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    Articles

    DOLLÉ-MONTGLOND B., Prendre la mesure de sa condition d'humain in , ouvrage collectif, sous la direction de G. Lévy. Co-auteurs : J-J. Barreau, G. Bazalgette, M. Bonnet, R. Colin, E. Corin, B. Defrenet, B. Dollé-Monglond, G. Guyomard, J-M. Hirt, R. Major, G. Stephanatos, F. Villa, E. Weil. L'esprit d'insoumission - Réflexions autour de la pensée de Nathalie Zaltzman, 29 à 51, Paris, Campagne Premiere, 2011
    Résumé :
    Cet article est paru dans l'ouvrage collectif "L'esprit d'insoumission".
    ( Présentation détaillée en cliquant sur le lien)

     

    BAZALGETTE G., La subversion hystérique in , ouvrage collectif, sous la direction de G. Lévy. Co-auteurs : J-J. Barreau, G. Bazalgette, M. Bonnet, R. Colin, E. Corin, B. Defrenet, B. Dollé-Monglond, G. Guyomard, J-M. Hirt, R. Major, G. Stephanatos, F. Villa, E. Weil. L'esprit d'insoumission - Réflexions autour de la pensée de Nathalie Zaltzman, 119 à 139, Paris, Campagne Premiere, 2011
    Résumé : Cet article est paru dans l'ouvrage collectif "L'esprit d'insoumission".
    ( Présentation détaillée en cliquant sur le lien)


     

    DEFRENET B., L'un et l'autre avec/contre l'un ou l'autre in , ouvrage collectif, sous la direction de G. Lévy. Co-auteurs : J-J. Barreau, G. Bazalgette, M. Bonnet, R. Colin, E. Corin, B. Defrenet, B. Dollé-Monglond, G. Guyomard, J-M. Hirt, R. Major, G. Stephanatos, F. Villa, E. Weil. L'esprit d'insoumission - Réflexions autour de la pensée de Nathalie Zaltzman, 75 à 89, Paris, Campagne Premiere, 2011
    Résumé : Cet article est paru dans l'ouvrage collectif "L'esprit d'insoumission".
    ( Présentation détaillée en cliquant sur le lien)

     

    BONNET M., Mort où est ta victoire ? in , ouvrage collectif, sous la direction de G. Lévy. Co-auteurs : J-J. Barreau, G. Bazalgette, M. Bonnet, R. Colin, E. Corin, B. Defrenet, B. Dollé-Monglond, G. Guyomard, J-M. Hirt, R. Major, G. Stephanatos, F. Villa, E. Weil. L'esprit d'insoumission - Réflexions autour de la pensée de Nathalie Zaltzman, 175 à 201, Paris, Campagne Premiere, 2011
    Résumé : Cet article est paru dans l'ouvrage collectif "L'esprit d'insoumission".
    ( Présentation détaillée en cliquant sur le lien)

     

    STEPHANATOS G., Se construire la réalité du point de vue de Thanatos in , ouvrage collectif, sous la direction de G. Lévy. Co-auteurs : J-J. Barreau, G. Bazalgette, M. Bonnet, R. Colin, E. Corin, B. Defrenet, B. Dollé-Monglond, G. Guyomard, J-M. Hirt, R. Major, G. Stephanatos, F. Villa, E. Weil. L'esprit d'insoumission - Réflexions autour de la pensée de Nathalie Zaltzman, 203 à 220, Paris, Campagne Premiere, 2011
    Résumé : Cet article est paru dans l'ouvrage collectif "L'esprit d'insoumission".
    ( Présentation détaillée en cliquant sur le lien)

     

    COLIN R., Nihilisme et régression in , ouvrage collectif, sous la direction de G. Lévy. Co-auteurs : J-J. Barreau, G. Bazalgette, M. Bonnet, R. Colin, E. Corin, B. Defrenet, B. Dollé-Monglond, G. Guyomard, J-M. Hirt, R. Major, G. Stephanatos, F. Villa, E. Weil. L'esprit d'insoumission - Réflexions autour de la pensée de Nathalie Zaltzman, 239 à 267, Paris, Campagne Premiere, 2011
    Résumé : Cet article est paru dans l'ouvrage collectif "L'esprit d'insoumission".
    (Présentation détaillée en cliquant sur le lien)

     

    BARREAU J-J., Don Juan et l'esprit de la mort in , ouvrage collectif, sous la direction de G. Lévy. Co-auteurs : J-J. Barreau, G. Bazalgette, M. Bonnet, R. Colin, E. Corin, B. Defrenet, B. Dollé-Monglond, G. Guyomard, J-M. Hirt, R. Major, G. Stephanatos, F. Villa, E. Weil. L'esprit d'insoumission - Réflexions autour de la pensée de Nathalie Zaltzman, 141 à 157, Paris, Campagne Premiere, 2011
    Résumé : Cet article est paru dans l'ouvrage collectif "L'esprit d'insoumission".
    (Présentation détaillée en cliquant sur le lien )


     

    MIJOLLA-MELLOR S., La stabilité dans l'ouverture comme sublimation in Topique n°114, La stabilité dans l'ouverture comme sublimation-L'Autochtonie,, page 51 à 58, Le Bouscat,, L'Esprit du Temps, 2011

