Micheline ENRIQUEZ | bibliographie | < retour à la page précédente
Micheline Joly épouse Enriquez, née le 11 septembre 1931 à Châlons sur Marne (Marne) décédée , suite à un accident de la circulation le 18 octobre 1987 à Vaux-Le Penil (Seine et Marne)
Formation universitaire :
Institut de psychologie de l’Université de Paris entre 1950 et 1954 : Diplômes de psycho-pathologie, de psychologie expérimentale, de psychologie de l’enfant et pédagogie, de psychologie physiologique.
Sorbonne : Certificat de psychologie sociale. Ecole des langues orientales (Actuellement INALCO) : 2 années de Russe
A travaillé en psychologie sociale (rédaction de plusieurs rapports d’enquête) et à partir de 1954 en psychologie pathologique comme psychologue dans la clinique des Maladies Mentales de la Faculté de Médecine de Paris (service du Professeur Jean Delay, centre psychiatrique Saint Anne) et à l’hôpital de Versailles ( service du Docteur Briot.)
Deux publications de cette période:
• avec J Delay et T. Lemperière : L’adaptation professionnelle des hystériques in Psychosomatique et Chronicité , Paris, Maloine, 1963
• avec T. Lamperière et J.Perse : Symptômes hystériques et personnalité hystérique. (Etude clinique et psychométrique) Masson , Paris, 1965 ( écrit en 1962)
Didier Anzieu lui confie un enseignement sur les Tests projectifs dans le diplôme de psychologie pathologique de l’Institut de Psychologie (1960-1962)
Micheline Enriquez entreprend une analyse didactique avec Serge Leclaire qu’elle complétera plus tard par une deuxième avec Serge Viderman.
Après 1963, elle se consacre exclusivement à la psychanalyse. Elle est membre de la Société Française de Psychanalyse ; elle rejoint l’Ecole Freudienne dès sa fondation par Jacques Lacan, puis après la rupture au sein de l’Ecole Freudienne participera à la création du Quatrième Groupe dans lequel elle devait occuper les postes de secrétaire analytique et de Secrétaire scientifique avant de devenir Vice Présidente en 1985 et Présidente en 1986.
Elle obtient en 1978, le prix Maurice Bouvet de psychanalyse.
Après sa mort, deux numéros de Topique lui seront consacrés : le N°42 Mémoire et réalité - hommage à Micheline Enriquez (1988) ; le N°37 intitulé sobrement: Micheline Enriquez, dix ans plus tard, qui reprend les travaux d’un colloque organisé par le Quatrième Groupe et consacré à l’actualité de l’ œuvre de Micheline Enriquez.
Elle a su conserver des liens avec les psychanalystes d’autres sociétés ce qui fait qu’elle était, aux dires d’Alain de Mijolla dans sa notice nécrologique « estimée et respectée » par toutes les sociétés de psychanalyse.
Eugène Enriquez