Exothèque 2025-2026

Lieu : Librairie La terrasse de Gutenberg, 9 rue Emilio Castelar, 75012 PARIS

Inscription :
Entrée libre à la Librairie, dans la limite des places disponibles.  Pour tout renseignement s'adresser à La Terrasse de Gutenberg, au 01 43 07 42 15 ou par mail laterrassedegutenberg@wanadoo.fr  Lien vers le flyer ici 

Lieu : Nouvelle Librairie Guillaume, 98 rue St-Pierre 14000 CAEN

Argument :

Dans le cadre des Rencontres de l’A.P.F. (Association Psychanalytique de France), nous avons le plaisir de recevoir à Caen, le vendredi 26 septembre 2025, le Dr Leopoldo Bleger, psychiatre, psychanalyste, membre titulaire formateur de l’A.P.F. Autour de son dernier ouvrage « Analyse en présence, analyse à distance » (PUF, Petite Bibliothèque de Psychanalyse), où il interroge comment les conséquences des confinements de ces dernières années ont été révélatrices de fragilités déjà existantes, nous nous interrogerons plus largement sur le cadre, ses contraintes et apports, sur des conceptions de la cure parfois très divergentes et sur les conditions de la pratique psychanalytique aujourd’hui. Le Dr Leopoldo Bleger est aussi l’auteur d’un article « L’idéal et le transfert dans la formation des psychanalystes » (R.F.P., Mars 2020, numéro 1) et coéditeur de « Spécificités du traitement psychanalytique » (Ithaque, 2025).

Cette rencontre se fera à la Nouvelle Librairie Guillaume, 98, rue St-Pierre, 14000 CAEN,  à 19h30. Après une présentation par Catherine Herbert (Psychanalyste, A.P.F.), la discussion sera menée par Pierrette Laurent (psychanalyste, IVème Groupe). Nous vous attendons nombreux pour que notre discussion soit riche et animée. L’entrée est libre et gratuite. 

Lieu : ASIEM, 6 rue Albert de Lapparent, 75007 Paris [Métro : Ségur (Ligne 10) –Sèvres Lecourbe (ligne 6) Ecole Militaire (ligne 8)]

Argument :

Si les affects émergent par des éprouvés corporels, le sensoriel, l’image, comment les interpréter, dans les dissonances du langage ou les altérations du discours puisque nous entendons des paroles sans affects, et percevons des affects sans parole ? La clinique analytique, via l’analyse du transfert, nous pousse à réfléchir à la fonction de traducteur, de transmetteur qu’il nous arrive parfois de pratiquer, face à des affects non reliés à des représentations ou à l’absence d’affects. Nos pratiques d’aujourd’hui, issues de l’œuvre et de la métapsychologie freudienne comme de l’héritage lacanien, s’inscrivent dans une tradition intellectuelle occidentale où le langage et le discours ont été érigés en principes fondamentaux, souvent au détriment du sensible et des émotions. Cette perspective, qui structure encore largement notre écoute clinique, nous engage à approfondir
cette recherche qui s’est enrichie de l’apport de S. Ferenczi, A. Green, P. Aulagnier, J. Mc Dougall et d’autres. Ils nous accompagneront tout au long de ce colloque. Notre époque, celle de l’empathie et du tout émotionnel ne se place-t-elle pas en opposition à notre clinique ? Ne s’agit-il pas de prendre en considération la notion centrale d’affect en la réinscrivant dans la structure de l’inconscient après Freud et Lacan. Cette réflexion s’adossera à d’autres travaux qui se sont développés dans la vie des idées ces dernières années et explorent avec de plus en plus d’intérêt le monde du sensible. Des historiens et historiennes, notamment, ont mis au cœur de leurs recherches la question de l’expression des affects dans l’analyse qu’ils font de leurs sources, dans les archives, et de leur propre capacité à leur donner sens, pour restituer les éprouvés par-delà les mots consignés. 

Programme :

SAMEDI 15 NOVEMBRE 2025 

MATINÉE : 9h00 à 13h00 

Présidente de séance : Maylis de LA SAUSSAY 

9h00  Accueil des participants 
9h15 Ouverture : Georgette BOCCHINI-REVEST et Jean-Pierre MARCOS 
9h45 Yves LUGRIN : « Affects et exigence de figurabilité » 
10h15 Georgette BOCCHINI-REVEST : « Ce que mon langage tait, mon corps le dit » 
11h00 Pause 
11h30 Dominique BOURDIN « L’(in)disponible affect » 
12h00 Alain LEMOSOF : « Entr’ouvrir » 

13h00 Déjeuner 

APRES-MIDI : 14h30 à 18h00 
Président de séance : Dominique LAJEAT 
Discutante : Catherine VEY 

14h30 Jean-François CHIANTARETTO : « Tomber hors du monde : L’effroi » 
15h00 Jean-François SOLAL : « Négativité et angoisse de transfert » 
16h00 Pause 
Discutante : Marion LEVY 
16h30 Daniel KOREN : « L’affect, enjeu et symptôme de la psychanalyse contemporaine » 
17h00 Jean Pierre MARCOS : « Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille » 
18h00 Fin de la journée 