     

    BONNET M., Dialogue entre objectivation et subjectivation dans la clinique de la folie in Le Coq-héron 206, Dialogue entre objectivation et subjectivation dans la clinique de la folie – Prendre soin, 80 à 97, Toulouse, érès, 2011
    Résumé : L’auteur expose tout d’abord une Nouvelle clinique qui ouvre sur la définition comparée et dialogique des concepts d’objectivation et de subjectivation. Les traces de leur dialogue sont repérées dans le courant d’analyse institutionnelle en psychiatrie. Un autre angle de vue concerne les rapports entre société et folie. Deux thèses différentes sont alors retenues : celle de l’enfermement du fou et celle de sa prise en considération. Dans le propos final, les conséquences de la crise actuelle des processus de subjectivation sont esquissées. Il ressort de cet ensemble l’impérieuse nécessité de faire vivre des espaces de paroles tant duels que collectifs permettant de définir des points de repères de la tiercéité.
    Mots clés : analyse institutionnelle, démocratie, folie, nouvelle objectivation, subjectivation, institution psychiatrique, espaces de parole, tiercéité

     

    KAMIENIAK J.P., Freud, la psychanalyse et la littérature in Le Coq-héron 2011/1 - Les psychanalystes et leurs écrivains : un maillage intime - n° 204, p. 64-73, Toulouse, Erès, 2011
    Résumé : Freud était fin lettré et grand lecteur. La littérature occupe, en effet, une place de choix dans les plaisirs de l’homme et la curiosité du chercheur. Le génie viennois la considérera d’ailleurs comme une alliée précieuse quant à la compréhension des processus psychiques qui président à l’élaboration du rêve, avant que d’en faire – en tant que production – l’objet même de ses investigations, la resituant à sa juste place en regard de la science nouvelle. Aussi cette réflexion entend-elle retracer les grandes lignes de ce trajet freudien, qui mêle au bonheur de la lecture l’acuité de la découverte.
    Mots clés : affect, désir, inconscient, interprétation, littérature, processus, rêve, surréalisme, texte, formation de compromis

     

    KAMIENIAK J.P., L’oreille de Freud in Le Coq-héron 2011/4 - Paul Roazen : un historien de la psychanalyse - n°207, p. 128-133, Toulouse, Erès, 2011
    Résumé : Si Freud a pu être sensible à la musique, il n’en a pas moins témoigné ouvertement d’une réelle défiance, allant jusqu’à se proclamer ganz unmusikalisch. Ce paradoxe trouve cependant sa résolution dans la découverte de la source de cette prétendue surdité sélective, en l’occurrence cette séduction maternelle précoce dont a été l’objet le petit Sigmund et que lui révèle son autoanalyse, le conduisant à éviter désormais tout ce qui la rappelle?: ici, la musique.
    Mots clés : Berceuse, mère, musique, oreille, séduction, voix

     

    MOREAU RICAUD M., Eugénie Sokolnicka et Marie Bonaparte in Topique n°115, Sigmund et Anna Freud -, 82 à 92, Le Bouscat,, L'Esprit du Temps, 2011
    Résumé : Marie Bonaparte, arrière-petite-nièce de Napoléon, que son milieu aristocratique ne destinait pas à devenir psychanalyste, est une figure incontournable de la psychanalyse en France. Représentante de Freud et de la psychanalyse laïque, elle est traductrice de Freud, auteur d’une œuvre, mécène du mouvement analytique et par son statut d’Altesse Royale, protectrice de Freud, le sauvant de la mort en facilitant son exil à Londres devant la menace nazie. Elle joue aussi un rôle important dans la première scission de la psychanalyse en France (1953).
    Mots clés : Première psychanalyste d’enfants, Heuyer, Complexe de masturbation , Doctoresse Sophroniska de Gide

     

    DROSSART F., Les pulsions épistémophiliques à l'oeuvre dans les techniques de procréation médicalement assistée in Topique 116, Les pulsions épistémophiliques à l'oeuvre dans les techniques de procréation médicalement assistée-Transmission de vie, 17 à 27, Le Bouscat, , L'Esprit du Temps, , 2011
    Mots clés : Pulsions épistémophiliques, Désir de connaissance, Procréation médicalement assistée, Sexualité, Infertilité, Bioéthique

     

    FOGNINI M., Entrelacs d’ « onirismes narratifs » (édito) in Le Coq-Héron n° 204, 2011, LES PSYCHANALYSTES ET LEURS ECRIVAINS : UN MAILLAGE INTIME (direction du n°), Ramonville Saint-Agne, Erès, 2011

     

