Secrétaires :
Gerassimos STEPHANATOS - I. Gennadiou 14a, Athènes 11521, Tél. : +30-2107254063 - courriel : gstephan@otenet.gr

Réunions :
À l’École Nationale de Santé Publique, bd Alexandras 196, Athènes

Argument :

Repenser la psyché revient toujours à retracer le chemin parcouru d’un noyau représentatif originaire - postulé au-delà de l’inconscient freudien et relié au corps - jusqu’ au Je chargé de maintenir l’unité de la subjectivité et de garantir son rapport à l’institution social-historique.

Ce chemin ontologique et métapsychologique nous le suivrons encore cette année. Nos interrogations porteront plus spécialement sur le corps comme médiateur et enjeu relationnel entre deux psychés (Piera Aulagnier), comme lieu à investir obligatoirement pour une économie possible du désir et de la jouissance; questions qui nous ramènent sur la question de l’écoute du sexuel dans les cures aujourd’hui.

Secrétaires :
Claude ALOMBERT, courriel : claude.alombert@free.fr
Michel BOUTIN, courriel : michelboutin@free.fr
Eric VAN DER STEGEN, courriel : eevdstegen@wanadoo.fr

Argument :

Les Fontainiers proposent à des analystes une modalité de réflexion coopérative sur les jaillissements de l’inconscient dans des œuvres d’art.
Service : organiser des séquences de travail à partir de ce qui est à l’œuvre de l’inconscient dans des œuvres culturelles.
Fabrique : offrir la possibilité de partager leurs questions à partir d’une rencontre avec une œuvre d’art.
Chaque séquence est scandée en trois séances : un temps pour présenter, voir et entendre, un temps pour laisser résonner l’œuvre dans la théorie et la clinique, un temps pour ouvrir de nouvelles pistes de réflexion. Etroitement référées à un aspect de l’œuvre, les communications limitées à 20mn ouvrent au temps de discussion en groupe. Chaque séquence est proposée à vingt participants maximum qui s’engagent à prendre part aux trois temps de rencontre. Au cours de la séquence chacun peut proposer sa contribution.

Prochaine séquence en 2014 : la cruauté d'après le Film: Le ruban blanc de Michael Haenneke. Avec la participation de E. Bugglin, B. Fabre, E. Herlemont et E. Van der Stegen. Dates : 13/10, 17/11, 15/12

Inscription :
Les inscriptions se prennent auprès d’Eric van der Stegen.

Secrétaires :
Jean PEUCH-LESTRADE Tél. : 04 72 71 05 08 – courriel : jpeuchlestrade@gmail.com

Réunions :
Lieu à déterminer

Argument :

J'aborde ce thème, non à partir de l'expérience princeps de la cure comme modèle mais à partir d'une confrontation entre les différentes voire divergentes cliniques du transfert, car ce sont leur diversité et leur pluralité qui sont au centre de mon intérêt.

J'insisterai donc sur le primat de la clinique (et nous verrons à quelles conditions nous pourrons la partager), l'importance des dimensions souvent difficiles à démêler des dispositif/cadre/institution et ce qu'ils favorisent ou au contraire inhibent quant à l'apparition du transfert, et enfin l'existence ou non de transfert, l'existence ou non de la possibilité de son interprétation.

Inscription :
Pour s'inscrire, prendre contact en m'écrivant à l'adresse mail suivante : jpeuchlestrade@gmail.com

Secrétaires :
Francis DROSSART. courriel : francis.drossart@sfr.fr

Réunions :
Au local du IVème Groupe, 19 Bd Montmartre, 75002 PARIS

Argument :