DIMANCHE 16 NOVEMBRE 2025 
MATINÉE : 10h00-12h30 
Ateliers :

Atelier 1 : « Psychanalyse, littérature et affects » 
Dominique BONNAFE, Sandra HUEBER, Dimitri LORRAIN, Claude STARCK 

Atelier 2 : « Dans l’entre deux du corps et de la parole, l’affect » 
Gilles BENARD, Malgorzata MALISZEWSKA, Nicolas ROBERT, Nawal SOUISSI 
Discutant : Christian CHAPUT 

Atelier 3 : « Du nourrisson au bébé dans l’homme » 
Brigitte BORSONI, Lucie CHARIAL, Marie DESSONS 
Discutants : Yves LUGRIN et Maylis de LA SAUSSAY 

APRES-MIDI : 14h00-18h00 
Présidente de séance : Marcianne BLEVIS 
14h00 -17h30 
« L’effacement des traces. Comment faire sens, restituer les éprouvés ? » 
« Des historiens à l’épreuve des affects ». 
- 14h15 : Anouche KUNTH 
- 14h45 : Jérémy FOA 
- 16h00 : Sylvain PIRON 
Discussion avec Marcianne BLEVIS, Georgette BOCCHINI-REVEST et Clémence REVEST  

17h15 Conclusion : Monique DAVID-MENARD 

Secrétariat Scientifique :
Comité d’organisation : Georgette BOCCHINI- REVEST, Alain LEMOSOF, Yves LUGRIN, Jean-Pierre MARCOS, Claude STARCK 

Inscription :
Inscription en ligne : https://www.spf.asso.fr/
Cliquez sur l’onglet « Évènements », puis choisir dans le menu déroulant « Journées d’études ». Vous y trouverez un lien pour vous inscrire. 
Ou formulaire d'inscription présent sur la plaquette accessible ►ici

En présentiel à l’ASIEM
• 140 €
• 60 € pour les étudiants (justificatif obligatoire)
! En visioconférence
• 100 €
• 50 € pour les étudiants (justificatif obligatoire)
Règlement par chèque à l’ordre de la SPF

Commentaires :
Intervenants : ►Gilles BENARD (SPF), Marcianne BLEVIS (SPF), Georgette BOCCHINI-REVEST (SPF), Dominique BONNAFE (SPF), Brigitte BORSONI (SPF), Dominique BOURDIN (SPP), Christian CHAPUT (SPF), Lucie CHARIAL (SPF), Jean-François CHIANTARETTO (IVème groupe), Monique DAVID-MENARD (SPF), Marie DESSONS (APF), Jerémie FOA (Historien,) Sandra HUEBER (SPF), Anouche KUNTH (Historienne), Daniel KOREN (SPF), Dominique LAJEAT (SPF), Maylis de LA SAUSSAY (SPF), Alain LEMOSOF (SPF), Marion LEVY (SPF), Dimitri LORRAIN (FEDERPSY), Yves LUGRIN (SPF), Malgorzata MALISZEWSKA (SPF), Jean-Pierre MARCOS (SPF), Sylvain PIRON (Historien), Clémence REVEST (Historienne), Nicolas ROBERT (SPF), Jean-François SOLAL (SPF), Nawal SOUISSI (Psychiatre), Claude STARCK (SPF), Catherine VEY (SPF).   

Lieu : La Terrasse de Gutenberd 9, rue Emilio Castelar 75012 PARIS

Argument :

Rencontre, exposition, vernissage autour du livre de Ghyslain Lévy et Charlotte Ségonsac, « L'allégresse ou l'humour de la vie ».

Exposition du 4 au 23 novembre 2025.

 « Quand tout vacille, l’allégresse demeure.

 Ni simple émotion, ni optimisme naïf, elle est ce tremblement léger et grave à la fois, qui nous relie au monde.

 De Mozart à Picasso, de Kafka à Charlot, des jeux de l’humour juif aux émerveillements de Colette, Ghyslain Lévy et Charlotte Ségonzac cheminent le long de ce fil invisible qui traverse   nos existences. 

 Les œuvres picturales de Ghyslain Lévy, vibrantes de couleurs et de lumière, prolongent et amplifient cette invitation au voyage.