    FOGNINI M., Les forces émotionnelles des groupes selon Bion in Le Coq-Héron n° 205, 2011, PSYCHANALYSE POLITIQUE ET SOCIETE 2, p.128-140, Ramonville Saint-Agne, Erès, 2011
    Résumé : Ce texte résume les différents concepts de Bion issus de ses observations faites à partir de petits groupes de soldats traumatisés dont on lui avait confié le soin ; concepts et observations qui seront étendus ensuite à différents petits groupes thérapeutiques. Parvenu à l’observation que « l’individu est un animal de groupe en conflit à la fois avec le groupe et avec les aspects de sa personnalité qui constituent sa “socialité” » et que « l’individu aux prises avec les complexités de la vie de groupe a recours, au moyen d’une régression parfois massive, à des mécanismes […] caractéristiques des premiers stades de la vie mentale », Bion décrit cinq types de groupes, dont trois d’entre eux sont régis instinctivement par des impulsions émotionnelles irrépressibles générant dépendance, attaque-fuite ou couplage en leur sein. Les deux autres, bien que non dépourvus d’émotions, s’appuient d’abord sur le principe de réalité pour s’organiser et fonctionner. La difficulté de tous ces groupes réside dans leur confrontation aux idées nouvelles et au changement.
    Mots clés : petits groupes, impulsions émotionnelles primitives, angoisses psychotiques, réactions groupales défensives, phénomènes protomentaux, intolérance à la frustration et à la réalité, mentalité et culture groupales, présupposés de base, groupes à présupp

     

    DOLLÉ-MONGLOND B., in Figures de la psychanalyse - Jouissances de la mère n° 22, 2011/2, Deux destins séparés ? , p. 47 - 53, Toulouse, Érès, 2011
    Résumé :

    Mon propos est de poser une coexistence sous tension du être mère et être femme, telle une problématique inscrite au sein d’une transmission reposant sur des éléments de nature hétérogène,  hypothèse d’une dualité à l’œuvre qui renvoie à une ambivalence originaire où à un au-delà de l’ambivalence qui signe sa défaite et interroge sur la pulsion de destruction.

    Mots clés : Force de l’archaïque, emprise psychique, mère infanticide, transmission transgénérationnelle

     

    CHARTIER J.P., Petits meurtres en famille in Psychanalyse et Criminologie in Topique n°117, Petits meurtres en famille, p.179-185, Le Bouscat, L'Esprit du temps, 2011
    Résumé : Les parents martyrs existent, insultés, menacés, battus et terrorisés par leurs enfants mineurs. Quels drames anciens font de ces adolescents des tortionnaires de leur famille ? L’auteur propose des explications d’abord psychosociologiques puis psychanalytiques, pensant que ce phénomène de parents martyrs serait un avatar des processus d’incestualité qui mettent à mal la famille aujourd’hui.
    Mots clés : Famille, Adolescence, Transgression, Délinquance

     

    MIJOLLA-MELLOR S. DE, Logique juridique et logique psychanalytique, une possible rencontre ? in Psychanalyse et Criminologie in Topique n°117, Logique juridique et logique psychanalytique, une possible rencontre ?, p.187-196, Le Bouscat, L'Esprit du temps, 2011
    Résumé : Contrairement au psychologue ou au psychiatre, ce n’est pas dans l’espace de l’expertise que le psychanalyste peut apporter au juriste des éléments de réflexion mais dans l’interrogation portée en amont plus profondément sur les principes fondamentaux du droit. En soulignant la portée de leur dimension inconsciente, la psychanalyse peut aussi et a pu attirer l’attention sur les risques, encourus au cours du procès, d’une erreur d’appréciation des faits.
    Mots clés : Droit, Procès, Victime, Anthropologie juridique

     

    DROSSART F., « Il était une fois... Jack l’Éventreur » in Psychanalyse et Criminologie in Topique n°117, « Il était une fois... Jack l’Éventreur », p.155-161, Le Bouscat, L'Esprit du temps, 2011
    Résumé :

    À partir de l’histoire et du mythe de Jack l’Éventreur, nous essaierons de montrer que, par-delà la « libération des forces pulsionnelles » le plus souvent invoquée, le « serial killer » poursuit un véritable dessein qui n’est rien moins que de mettre au point (avec souvent de savantes et progressives améliorations) un véritable « appareil à détruire la pensée de l’autre » (attaques contre les liens, fonction anti– C au sens de Bion). Cet appareil lui permet efficacement de maintenir un semblant d’intégrité psychique qui fait de lui un être apparemment normal. De ce point de vue, de par le clivage ainsi instauré, l’auteur de meurtres en série est celui d’un véritable récit dont la fonction déstabilisatrice, quant à ceux à qui il s’adresse, est exactement inverse de celle que l’on reconnaît aux contes de fées.

    Mots clés : Serial killers, Criminologie, Contes de fées, Appareil à penser (Bion) , Destructivité

     

    DOLLÉ-MONGLOND B., Une place à part in Libres cahiers pour la psychanalyse, n°23, Printemps 2011, Transferts d'amours, p.135-149, Paris, In Press, 2011

     

    EVEN-LE-BERRE C., En chemin groupal : à la recherche de la figure du tiers in Actes du colloque disponibles à l'I.F.A.G.P., Comment penser les groupes thérapeutiques, p.37-51, PARIS, Institut Français d'Analyse de Groupe et de Psychodrame - Paris., 2011
    Résumé :