« Ah ça, Lautrec, on voit bien que vous êtes du Bâtiment ! »…

C’est ainsi que d’une simple phrase, Manet trace la césure, le schibboleth qui distingue l’art véritable du plagiat et des croûtes, distinction maintenue malgré les apparences par les positions paradoxales de Duchamp et d’Andy Warhol.
En quoi la psychanalyse en général, les théories kleiniennes en particulier, nous renseignent-elles sur cette distinction entre l’art véritable et ses pitoyables imitations ?
Si l’on en croit Hanna Segal, la véritable œuvre d’art repose toujours sur une tentative, consciente ou inconsciente, chez l’auteur, de recréer un monde définitivement perdu. Elle fera de l’écriture proustienne le paradigme de cette affirmation. Cette recréation, conformément à la notion kleinienne de réparation de la position dépressive, se fonde sur les processus de symbolisation. « Tout art symbolise quelque chose. C’est une spécialité de l’artiste. Vous ne fabriquez pas des briques, vous fabriquez des symboles. Sans symbolisme il n’y a pas d’art. »
Nous nous demanderons en quoi cette théorisation kleinienne peut se révéler compatible ou non avec le rapprochement fécond établi par S. de Mijolla-Mellor entre sublimation et perversion. Ceci, à travers certaines références à l’art et la littérature contemporains.

Références bibliographiques :
Segal H., Délire et créativité, Paris, ed. Des Femmes, 1987
Bell D. (ed), Psychoanalysis and culture, a Kleinian perspective , Karnac Books, 1999

Voir le programme en pièce ci-jointe

Inscription :
Contacter cl.perreve@free.fr

Secrétaires :
Responsable : Chantal LHEUREUX-DAVIDSE, Maître de conférences Paris Diderot, Docteur en psychopathologie et psychanalyse. Coordinateur de l’enseignement : Francis DROSSART, Praticien hospitalier au CHDR Pontoise, psychanalyste membre du IVème groupe, HDR,
Directeur de Recherches
francis.drossart@sfr.fr Coordinatrice pédagogique – responsable adjointe : Géraldine LEROY, psychologue clinicienne, psychanalyste, traductrice
glroy@gmail.com   Contact : francis.drossart@sfr.fr ou glroy@free.fr

Réunions :
Début : octobre 2014 - Lieu : Université Paris Diderot, rue Olympe de Gouges, 75013

Argument :

Université Paris Diderot Paris 7
UFR d'Etudes Psychanalytiques
Service Formation Continue
Case 7058
75205 Paris Cedex 13
WWW.ep.univ-paris-diderot.fr

Commentaires :
Voir programme en pièce jointe

Secrétaires :
Sophie de MIJOLLA-MELLOR Courriel : s.mijollamellor@gmail.com

Réunions :
Au local du IVème Groupe, 19, bd Montmartre, 75002 PARIS. Escalier 4, Entresol

Argument :

L’objectif de cette étude est d’interroger l’«au-delà du principe de plaisir» que constitue, tant du point de vue individuel que collectif, le besoin d’écraser l’autre pour se sentir exister pleinement. C’est donc en tant que pathologie du narcissisme telle que précédemment étudiée à propos de la fonction criminogène de l’amour-propre (Mijolla-Mellor, S.de La mort donnée, Paris, PUF, 2011) que sera envisagée l’arrogance dont la caractéristique est de transformer la différence en affirmation indubitable de supériorité.

L’arrogance ne demande rien contrairement à ce que son étymologie latine (rogo) pourrait donner à penser, elle affirme de manière assertorique et entretient avec la raison le même lien paradoxal que celui qui «arraisonne» son vis-à-vis. Traitant d’une supériorité quasi ontologique, la question des droits et des devoirs sort du lien social et de la réciprocité, ce qui justifie l’usage de la violence sous toutes ses formes. Mettant de côté l’hypothèse du Mal comme principe actif pour le limiter à sa définition en termes spinozistes comme une «mauvaise rencontre», on interrogera en revanche, cette ubiquité de la pulsion de destruction non érotisée dont parle Freud sans lui donner pour autant une définition métapsychologique.

L’approche méthodologique de cette recherche sera basée sur les notions de la psychanalyse comme analyseurs des faits individuels et sociaux («Interactions de la psychanalyse») et portera sur les textes des théoriciens auxquels les politiques racistes ont emprunté la justification de leur action.

Les textes philosophiques, anthropologiques et sociologiques qui se sont donné pour objectif la justification du racisme entendu comme inégalité entre les races humaines, ont transformé une taxinomie horizontale en une échelle de valeurs verticale.

Ce séminaire bimensuel présente aussi les contributions des participants selon un calendrier à fixer.

