot selon les termes de Nathalie Zaltzman) Comment ne pas penser en tant qu’analystes que les revendications identitaires cachent aussi la crainte de la disparition du sujet dont les philosophes avaient annoncé la mort dès les années soixante ? Annonce largement exagérée, bien sûr !
Notre hypothèse est que l’espace de la cure représente une issue possible aux impasses contemporaines dans lesquelles l’humain en tant que sujet se débat. Pourquoi dès lors convoquer nos expériences de la cure au sein de la transmission ? Peut-être par goût de la prolongation des échanges avec des collègues dont les parcours singuliers organisent avec nous depuis longtemps des compagnonnages fructueux autour de ces thèmes signant l’attachement du Quatrième Groupe au pluri référentiel et à l’inter analytique.
BIBLIOGRAPHIE INCOMPLETE
M. Enriquez, « On forme un analyste », Nouvelle Revue de Psychanalyse, n°20, Gallimard, 1979
J. Félician, Clinique de la servitude, Campagne Première, 2007
F. Gantheret,, « Transmission et transfert en psychanalyse : le vecteur de la sensualité », Villa Gillet, Cahier n• 10, Éditions Circé, 1999
W. Granoff, dans Le désir d’analyse, deuxième partie, Denoël
O.F. Kernberg, « Trente méthodes pour détruire la créativité des psychanalystes », RFP 4/1997
M. Safouan, Jacques Lacan et la question de la formation des analystes, Hermann, 2021
C. Stein, « En quel lieu, dans quel cadre, à quelles fins, parler de ses patients », dans les Etudes freudiennes, n° 31, mai 1989
J-.P. Valabrega, La formation du psychanalyste, Payot, 1994
J.-P. Winter, Transmettre (ou pas), Albin Michel, 2012
N. Zaltzman, « Vocation analytique et problématique mélancolique », Topique, n°30, 1982
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Revue Actes du Quatrième Groupe, n° 9, Destins d’un idéal, (deuxième partie) In Press, 2020
Revue Le Coq-Héron, Quelle transmission en psychanalyse ? n° 200, Eres, 2010
Inscription :
Pour des questions d’organisation, le nombre de places étant limité à une cinquantaine de participants, il est conseillé de s’inscrire pour l’année auprès de la secrétaire du Quatrième groupe, Valérie Nobimé (quatriè[email protected]). L’entrée sera libre pour les non-inscrits, dans la mesure des places disponibles.
Les inscrits recevront le texte d’Alain Ferrant mis à la discussion afin de préparer des questions, et développer leurs réflexions. Nous souhaitons que chacun puisse participer à la discussion en sortant si possible du format convenu de la conférence.
Jean-François Chiantaretto
Le troisième ou quatrième vendredi du mois de 21h à 23h
Secrétaires :
Jean-François Chiantaretto, Tél : 06 74 05 20 95, Courriel : [email protected]
Réunions :
Local du IVème Groupe : 8 rue Eugène Varlin 75010 PARIS
Argument :
Depuis Freud, la question se pose, tant des rapports de la psychanalyse et de la création littéraire que des conditions de possibilité d’une lecture impliquée – et non appliquée – des œuvres. Mais une autre question s’impose aux héritiers.
Freud crée la psychanalyse en l’écrivant, en même temps qu’il s’institue comme psychanalyste premier. Mais qu’en est-il pour nous de l’écriture, de l’écriture inspirée et/ou appelée par notre expérience d’analyste ?
Que le motif de l’écriture soit ou non explicitement rattaché à une cure, que se passe-t-il entre la cure et l’écriture ? Qu’est-ce qui se perd, se transforme ou se crée ?
Ce séminaire s’adresse à tous les analystes qui s’interrogent sur leur recours à l’écriture, de la « simple » prise de notes à toutes les autres modalités.
Chaque réunion s’organisera autour de l’exposé d’un invité, du Quatrième Groupe ou d’une autre société. Les invités cette année sont : Laurent Danon-Boileau, Francis Drossart, Georges Gaillard, Pascal Herlem, Nathalène Isnard-Davezac, Yves Lugrin, Philippe Porret, Jean-Yves Tamet.