    Au cours de cet exposé clinique, nous pourrons voir combien l’unité narcissique d’un jeune patient de 7 ans (Noé) se trouve mise en danger par l’effraction, la trop grande quantité d’excitation que représente pour lui une expérience en classe de CP et comment, impuissant à maintenir une unité de lui-même, il devient alors déliquescent. Envahi par une excitation dont il ne parvient pas à se dégager, à laquelle il n’arrive pas à donner une représentance autre que celle d’un monde des abeilles, il s’épuise et s’effondre.
    Après trois tentatives dans trois écoles différentes, il est déscolarisé.
    Il s’agit d’un enfant qui a bien investi les règles du langage, mais qui, à cause du saut qu’il a opéré trop précocement dans une langue technique, le langage des sciences de la nature, la langue de la mère, n’a pas pu établir des liens suffisants avec des représentants affects, des représentants proches du corps et de la sensorialité. Son langage très élaboré, trop élaboré, n’est pas suffisant pour contenir les afflux pulsionnels de l’intérieur et de l’extérieur et c’est en quelque sorte, un symbolique trop secondarisé qu’il a trop tôt développé en lien à une mère pour laquelle il incarne, seulement le double et le fantôme de l’objet de passion, un objet sacralisé perdu pour elle, à jamais.
    Noé
    intégrera un groupe de psychodrame avec des enfants beaucoup plus déficitaires et, nous pourrons entrevoir comment, il lui sera dès lors possible de s’abandonner à la régression dans un travail de co-construction sous l’égide du principe de plaisir avec les autres. Ce dispositif et la nature même du groupe lui permettront des régressions de pensée tout à fait étonnantes. Il proposera des thèmes, au fur et à mesure beaucoup moins structurés, jusqu’à mettre en scène un jeu où il n’y aura pratiquement plus aucun mot, mais seulement des onomatopées. Il deviendra rapidement le pourvoyeur de thèmes, de mots, de représentations, tout en donnant corps à ce groupe d’enfants, tout en les captivant.
    Pour cet enfant qui n’est pas en mesure de construire ni ses propres limites subjectives ni son identité sexuelle, l’espace psychodramatique se présentera comme un espace où les processus tertiaires pourront commencer à se mettre en place, permettant alors une meilleure circulation entre les mots du langage technique qui constitue sa pensée et les mots du corps. On percevra dans un premier temps le déploiement d’un gros travail de symbolisation primaire où se trouveront reliées des traces sensorielles du contact avec l’objet, des traces motrices, des éléments sonores. Puis, on assistera à un début de construction des limites du moi avec notamment, comment ce qui pouvait apparaître comme une théorie délirante sur l’origine se modifiera pour tenter progressivement de devenir une théorie sexuelle infantile partageable, en intégrant des éléments nouveaux comme : la castration symbolique, l’interdit ainsi qu’une tiercéïté plus élargie.
    Pour évoquer la parole de Jacqueline Falguière, cet espace analytique groupal se
    révélera pour Noé : « Champ d’expression à l’inattendu, l’inexploré, l’irreprésenté, révélant des empreintes primitives inaccessibles à d’autres systèmes de pensée et d’expression ».

    Article disponible dans les " Actes du colloque de l'I.F.A.G.P., Comment penser les groupes thérapeutiques, p.37-51, PARIS, Institut Français d'Analyse de Groupe et de Psychodrame, 2011".
    IFAGP (Institut Français d'Analyse de Groupe et de Psychodrame, 12 rue Emile Deutsch de la Meurthe - 75014 Paris -  01.45.88.23.22 - http://www.ifagp.fr/)

     

     

    DROSSART F., L’écrivain martyr dans le Léviathan de Paul Auster in Topique 113, Le Martyre, 149 à 159, Le Bouscat, L'Esprit du Temps, 2011
    Résumé :

    Le roman Léviathan de Paul Auster illustre de façon saisissante la manière dont l’écrivain, confronté à la destructivité et à la terreur sans nom véhiculées par le monde contemporain, trouve une issue sublimatoire au prix d’un clivage de sa personnalité. Ici, en l’occurrence, entre le premier écrivain, le narrateur (Peter) et son double (Ben), écrivain qui renonce à l’écriture pour se lancer dans l’action terroriste qui le conduira à la mort. La trajectoire de Ben, par un jeu hallucinant d’identifications projectives en cascade, étant infléchie par la mauvaise rencontre du terroriste Dimaggio, lui-même identifié (à moins qu’il ne soit un agent provocateur du FBI ?) au sujet de sa thèse d’Histoire, l’anarchiste Berkman. Le drame de la pensée concrète schizophrénique et de l’échec de la sublimation, trouve ici une résolution partielle, au prix du clivage de la personnalité de l’auteur entre ses parties détruites (Ben) et survivantes (Peter).

    Mots clés : Destructivité, Équation symbolique, Identification projective, Sublimation, Terreur sans nom

     

    MIJOLLA-MELLOR S., D’une guerre à l’autre : le sacrifice in Topique 113, Le Martyre, 213 à 220, Le Bouscat, L'Esprit du Temps, 2011
    Résumé : La mort héroïque est une « anti-mort » qui est vainqueur de la mort parce qu’elle lui impose un sens qu’elle n’aurait pas d’elle-même. La sublimation de ceux qui s’y engagent leur offre le sentiment de vivre une aventure humaine qu’aucune activité ne pourrait leur offrir et s’inscrit non pas dans le renoncement et la perte mais au contraire dans le gain de sens
    Mots clés : Sacrifice, Martyrs, Héroïsme, Patrie, Partisan

     

    G. GAILLARD, « Tolérer l'effraction, travailler à inclure » in Cliopsy - Revue en ligne n°5 , p.7-24, 2011

     