 Dans l’époque sombre qui est la nôtre, un tel livre apparaît comme une respiration nécessaire, une résistance lumineuse contre la détresse du temps. »

 

 

 

 

 

Inscription :
►Entrée libre

Commentaires :
lien vers l'affiche ►ici

Lieu : Au local de la SPF - 23 rue Campagne Première, 75014 PARIS

Programme :

Matinée  

09h30

Laura Dethiville : Présentation et introduction
Lucien Mélèse : Judith, amie et "camarade" de longue date
Corinne Daubigny : Le jardin de Judith, une culture de la liberté à l'image de l'idéal du père

Pause

Yves Lugrin : Judith Dupont et l'esprit ferenczien
Véronique Trébourg : Les rencontres cliniques du mercredi

Après-midi

Nicole Frey : Quinze ans de complicité dans un service de psychiatrie
Pierre Sabourin : Le groupe de traduction
Eva Landa : L'aventure du Coq-Héron et l'esprit d'ouverture de Judith
Fabio Landa : La première et la dernière rencontre avec Judith

Éléna Adams, Hélène Century, Mireille Fognini et celles et ceux qui le souhaiteront interviendront aussi à leur convenance.
Au cours de cette Journée seront projetés des extraits de Judith Dupont, Libres propos d’une psychanalyste dans le siècle, Entretien avec Claude Guy et Jean-Pierre Kamieniak.

 

Lieu : FIAP Jean Monnet - Auditorium - 30, rue Cabanis 75014 PARIS

Argument :

La solitude est un territoire. C’est une expérience existentielle, vertige de soi, miroir sans tain tendu à la subjectivité. En psychanalyse, la solitude n’est pas seulement un fait : elle est mouvement.
Il y a, d’abord, la solitude primitive – celle de l’enfant qui découvre que l’autre n’est pas toujours là, que le sein ne répond pas immédiatement à la faim, que le monde ne comble pas. Cette première expérience fonde le manque et, avec lui, le désir. Être seul, c’est d’abord découvrir que l’on est séparé. C’est le prix de l’individuation, mais aussi la naissance du manque comme moteur de vie.
Chez Freud, la solitude surgit au creux du lien : dans la perte de l’objet, l’absence, le deuil. Elle peut glisser vers la mélancolie, où le sujet ne perd pas seulement l’autre, mais une part de lui-même. L’autre n’est plus perdu au-dehors ; il est introjecté, et c’est cette présence intérieure devenue insupportable qui ravage le moi. Dans cette forme extrême, la solitude devient tombeau.
Chez Winnicott, la solitude devient la sécurité. La « capacité à être seul » n’est possible que si l’environnement a été suffisamment bon. Être seul ne signifie plus être abandonné, mais être en présence de soi, de ses pensées, de ses rêveries. Dans cet espace, la solitude devient matrice : elle enfante l’imaginaire, le jeu, la création. Déjà chez Mélanie Klein, la solitude s’éprouve comme une douleur sourde, née des angoisses primitives, des déchirures du clivage et du lent travail d’intégration du psychisme. « Se sentir seul » surgit du deuil de l’objet idéal perdu et de l’inévitable affrontement avec la réalité intérieure.
On peut distinguer plusieurs types de solitudes. Il y a celle, sèche, du repli, où l’on se barricade pour ne pas être touché. Celle, humide, de l’attente, où l’on espère un signe, un retour, un regard. Celle, féconde, du silence, où quelque chose travaille en soi, à l’abri du tumulte. Il y a aussi la solitude des créateurs, des contemplatifs, des amants séparés, mais reliés par l’absence. Toutes ces formes disent un rapport au monde, à l’autre, à soi-même.
L’analyste quant à lui est silencieux, présent sans s’imposer, absent sans fuir. S’il est seul dans l’attente d’un surgissement, d’un écart, d’un lapsus qui révèle, sa neutralité n’est pas froideur, mais solitude habitée. Une solitude qui s’origine de son renoncement à savoir, de la suspension de son propre désir pour laisser parler celui de l’analysant.
Dans les cliniques d’aujourd’hui, la solitude prend parfois des allures nouvelles : hyperconnexion mais isolement profond, avatars numériques et corps désertés. Le sujet est entouré, mais seul, regardé, mais non vu. C’est une solitude saturée de présence vide, qui ne laisse pas de place à l’autre véritable.
Pourtant, il y a une solitude qui sauve, celle où l’on se laisse traverser par l’absence. C’est là que réside une forme de liberté.

 

Programme :

samedi 13 décembre


9h15 Accueil des Entretiens
10h Introduction par Cristina Lindenmeyer
10h15 Conférence d’André Beetschen : « Un isolement contraint »
11h Pause
11h30 Introduction au débat par Didier Houzel et ouverture du débat avec la salle

12h30 Déjeuner au restaurant Le Francilien, au FIAP 30, rue Cabanis 75014 Paris

14h Présentation du Présent de la psychanalyse
14h05 Conférence de Jean-François Chiantaretto: « La solitude de l’écriture »
14h50 Pause
15h15 Introduction au débat par Brigitte Chervoillot Courtillon et ouverture du débat avec la salle

Réception cocktail à partir de 19h30 au siège de l’APF, 2 rue Chapon 75003 PARIS

Dimanche 14 décembre
9h30 Accueil
10h Conférence de Alejandro Rojas-Urrego : « Esseulement »

10h45 Pause
11h15 Introduction au débat par Martine Mikolajczyk et ouverture du débat avec la salle
12h15 Discussion générale sur l’ensemble des conférences
13h Clôture des Entretiens