Inscription :
Une inscription préalable par courriel est requise : [email protected]
Ghyslain LÉVY
3eme mardi du mois à 21h
Secrétaires :
Ghyslain LÉVY, Tél. : 01 46 34 59 74, Courriel : [email protected]
Réunions :
Local du IVème Groupe : 8 rue Eugène Varlin 75010 PARIS
Argument :
Nous donnerons priorité aux travaux proposés par les participants du séminaire, tout en faisant une large place à la discussion et au débat avec des invités, à partir de leurs livres ou articles. Les textes sont communiqués préalablement aux participants.
Inscription :
Le groupe est ouvert. Pour s’inscrire, prendre contact avec le secrétaire.
Commentaires :
La reprise pour la rentrée 2023-2024 se fera le 3ème mardi du mois de septembre.
Jean-François CHIANTARETTO, Yves LUGRIN
1er mercredi du mois à 21h
Secrétaires :
Jean-François CHIANTARETTO, Tel. : 06 74 05 20 95, Courriel : [email protected]
Yves LUGRIN, Tel. : 06 25 15 65 95, Courriel : [email protected]
Réunions :
Local du IVème Groupe : 8, rue Eugène Varlin 75010 PARIS
Argument :
« Se construire un passé » : ce texte de Piera Aulagnier se situe bien au-delà d’une théorie du pubertaire. Il présente certes une théorie inédite de l’enjeu psychique premier de l’adolescence, à savoir l’articulation de deux tâches : l’instauration d’une permanence identificatoire, la mise en place à partir du passé des « possibles relationnels ». Mais cette théorie engage toute la métapsychologie du Je proposée par Piera Aulagnier, qui fait de son œuvre un recommencement majeur dans l’histoire de la psychanalyse.
La construction du passé comme source du futur : dans le prolongement de Ferenczi, Piera Aulagnier donne toute sa place à l’infans et à l’infans dans l’adulte. Cette perspective engage un renouvellement de la métapsychologie freudienne, notamment en reprenant la question du refoulement sous l’angle de l’écriture : le Je comme écriture des possibles à partir d’un « fonds de mémoire ». Elle engage aussi un renouvellement de la pratique psychanalytique, dans l’approche des fonctionnements non névrotiques.
Le séminaire s’organisera autour des exposés d’analystes du Quatrième Groupe et de la SPF, qui proposeront leur lecture du texte. Les analystes invités cette année sont : Catherine Even-Le Berre, Janine Filloux, Evelyne Gosse-Oudard, Daniel Koren, Jean-Pierre Marcos, Jean Peuch-Lestrade et Sylvie Sesé-Leger.
Inscription :
Pour s'inscrire, prendre contact avec les secrétaires
Jean-François CHIANTARETTO, Jean-Michel HIRT, Olivia TODISCO
Les samedis 16 décembre 2023, 3 février et 27 avril 2024 de 14h à 17h
Secrétaires :
Secrétaires :
Jean-François CHIANTARETTO
Tél. : 06 74 05 20 95
Courriel : [email protected]
Jean-Michel HIRT
Tél. : 06 81 37 18 17
Courriel : [email protected]
Olivia TODISCO
Tél: 06 80 26 80 90
Courriel : [email protected]
Réunions :
Local du Quatrième Groupe-OPLF 8, rue Eugène Varlin, 75010 PARIS (code 13 B 89) Entrée fond de cour à gauche
Argument :
Autant le mot « amour » est chez Freud « au principe de nos discussions et de nos exposés scientifiques », autant le mot « intime » n’apparaît guère dans son œuvre.
Peut-être n’est-ce pas étranger au statut d’un troisième mot, « l’âme », qu’il ne cesse d’employer.
Interroger l’usage de ces trois mots dans nos cheminements analytiques et dans ce que le texte freudien porte d’intime à travers ses références à la littérature, telle sera notre ambition.
Ce séminaire propose à des psychanalystes du Quatrième Groupe et de l’APF de partager ces questions dans le rapport que chacune et chacun entretient avec la pratique psychanalytique, l’écriture et la métapsychologie
Inscription :
Pour toute nouvelle inscription, contacter les secrétaires.