    G. GAILLARD, « Écriture autobiographique, traumatisme et auto-engendrement. Annie Ernaux et "L'événement" », in Chouvier B. et Brun A. [dir.], Les enjeux psychopathologiques de l’acte créateur, p. 229-248, Bruxelles, De Bœck, 2011

     

    C.DEFERNAND ET G.COTTE, "Trois dimensions du trauma dans la cure analytique" in Les 10 ans du collectif Abbevillois, p.40-45, Le Collectif Abbevillois, 2011

     

    BEN BACHIR N., Ouverture d'une rencontre in Le Coq-héron 204, Les psychanalystes et leurs écrivains : un maillage intime, 18 à 19, Toulouse, Érès, 2011
    Résumé : L’auteur reprend l’introduction qu’il avait prononcée à Annecy en insistant sur la dimension de rencontre transférentielle entre l’analyste et le texte. De celle-ci surgissent des transformations témoignant des qualités inconscientes du texte dont les résonances chez le lecteur entraînent, au gré de la lecture, de véritables transformations psychiques. Au sein de la séance, mais aussi dans l’incessante construction de l’identité d’analyste, les textes littéraires se muent en véritables objets analytiques, parfois capables de fournir des concepts fondamentaux, à l’instar du complexe d’Œdipe issu de la pièce éponyme de Sophocle.
    Mots clés : inconscient, texte, transfert, construction

     

    ALPHANT M., De la lecture à l'analyse in Le Coq-héron 204, Les psychanalystes et leurs écrivains : un maillage intime, 20 à 24, Toulouse, Érès, 2011
    Résumé : L’auteur évoque le parcours ayant animé l’écriture de son livre Petite nuit. Elle n’a pas eu, à l’origine, un objectif de récit de cure, mais au fil du texte, l’écrit s’est profilé comme celui de « l’écrivain et son analyste » en s’en révélant un moteur latent. Son livre est devenu le carrefour de deux lieux psychiques : la lecture et l’analyse. L’enquête intime de l’auteur décrit l’évolution énigmatique du surgissement de situations de lectures ressassées dans la mémoire, du rôle addictif et étrange des livres dans le cours de sa vie, ainsi que celui de certaines surprenantes amnésies. Peu à peu l’analyste a surgi dans l’écriture, avec sa ponctuation d’écoute faisant holding, permettant à l’écrivain de reconnaître et nommer la fonction très profonde de la lecture dans son histoire et sa vie psychique.
    Mots clés : petite nuit, mémoire de lecture, bibliopathie, addiction à la lecture, ressassements, rôle des livres dans une vie, enquête privée, souvenirs-écrans, souvenirs énigmatiques, amnésie, étrangeté, portage, holding, espace transitionnel, consolation, Win

     

    HERLEM P., Raymond l'Angoisse : Penser avec Queneau in Le Coq-héron 204, Les psychanalystes et leurs écrivains : un maillage intime, 25 à 32 , Toulouse, Érès, 2011
    Résumé : Dans son travail de pensée, l’analyste utilise la métapsychologie qu’il a élaborée au fil de son expérience théorico-clinique. De multiples éléments entrent dans la composition de cette métapsychologie, dont des modèles théoriques, des concepts, mais aussi des éléments littéraires. Ainsi l’analyste peut-il être amené à penser la clinique qu’il a à connaître au moyen de l’œuvre littéraire : l’analyste entretient avec « son » écrivain une relation de pensée, de développement d’une élaboration, de telle sorte que l’objet littéraire devient un objet psychanalytique. Raymond Queneau et son œuvre en constituent ici un exemple éprouvé.
    Mots clés : métapsychologie, objet littéraire, objet psychanalytique, penser la clinique, Raymond Queneau, ontalgie, Jean-Paul Valabrega

     

    REY M., Une lecture de Rainer Maria Rilke in Topique 204, Les psychanalystes et leurs écrivains : un maillage intime, 33 à 39, Toulouse, Érès, 2011
    Résumé : La voyance, au cœur de la parole de la poésie et de la cure, est faite de regard et d’hallucination ; elle est vacillation, non seulement certitude. Avec l’Ouvert, Rilke nous rappelle qu’elle n’est pas seulement présentification d’objets et de relations, mais d’espaces. L’expérience dont il témoigne en poésie est une expérience première/limite, proche de celles qui donnent encore sa spécificité au travail psychanalytique au-delà de toute thérapie. Mais en poésie comme dans la cure, suffit-il, comme il l’écrit aussi, de nommer les choses du quotidien pour faire face à la terreur, de louer à l’Ange le monde et non pas l’indicible ? C’est là un retournement paradoxal du poète : ailleurs, il remarquait au contraire que notre regard ne faisait face qu’au monde, ce périssable où Narcisse se dilue et se perd dans son reflet au lieu de se contenir dans le vent de l’Ouvert et que nous tournions le dos à cet Espace inconnu, celui de l’Ange, mais qui, de tous ses yeux, voit la bête, elle que nous guettons et observons pour cela à quoi nous n’avons pas accès.
    Mots clés : Rilke, ouvert, narcissisme, risque, espace, poésie, dicible, animal, voyance

     

