Séminaires et cycles 2025-2026
et la formation en psychanalyse
Secrétaires :
M. AGUERA, S. COGNET, R. DUBANCHET, E. JULLIAND, J.-L. SERVERIN
samedi 28 juin, de 14H à 16H30
Secrétaires :
Contacts :
Marie AGUERA Tél. : 04 72 50 87 76 – Courriel : aguera.marie@orange.f
Sylvie COGNET Tél. : 04 78 24 26 18 - Courriel : sylvie.cognet.roger@gmail.com
Robert DUBANCHET Tél. : 04 72 41 82 77 - Courriel : rdubanchet@gmail.com
Éric JULLIAND Tél. : 06 30 75 92 10 - Courriel : ericjulliand1@gmail.com
Jean-Louis SERVERIN Tél. : 04 78 65 98 32 - Courriel : jean-louis.serverin@orange.fr
Réunions :
Mairie du 6ème, salle n°5 - entrée par le 38, rue Bossuet
Argument :
CYCLE 2024-2025 - LYON
Le samedi 28 juin, avec André Beetschen, membre de L'Association Psychanalytique de France.
ORGANISATION
Comme pour la première année de ce cycle, nous inviterons des analystes, du Quatrième Groupe et d’autres sociétés, à débattre à partir d’une « conférence » dont le texte aura été transmis aux personnes inscrites, afin de préparer des questions, et développer les réflexions. Nous souhaitons que chacun puisse participer à la discussion en sortant si possible du format convenu de la conférence. Le nombre de places étant limité à une quarantaine de participants, il est conseillé de s’inscrire auprès du secrétariat du Quatrième groupe (quatrième-groupe@orange.fr). Les inscrits recevront préalablement le texte du conférencier mis à la discussion. L’entrée sera libre pour les non-inscrits, dans la mesure des places disponibles (se renseigner en contactant l’un des organisateurs). Par ailleurs, une participation aux frais d’un montant modeste sera demandée.
THEME
Ce cycle d’études est une invitation à penser les enjeux transférentiels logés au sein des trois espaces que sont, la transmission, la filiation et la formation en psychanalyse. Pourquoi convoquer nos expériences de la cure au sein de la transmission ? Peut-être par goût de la prolongation des échanges avec des collègues dont les parcours singuliers organisent avec nous depuis longtemps des compagnonnages fructueux autour de ces thèmes signant l’attachement du Quatrième Groupe au pluri référentiel et à l’inter-analytique. L’analyse est issue d’une rencontre entre deux personnes qui ne font qu’une chose : elles se parlent, selon la formulation de Freud lui-même, ne faisant pas cas à cet endroit du travail de l’interprétation de part et d’autre du divan. La rencontre d’un patient avec un analyste est donc une expérience singulière et irremplaçable, mais difficile à transmettre comme telle, puisqu’elle est la rencontre des inconscients au sein du travail de la cure. Impossible à objectiver et à restituer comme telle, c’est son point de fragilité, contrairement à la théorie qui bénéficie du support du corpus métapsychologique, équivalent d’un savoir, quand bien même serait-il inachevé.
Les conflits autour de la transmission tiennent peut-être à ce clivage freudien existant dès l’origine, visant à limiter les dérives possibles à la survenue des transferts, signant l’écart entre la vivance de l’expérience et la métapsychologie. Ce clivage échoue cependant à limiter les dérives issues des transferts pour ceux qui s’engagent dans la formation analytique car elles peuvent se fixer sur d’autres figures, et l’on retrouve ici des enjeux institutionnels qui viennent s’acter dans d’autres modalités représentatives. Arrivent donc les questions de la filiation et des appartenances claniques au sein des groupes institutionnels. Elles agitent les échanges de façon passionnelle, plaçant le devenant analyste face à un paradoxe : celui d’une institution devant respecter la subjectivité de chacun, et la tentation de s’affilier pour faire groupe.
