Séminaires et cycles 2023-2024
et la formation en psychanalyse
Secrétaires :
M. Aguera, S. Cognet, R. Dubanchet, E. Julliand, J.-L. Serverin
Secrétaires :
Contacts :
Marie AGUERA
Tél. : 04 72 50 87 76 – Courriel : [email protected]
Sylvie COGNET
Tél. : 04 78 24 26 18 - Courriel : [email protected]
Robert DUBANCHET
Tél. : 04 72 41 82 77 - Courriel : [email protected]
Éric JULLIAND
Tél. : 06 30 75 92 10 - Courriel : [email protected]
Jean-Louis SERVERIN
Tél. : 04 78 65 98 32 - Courriel : [email protected]
Argument :
Ceci est une invitation à penser les enjeux transférentiels logés au sein de trois espaces que sont la transmission, la filiation et la formation en psychanalyse : telle serait l’ambition de ces rencontres.
Au décours d’une conversation, quand on interrogeait J.-C. Rolland sur l’avenir de la psychanalyse, il répondait sans hésitation : « on ne pourra pas s’en passer parce que c’est la seule solution ».
Phrase radicale dans sa formulation mais qui mériterait un long développement. L’analyse procède d’une rencontre entre deux personnes qui ne font qu’une chose : elles se parlent, selon la formulation de Freud lui-même, qui laisse en suspens le travail de l’interprétation de part et d’autre du divan. Expérience singulière et irremplaçable, la séance d’analyse est intransmissible comme telle, puisqu’elle est la rencontre des inconscients au sein du processus de la cure. Cette impossibilité à objectiver et à restituer, c’est un point de fragilité, contrairement à la théorie appuyée, elle, sur un corpus métapsychologique équivalent d’un savoir, quand bien même serait-il inachevé et hétérogène. Signant l’écart entre expérience et métapsychologie, ce clivage ne peut pas toujours limiter les dérives issues des phénomènes de transfert, qui en outre, conservent une part énigmatique. Les conflits autour de la transmission de la psychanalyse, prétextes aux scissions dans les sociétés d’analystes, tiennent peut-être à ce hiatus originaire.
Ceux qui s’engagent dans la formation analytique investissent d’autres figures, et rencontrent des enjeux institutionnels qui activent d’autres modalités représentatives. Arrivent la problématique des filiations, celle des appartenances claniques au sein des groupes institutionnels, celle des idéologies. Ce triptyque, agitateur des échanges de façon passionnelle, crée un paradoxe pour le candidat : celui d’une éthique respectueuse de la subjectivité de chacun, face à la tentation de l’affiliation pour faire groupe.
La proposition de ce cycle vient aussi dans le contexte de notre époque, aux prises avec des questions cruciales : guerres, épidémies, crises sociétales et écologiques. L’humain est en outre menacé par une technologie qui le sert mais le dépasse par les risques de désubjectivation qui l’accompagnent (L’être robot selon les termes de Nathalie Zaltzman). Ne peut-on pas penser que les revendications identitaires cachent la crainte de la disparition du sujet dont les philosophes avaient annoncé la mort dès les années soixante ? Annonce largement exagérée, bien sûr !
Notre hypothèse est que l’espace de la cure représente une issue possible aux impasses contemporaines dans lesquelles l’humain en tant que sujet se débat. C’est à partir de ce modèle que nous souhaitons réfléchir. Pourquoi dès lors convoquer nos réflexions au sujet de la cure au sein de la transmission ? Si ce n’est par goût de la prolongation des échanges avec des collègues dont les parcours singuliers organisent avec nous depuis longtemps des compagnonnages fructueux autour de ces thèmes signant l’attachement du Quatrième Groupe au pluri référentiel.
Commentaires :
Date et heure des réunions à définir.
Lieu : LYON (adresse à définir)
Jean-François Chiantaretto
Le troisième ou quatrième vendredi du mois de 21h à 23h
Secrétaires :
Jean-François Chiantaretto, Tél : 06 74 05 20 95, Courriel : [email protected]
Réunions :
Local du IVème Groupe : 8 rue Eugène Varlin 75010 PARIS
Argument :
Depuis Freud, la question se pose, tant des rapports de la psychanalyse et de la création littéraire que des conditions de possibilité d’une lecture impliquée – et non appliquée – des œuvres. Mais une autre question s’impose aux héritiers.
Freud crée la psychanalyse en l’écrivant, en même temps qu’il s’institue comme psychanalyste premier. Mais qu’en est-il pour nous de l’écriture, de l’écriture inspirée et/ou appelée par notre expérience d’analyste ?
Que le motif de l’écriture soit ou non explicitement rattaché à une cure, que se passe-t-il entre la cure et l’écriture ? Qu’est-ce qui se perd, se transforme ou se crée ?