    PACCOUD O., En chemin avec André du Bouchet "Sur une faille soi-même, s'il se peut, avoir pied". in Le Coq-héron 204, Les psychanalystes et leurs écrivains : un maillage intime, 40 à 47, Toulouse, Érès, 2011
    Résumé :

    À partir du thème proposé (« le psychanalyste et son écrivain »), l’auteur témoigne de sa rencontre avec le poète André Du Bouchet. Poursuivant un dialogue entamé de longue date avec le poète, l’auteur met d’entrée en question l’idée d’une lecture psychanalytique du texte littéraire : lecture qui traiterait exclusivement le texte à la manière d’un symptôme, en proposant des interprétations « sur » le texte. Le présent article tente de faire éprouver, dans la rencontre du texte poétique, les limites d’une telle méthode, de faire saillir les points de basculement où l’analyste, destitué de sa place d’interprète, se fait soudain interpréter, jouer, bousculer par une langue qui semble échapper à sa symptomatologie, trouve des « solutions de langue » inédites. L’analyste lecteur sera particulièrement sensible à une poésie qui se propose de « transmutter le terrible et l’intolérable en fraîcheur ».

    Mots clés : André Du Bouchet, poésie/psychanalyse

     

    LÉVY G., Les cris vains du psychanalyste ou le livre encrypté in Le Coq-héron 204, Les psychanalystes et leurs écrivains : un maillage intime, 48 à 55, Toulouse, Érès, 2011
    Résumé : L’intitulé paradoxal « Le psychanalyste et son écrivain » pose plus globalement la question de ce qu’on pourrait appeler le sujet écrit. Qu’en serait-il d’un processus analytique de construction subjective analogiquement pensé comme un processus de lecture, plus précisément d’autolecture, de lecture d’un soi qui se déchiffrerait à partir d’un texte palimpseste, livre secret, encrypté, à partir duquel le sujet « aurait été écrit » ? Le lecteur serait un sujet en devenir qui, comme l’analysant en séance, ferait de la parole à l’œuvre, ou de l’écriture devenue acte de parole, l’opérateur d’une transformation intérieure fondamentale. Retrouvant la fonction déliante de la parole au vif de l’analyse, dé-lire le texte écrit renvoie à la violence dévoilante de la littérature, et vient éclairer autrement les relations complexes que celle-ci entretient avec la psychanalyse, en particulier la poétique littéraire de la langue analytique. Philippines, le dernier livre de Hélène Cixous, fonctionne ici comme ce texte encrypté qui fait soudain retour dans la séance d’analyse en prenant simultanément possession de l’écoute de l’analyste et de la parole analysante, par un effet de transfert immédiat. Le livre serait l’enveloppe d’une promesse d’amour avec son lecteur, comme la situation analytique est l’enveloppe d’une promesse de transfert entre l’analysant et l’analyste, l’enveloppe des deux amandes jumelles qui « font philippines » … Le livre comme la séance analytique remontent, chacun à sa façon, le chemin qui va du trop singulier au commun. Ils rebroussent vers les enfances, les fantômes, les anciens, les ruines.
    Mots clés : lecture, le sujet écrit, texte palimpseste, crypte, poétique de la langue, amandes philippines, transfert immédiat, amour, mémoire, pulsion de mort, silence, cris, télépathie

     

    BUGGLIN E., BENARAB K., L'après-coup du colloque en guise d'introduction in Le Coq-héron 204, Les psychanalystes et leurs écrivains : un maillage intime, 11 à 17, Toulouse, Érès, 2011
    Résumé :

    L’originalité de cette journée a été de confronter des processus par lesquels le psychanalyste rencontre un écrivain et comment cette rencontre influe sur son travail avec ses patients. Se succéderont ainsi les élaborations de Pascal Herlem autour de la « force fantasmante » et du concept « d’ontalgie » de R. Queneau ; celles de Maurice Rey poursuivant ce sujet de manière plus tragique avec Rainer Maria Rilke, pour qui la place du moi-corps reste source continuelle de découverte et d’angoisse. Olivier Paccoud décrit un paysage fixé dans un perceptif traumatique, par lequel le poète André Du Bouchet se trouve sans cesse retraversé car à travers sa poésie, qui interroge les analystes, il reconvoque le pulsionnel infantile pour lier les excès d’une catastrophe. Ghyslain Lévy parti du travail d’Hélène Cixous questionne les temps ultimes accordés aux soins du corps maternel mourant et l’approche de l’irrémédiable à venir, à réintroduire dans le quotidien. Psychanalyse, science poétique ou poésie scientifique, demande Jean-Baptiste Guillaumin, s’éclairant de l’utilisation des lectures de son patient pouvant aussi devenir celles de l’analyste. Quant à Marianne Alphant, écrivain non psychanalyste, elle évoque la façon dont elle a pu dépasser ses amnésies et vécus d’étrangeté, en faisant de son addiction à ses lectures l’objet de sa cure analytique.