Ce cycle se tient aussi dans le contexte d’une époque où la subjectivité de l’humain est menacée par une technologie qui le sert et le dépasse. Comment ne pas penser que les revendications identitaires cachent la crainte de la disparition du sujet dont les philosophes avaient annoncé la mort dès les années soixante ? Exagération, bien sûr ! Notre hypothèse est que l’espace de la cure représente une issue possible aux impasses contemporaines.
Au décours d’une conversation, quand on interrogea J.-C. Rolland sur l’avenir de la psychanalyse, il répondit sans hésitation : « On ne pourra pas s’en passer parce que c’est la seule solution ». Phrase radicale dans sa formulation mais qui mérite un long développement.
Bibliographie incomplète
M. Enriquez, « On forme un analyste », Nouvelle Revue de Psychanalyse, n°20, Gallimard, 1979
J. Félician, Clinique de la servitude, Campagne Première, 2007
F. Gantheret,, « Transmission et transfert en psychanalyse : le vecteur de la sensualité », Villa Gillet, Cahier n• 10, Éditions Circé, 1999
W. Granoff, dans Le désir d’analyse, deuxième partie, Denoël
O.F. Kernberg, « Trente méthodes pour détruire la créativité des psychanalystes », RFP 4/1997
M. Safouan, Jacques Lacan et la question de la formation des analystes, Hermann, 2021
C. Stein, « En quel lieu, dans quel cadre, à quelles fins, parler de ses patients », dans les Etudes freudiennes, n° 31, mai 1989
J-.P. Valabrega, La formation du psychanalyste, Payot, 1994
J.-P. Winter, Transmettre (ou pas), Albin Michel, 2012
N. Zaltzman, « Vocation analytique et problématique mélancolique », Topique, n°30, 1982
Revue Actes du Quatrième Groupe, n° 9, Destins d’un idéal, (deuxième partie) In Press, 2020
Revue Le Coq-Héron, Quelle transmission en psychanalyse ? n° 200, Eres, 2010
Inscription :
Pour des questions d’organisation, le nombre de places étant limité à une cinquantaine de participants, il est conseillé de s’inscrire pour l’année auprès de la secrétaire du Quatrième groupe, Valérie Nobimé (quatrième-groupe@orange.fr). L’entrée sera libre pour les non-inscrits, dans la mesure des places disponibles.
Les inscrits recevront le texte mis à la discussion deux semaines avant afin de préparer des questions, et développer leurs réflexions. Nous souhaitons que chacun puisse participer à la discussion en sortant si possible du format convenu de la conférence.
Jean-François CHIANTARETTO, Jean-Michel HIRT, Olivia TODISCO
Les samedis 18 octobre 2025, 31 janvier et 11 avril 2026, de 14h à 17h
Secrétaires :
Jean-François CHIANTARETTO, Tél. : 06 74 05 20 95, Courriel : jfchant2013@gmail.com
Jean-Michel HIRT, Tél. : 06 81 37 18 17, Courriel : jm.hirt05@gmail.com
Réunions :
Au local du Quatrième Groupe, 8, rue Eugène Varlin 75010 PARIS
Argument :
Autant le mot « amour » est chez Freud « au principe de nos discussions et de nos exposés scientifiques », autant le mot « intime » n'apparaît guère dans son œuvre.
Peut-être n'est-ce pas étranger au statut d'un troisième mot, « l'âme », qu'il ne cesse d'employer.
Interroger l'usage de ces trois mots dans nos cheminements analytiques et dans ce que le texte freudien porte d'intime à travers ses références à la littérature, telle sera notre ambition.
Ce séminaire propose à des psychanalystes du Quatrième Groupe et de l’A.P.F. de partager ces questions dans le rapport que chacune et chacun entretient avec la pratique psychanalytique, l’écriture et la métapsychologie.
Inscription :
Pour toute nouvelle inscription, contacter les secrétaires.