Secrétaires :
Janine FILLOUX, 75, rue St-Charles, 75015 Paris Tél : 01 45 79 57 83

Réunions :
Au local du IVème Groupe, 19, Bd Montmartre, 75002 PARIS

Argument :

Le Trans-Subjectal 1973/1974, publié en 1986 sous le titre Double Lecture, est le dernier des trois séminaires que François Perrier a donnés dans le cadre du Quatrième Groupe. C'est, pourrait-on dire un texte testamentaire dans lequel il traite tout particulièrement de l'éthique du psychanalyste et de sa responsabilité, à partir d'une analyse critique de l'évolution de la psychanalyse au moment où il parle. L'articulation permanente, jamais clôturante, entre la clinique et une élaboration théorique au plus près des processus psychiques mis en oeuvre dans le cadre de l'expérience analytique qui caractérise l'ensemble de son oeuvre, fonde, ici, la "discipline analytique" dans sa singularité et sa potentialité créatrice. C'est, écrira-t-il, un livre à double lecture, en ce sens que sous la description clinique, il témoigne de la tentative d'un auteur analysé par Lacan, de se dépsychanalyser de l'effet de transfert si particulier aux ex-élèves de cet incontestable Maître.

Nous en poursuivrons cette année la lecture.

Inscription :
Le séminaire peut accueillir de nouveaux participants qui devront préalablement prendre contact avec la responsable.

Secrétaires :
Ghyslain LEVY, 4, rue Dante, 75005 PARIS Tél. 01 46 34 59 74
Monette VACQUIN Tél. 01 45 48 38 07

Réunions :
Au local du IVème Groupe, 19, Bd Montmartre, 75002 PARIS

Argument :

Nous donnerons priorité aux travaux proposés par les participants du séminaire, tout en faisant une large place à la discussion et au débat avec des invités, à partir de leurs livres ou articles. Les textes sont communiqués préalablement aux participants.

Inscription :
Le séminaire peut accueillir de nouveaux participants.

Réunions :
Local du Quatrième Groupe, 19 Bd Montmartre, 75002 Paris

Argument :

Une théorie kleinienne de la créativité
Francis Drossard

La dernière séance du séminaire de Francis Drossart sur la pensée kleinienne et la créativité aura lieu, comme prévu, le : Vendredi 12 juin 2015 à 21 heures , au local du IVe Groupe.
A cette occasion, les membres ou participants non-inscrits régulièrement à ce séminaire y sont cordialement invités. 

La séance se déroulera en 2 parties avant la discussion : 

- 1) présentation synthétique de l'oeuvre de Patrick Modiano par Céline Pereira. 

- 2) Commentaire de Francis Drossart sur le roman : " Dans le café  de la jeunesse perdue". 

Le séminaire ne sera pas renouvelé à la rentrée prochaine. 

Secrétaires :
Intervenants: Alice Pechriggl, Sophie Klimis, Emanuele Profumi, Stéphane Vibert, Philippe Caumières, Florence Giust Desprairies, Olivier Fressard, Niki Meixner, Claudia Bosse, Dieter Nitzgen, Gerassimos Stephanatos.

Réunions :
Vienne

Argument :

Si la politique peut être définie comme l’institution explicite de la société, il faut se poser la question de savoir en quoi l’imaginaire politique se dfférencie de l’imaginaire social, en quoi les modes d’agir et de représenter « politiques » se laissent analyser comme des modes sui generis avec des instruments d’analyse spécifques qui sont en partie encore à inventer. Ce que Ernst Cassirer a ouvert comme champ d’analyse politique avec Le mythe de l’Etat, ce que Talcott Parsons a introduit comme « nouveauté » dans les sciences politiques et sociales, à savoir la « culture politique » ne sont que quelques notions parmi d’autres qui nous aident à élucider ce champ sémantique, suivies, plus récemment, par les notions de « political imagination », d’imaginaire politique ou d’imaginaire civique (Carole Pateman, Jonathan Spencer e.a.)

Des approches philosophiques, de théorie politique, d’anthropologie, de sociologie et de psychologie des groupes seront tout aussi importantes que les contributions et réflexions artistiques ou politiques pour mener à bien ce travail.

Inscription :
Pour plus de renseignements concernant le lieu du colloque et l'inscription,
consulter le document en pièce jointe.