    Mots clés : objet analytique, force fantasmante, ontalgie, moi-corps, narcissisme, perceptif traumatique, expérience poétique, promiscuité intolérable du réel dans le quotidien, hyperrêve, possibilité de guérison de la mort, couplage : image-affect, blessures in

     

    KAMENIAK J.-P., Freud, la psychanalyse et la littérature in Le Coq-héron 204, Les psychanalystes et leurs écrivains : un maillage intime, 64 à 73, Toulouse, Érès, 2011
    Résumé : Freud était fin lettré et grand lecteur. La littérature occupe, en effet, une place de choix dans les plaisirs de l’homme et la curiosité du chercheur. Le génie viennois la considérera d’ailleurs comme une alliée précieuse quant à la compréhension des processus psychiques qui président à l’élaboration du rêve, avant que d’en faire – en tant que production – l’objet même de ses investigations, la resituant à sa juste place en regard de la science nouvelle. Aussi cette réflexion entend-elle retracer les grandes lignes de ce trajet freudien, qui mêle au bonheur de la lecture l’acuité de la découverte.
    Mots clés : affect, désir, inconscient, interprétation, littérature, processus, rêve, surréalisme, texte, formation de compromis

     

    MOREAU RICAUD M., Jean-Paul Valabrega : Un psychanalyste combattant - (1922-2011- in Le Coq-héron 204, Les psychanalystes et leurs écrivains : un maillage intime, 130 à 130, Toulouse, Érès, 2011
    Mots clés : Jean-Paul Valabrega

     

    TOPALOV A., Freud avec Halbwachs : les conditions d'une inscriprion symbolique in Le Coq-héron 204, Les psychanalystes et leurs écrivains : un maillage intime, 154 à 159, Toulouse, Érès, 2011
    Résumé : Il s’agit d’un livre intéressant, voire important, rédigé par Paul Wiener, Bokor apportant son expérience et ses illustrations. C’est un livre ambitieux, qui cherche à aborder le problème de l’aventure nazie – que l’auteur décrit comme une régression – à la fois par le biais psychologique, politique et sociologique.

     

    MOREAU RICAUD M.- GOUGOULIS N., Présentation du colloque: Les centres de traitements psychanalytiques dans leur histoire in Le Coq-Héron 201, Psychanalyse, politique société-Dossier I– Les dispensaires analytiques, 34-35, Ramonville Saint-Agne, Érès, 2010
    Résumé : Les Centres de traitements psychanalytiques dans leur histoire

     

    MOREAU RICAUD M., Pour une médecine entre sujets : la méthode Balint in Actes de la Société Médicale Balint, 2010, Actes du colloque Poitiers octobre 1010- La formation-recherche Balint; vers une médecine de sujet(s), 35-39, Paris, SMB, 2010

     

    MOREAU RICAUD M., Changement de nom chez un analyste hongrois : le cas de Michael Balint – (Conférence Internationale Paris-Jérusalem 1-3 novembre 2009) in C. Aslanov , A. Didier-Weill, R. Drai, E. Ghozlan, B. Huisman, F. Kaufmann, N. Lapierre, M. Waintrater, La Force du nom. Leur nom, ils l’ont changé, 407 à 420, PARIS, Desclée de Brouwer, 2010

     

    MOREAU RICAUD M., Sandor Ferenczi et l’Ecole de Budapest: une école psychanalytique originale, tirée de l’oubli in Les Lettres de la Société Psychanalytique Freudienne 24, Sandor Ferenczi, un incorrigible analyste, 41-53, PARIS, Campagne-Première, 2010

     

    MIJOLLA-MELLOR S., « Je l’aimais, il m’aimait aussi... » in Topique 112, La temporalité dans le transfert, 42 à 52, Le Bouscat, L'Esprit du temps, 2010
    Résumé : Plan de l'article:
    1) ESTHER ET ASSUÉRUS
    2) « UN ACCORD QUI N’A PAS BESOIN DE L’À-CORPS POUR ÊTRE »
    3) LA RELATION PASSIONNELLE DANS LE TRANSFERT TELLE QU’UNE EX ANALYSANTE DE LACAN A PU LA THÉORISER
    CONCLUSION
    Mots clés : Aliénation, Transfert passionnel, Transfert de travail, Idéologie

     

    HERLEM P., À propos de la critique littéraire psychanalytique in Le Coq-héron 204, Arts et psychanalyse, 32 à 49, Toulouse, Érès, 2010
    Résumé : Dans le champ de la critique littéraire, la psychanalyse introduit une nouvelle dimension, une autre façon de lire. Les travaux de Freud mettent en évidence les processus inconscients à l’œuvre dans certaines créations littéraires, cherchent à comprendre l’implication de l’inconscient dans l’élaboration de l’objet littéraire et de l’objet d’art en général, et interprètent les enjeux inconscients de l’auteur inscrits dans son œuvre : ces travaux inventent une lecture nouvelle de l’objet littéraire, de l’objet d’art, ils ouvrent des voies nouvelles tout en se heurtant aussi à des limites, des résistances qui sont celles de Freud. Les relations ultérieures entre la critique et la psychanalyse sont multiples et complexes, aussi bien en raison de la résistance de la critique à la psychanalyse que de celle de la psychanalyse aux nouvelles créations de l’art. Ces relations font l’objet d’une réflexion, d’une interrogation progressive pour tenter d’aboutir à une position renouvelée de la critique psychanalytique à l’égard des objets littéraires et des objets d’art : une position qui parviendrait à considérer la psychanalyse ailleurs que l’art, mais sur un même plan culturel, antagoniste parfois, renonçant certes à la prétention d’une quelconque supériorité. Il s’agirait de montrer en quoi psychanalyse et art peuvent parler ensemble sans que l’un cherche forcément à être au-dessus de l’autre.
    Mots clés : critique littéraire, psychanalyse, processus de création, art, résistance, objet d’amour