Ce séminaire s’adresse à tous les analystes qui s’interrogent sur leur recours à l’écriture, de la « simple » prise de notes à toutes les autres modalités.
Chaque réunion s’organisera autour de l’exposé d’un invité, du Quatrième Groupe ou d’une autre société. Les invités cette année sont : Laurent Danon-Boileau, Francis Drossart, Georges Gaillard, Pascal Herlem, Nathalène Isnard-Davezac, Yves Lugrin, Philippe Porret, Jean-Yves Tamet.
Inscription :
Une inscription préalable par courriel est requise : [email protected]
Ghyslain LÉVY
3eme mardi du mois à 21h
Secrétaires :
Ghyslain LÉVY, Tél. : 01 46 34 59 74, Courriel : [email protected]
Réunions :
Local du IVème Groupe : 8 rue Eugène Varlin 75010 PARIS
Argument :
Nous donnerons priorité aux travaux proposés par les participants du séminaire, tout en faisant une large place à la discussion et au débat avec des invités, à partir de leurs livres ou articles. Les textes sont communiqués préalablement aux participants.
Inscription :
Le groupe est ouvert. Pour s’inscrire, prendre contact avec le secrétaire.
Commentaires :
La reprise pour la rentrée 2023-2024 se fera le 3ème mardi du mois de septembre.
Jean-François CHIANTARETTO, Yves LUGRIN
1er mercredi du mois à 21h
Secrétaires :
Jean-François CHIANTARETTO, Tel. : 06 74 05 20 95, Courriel : [email protected]
Yves LUGRIN, Tel. : 06 25 15 65 95, Courriel : [email protected]
Réunions :
Local du IVème Groupe : 8, rue Eugène Varlin 75010 PARIS
Argument :
« Se construire un passé » : ce texte de Piera Aulagnier se situe bien au-delà d’une théorie du pubertaire. Il présente certes une théorie inédite de l’enjeu psychique premier de l’adolescence, à savoir l’articulation de deux tâches : l’instauration d’une permanence identificatoire, la mise en place à partir du passé des « possibles relationnels ». Mais cette théorie engage toute la métapsychologie du Je proposée par Piera Aulagnier, qui fait de son œuvre un recommencement majeur dans l’histoire de la psychanalyse.
La construction du passé comme source du futur : dans le prolongement de Ferenczi, Piera Aulagnier donne toute sa place à l’infans et à l’infans dans l’adulte. Cette perspective engage un renouvellement de la métapsychologie freudienne, notamment en reprenant la question du refoulement sous l’angle de l’écriture : le Je comme écriture des possibles à partir d’un « fonds de mémoire ». Elle engage aussi un renouvellement de la pratique psychanalytique, dans l’approche des fonctionnements non névrotiques.
Le séminaire s’organisera autour des exposés d’analystes du Quatrième Groupe et de la SPF, qui proposeront leur lecture du texte. Les analystes invités cette année sont : Catherine Even-Le Berre, Janine Filloux, Evelyne Gosse-Oudard, Daniel Koren, Jean-Pierre Marcos, Jean Peuch-Lestrade et Sylvie Sesé-Leger.
Inscription :
Pour s'inscrire, prendre contact avec les secrétaires
Jean-François CHIANTARETTO, Jean-Michel HIRT, Olivia TODISCO
Les samedis 16 décembre 2023, 3 février et 25 mai 2024 de 14h à 17h
Secrétaires :
Secrétaires :
Jean-François CHIANTARETTO
Tél. : 06 74 05 20 95
Courriel : [email protected]
Jean-Michel HIRT
Tél. : 06 81 37 18 17
Courriel : [email protected]
Olivia TODISCO
Tél: 06 80 26 80 90
Courriel : [email protected]
Réunions :
Local du Quatrième Groupe-OPLF 8, rue Eugène Varlin, 75010 PARIS (code 13 B 89) Entrée fond de cour à gauche
Argument :
Autant le mot « amour » est chez Freud « au principe de nos discussions et de nos exposés scientifiques », autant le mot « intime » n’apparaît guère dans son œuvre.
Peut-être n’est-ce pas étranger au statut d’un troisième mot, « l’âme », qu’il ne cesse d’employer.
Interroger l’usage de ces trois mots dans nos cheminements analytiques et dans ce que le texte freudien porte d’intime à travers ses références à la littérature, telle sera notre ambition.
Ce séminaire propose à des psychanalystes du Quatrième Groupe et de l’APF de partager ces questions dans le rapport que chacune et chacun entretient avec la pratique psychanalytique, l’écriture et la métapsychologie
Inscription :
Pour toute nouvelle inscription, contacter les secrétaires.