     

    STEPHANATOS G., La méthode, toujours la méthode in Ek ton ysteron, n° 21, p.31-74, Athènes (en grec), 2010
    Résumé :

    La référence à la méthode constitue le garant essentiel de la pratique de l’analyste et de ses résultats. La méthode analytique se lie à tous les éléments du processus analytique, la dynamique du transfert et du contre-transfert, le cadre, la règle d’abstinence et les conditions qui rendent l’interprétation possible. Vu sous cet angle, la question de la méthode se complexifie et se différencie de la simple application d’une technique et se réfère à la capacité ou non de l’analysant de s’approprier la méthode, à l’éthique du changement, ainsi qu'à un processus de théorisation latente de la part de l’ analyste qui a comme point de départ le contre-transfert et comme résultat un savoir métapsychologique spécifique qui rencontre les limites de la méthode.

     

    STEPHANATOS G., Mémoire Nathalie Zaltzman : La réalité pour la psyché, la réalité dans la psyché in Ek ton ysteron, n° 20, p.109-118, Athènes, 2010

     

    TYSEBAERT E., L'engagement clinique de Nathalie Zaltzman in Penser/rêver 18, La lettre à la mère, 173 à 184, Paris, Éditions de l'olivier, 2010

     

    HENRI-MENASSÉ C.ET GAILLARD G., L'analyse de la pratique : le travail du lien in Revue du CREAI Rhône-Alpes 140, Questionner les évidences, 4-7, Lyon, CREAI Rhône-Alpes, 2010
    Résumé : L'analyse de la pratique en institution est appelée à soutenir les identifications professionnelles mises à mal par les effets des répétitions au fil du temps. Elle travaille à re dynamiser les éléments transférentiels appartenant à la rencontre singulière entre les sujets. Son espace est inévitablement infiltré par des représentations, le plus souvent silencieuses, provenant du fond de scène constitué par la dimension institutionnelle. L'élaboration discrète et continue de ces représentations soutient activement la "détoxication" des liens entre les acteurs d'une structure donnée.

     

    FOGNINI M., Questions de transmissions (éditorial) et Avant-propos – A propos de l’ l’histoire du Coq Héron (n°1 à 40) in Le Coq-Héron n° 200, 2010, QUELLE TRANSMISSION EN PSYCHANALYSE (DOUBLE ANNIVERSAIRE DE LA REVUE) (direction du n°), Ramonville Saint-Agne, Erès, 2010

     

    FOGNINI M., Présents (2010) in REVUE TRIBUNE PSYCHANALYTIQUE N° 9-2010 , LA PRÉSENCE (PCL holding Lausanne), Lausanne, éditions de l'Aire (Vevey), 2010

     

    MIJOLLA-MELLOR S., La propagande entre insurrection et contre-insurrection in Topique 111, Violence ou persuasion, 73 à 81, Le Bouscat, L'Esprit du temps, 2010
    Résumé : La propagande est une action par influence qui n’apparaît pas comme une violence dans la mesure où elle agit par persuasion. Toutefois la régression qu’elle instaure ou qu’elle renforce en substituant des objets de croyance à des objets de pensée constitue bien une violence, voire un viol, dans la mesure où elle infiltre dans le sujet des interprétations de la réalité qui vont avoir pour lui la valeur de faits. L’article est fondé sur l’exemple de l’utilisation de la propagande comme arme en tant de guerre et la manière dont, d’après l’ouvrage de David Galula « Contre-insurrection – Théorie et pratique », elle vient répondre en miroir à celle de l’ennemi considéré comme un insurgé.
    Mots clés : Insurrection, Contre-insurrection, Loyalisme, Crise, Politique, Révolution

     

    DROSSART F., Violence et persuasion dans Eyes wide shut de Stanley Kubrick in Topique 111, Violence ou persuasion, 169 à 176, Le Bouscat, L'Esprit du temps, 2010
    Résumé : Je soutiendrai ici l’hypothèse selon laquelle le dernier film de Stanley Kubrick Eyes Wide Shut, illustre magistralement la manière dont, dans un certain type de système totalitaire (le « gang ») violence et persuasion sont l’envers et l’endroit d’un même processus, ceci avec l’entière complicité du sujet sur lequel toutes deux s’exercent. Il s’agit là du phénomène psychique décrit par J. Steiner, selon lequel « le sujet sélectionne certains objets destructeurs, à l’intérieur desquels il projette ses propres parties destructrices »... À cet égard, le personnage du « meneur de jeu » (Ziegler) introduit par Kubrick (et qui n’existe pas dans le roman initial de Schnitzler), est exemplaire. Ce « meneur de jeu » résume à lui seul l’ambiguïté perverse de l’objet destructeur idéalisé, qui amène l’anti-héros du film (Bill) pour « sauver la mise » ( ?), à accepter de voir « vaporiser » la femme qui avait sacrifié sa vie pour lui sauver la sienne.
    Mots clés : Violence, Destructivité, Claustrum, Psychose, Perversion

     

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