Journées de travail 2024-2025
Samedi 7 septembre 2024 de 9H45 à 17H30
L'écoute en questions
Avec les interventions de Elisabeth Herlemont et Ghyslain Levy (membres du IV° Groupe), Jean-Michel Assan et Lida Bitrou (participants aux activités du IV° Groupe)
Le comité d'organisation outre Jean-François Chiantaretto et Georges Gaillard (secrétaires scientifiques) est composé de Héloïse Castellanos-Colombo, Robert Dubanchet, Catherine Even Le Berre, Ghyslain Levy, Claire Michelon (membres du IV° Groupe)
Lieu : U S I C - Salle Pupey Girard 18, rue de Varenne, 75007 PARIS [Métro Saint- Sulpice (ligne 4) –Sèvres Babylone (ligne 10)
Argument :
L’analyste est en tant que tel un chercheur, Freud ne cesse d’y insister. Ferenczi en 1928 est certes le premier à requérir une « métapsychologie des processus psychiques de l’analyste en séance », mais il ne fait pour une large part qu’expliciter la dimension métapsychologique de la préoccupation freudienne. Avec « L’attention en égal suspens » (1912e), l’exigence freudienne vis-à-vis du psychanalyste semble envisager le fonctionnement psychique du psychanalyste de façon presque paradoxale : se dégager le plus possible de l’attention volontaire ou intentionnelle tout en promouvant une attention comme élective à ce qui vient et n’est pas attendu, au titre de fondement d’un penser spécifiquement psychanalytique. Un penser construit avec l’écoute de ce qui n’est pas dit dans le dire analysant. Tous les psychanalystes, à commencer par Freud, ont à en hériter : l’attention en égal suspens du psychanalyste est le « pendant » de la règle fondamentale de l’association libre. Les deux ensemble constituent les piliers de la méthode psychanalytique.
Pour autant, hériter c’est tout à la fois conquérir et recevoir. Freud n’a cessé de le faire, seul puis avec d’autres, dans le rapport à une œuvre en constant remaniement. À sa suite, nous avons à recommencer la psychanalyse dans la mise en œuvre de sa méthode d’investigation. De sa méthode, en tant qu’elle suppose et supporte une métapsychologie : une métapsychologie de l’écoute, non réductible à un corpus théorique.
Mais quelle est la visée de cette écoute ? Poser la question ainsi permet peut-être un déplacement utile par rapport aux résistances de Freud à penser le contre-transfert autrement qu’en termes, précisément, de résistance du psychanalyste et des dangers afférents au recours à l’agir (1910d, 1915a) – y compris et d’abord l’agir de parole. Et ces résistances n’ont-elles pas traversé toute l’histoire de la psychanalyse, jusqu’à aujourd’hui ? Les débats passionnels, qui ont durablement obscurci la question, le laisseraient penser. Ils tendent en effet à la réduire à une opposition entre la fétichisation des affects contre-transférentiels – référée plus ou moins abusivement à Winnicott – et la récusation du contre-transfert et de l’affect – référée à Lacan, certes moins abusivement. La reformulation métapsychologique de l’affect par Piera Aulagnier est ici décisive. Un meilleur placement de la question passe sans doute par la distinction du contre-transfert et du transfert du psychanalyste. Cela suppose de s’interroger sur la transformation du fonctionnement psychique du psychanalyste par les associations du patient, énoncées, latentes ou empêchées. L’écoute en situation, conditionnée par le cadre, n’est-elle pas d’abord une écoute de l’écoute, une méthode d’auto-observation chez le psychanalyste des modifications de son fonctionnement psychique par celui de l’analysant ? Une méthode d’auto-observation conditionnant l’action interprétante et conditionnée par un point de vue métapsychologique. Une méthode supposant la prise en compte de la diversité des configurations psychiques et de la différenciation de l’offre analytique selon les dispositifs proposés.
Programme :
Matinée modérée par Claire Michelon
09 h45 Accueil
10 h00- Introduction de la journée par Jean-François Chiantaretto et Georges Gaillard
10 h15 Élisabeth Herlemont
« Écouter le sexuel infantile, entendre la perte »
10 h45 Discussion
11 h15 Pause
11 h30 Jean-Michel Assan
« L’approche dite moderne du contre-transfert »
12 h00 Discussion
12 h30 Déjeuner
14 h15
Après-midi modéré par Robert Dubanchet
14 h15 Lida Bitrou
« Qui écoute ? Le noyau identitaire de l’analyste, déterminant de son écoute »
14 h45 Discussion
15 h15 Pause
15 h30 Ghyslain Lévy
« L’écoute en position quatrième »
16 h00 Discussion
16 h30 Discussion générale et conclusions
17 h30 Clôture de la journée
Secrétariat Scientifique :
Secrétariat Scientifique :
Jean-François CHIANTARETTO jfchant@orange.fr 06 74 05 29 95
Georges GAILLARD georges.gaillard@orange.fr 06 08 64 17 16
Inscription :
Frais de participation :
Membres/Participants du IVème Groupe : 30 €
Règlement par virement :
IBAN FR76 1820 6003 8746 6559 4000 115
Merci de noter les références du virement : JS interne 7 sept et de renvoyer votre bulletin d’inscription au secrétariat : quatrieme-groupe@orange.fr ou par chèque, à l’ordre du Quatrième Groupe
Secrétariat du Quatrième Groupe
8, rue Eugène Varlin, 75010 Paris
Date limite d’inscription : 4 septembre 2024
plaquette et bulletin d'inscription : accès
Samedi 19 octobre 2024, de 9H à 17H
CENTRE DE RECHERCHES PSYCHANALYSE, MEDECINE ET SOCIETE
Université Paris Cité
WORKSHOP: L’apport de la pensée kleinienne à la clinique contemporaine
INTERVENANTS
- Jean-Michel Assan, psychanalyste, participant au IVe Groupe, traducteur de l’ouvrage de Grinberg Qui a peur du contre-transfert?
- Francis Drossart, psychanalyste membre du IVe Groupe, Directeur de Recherches Associé, ED 450
- Christine English, psychanalyst, British Psychoanalytical Society, Chair of the Archives Committee of the BPS, member of the Melanie Klein Trust
- Didier Houzel, psychanalyste membre titulaire de l’APF, professeur émérite de pédopsychiatrie
- Susan Lawrence, psychanalyste BPS, Melanie Klein Trust
- Géraldine Le Roy, psychanalyste et co-traductrice de l’ouvrage de Klein référencé
- Baptiste Pouget, psychanalyste, doctorant CRPMS
- Mi-Kyung Yi, psychanalyste, Professeure des Universités, Directrice de l’Ecole Doctorale Recherches en Psychanalyse, Université Paris Cité
- Eric Stremler, psychanalyste participant au IVe Groupe, co- traducteur dr l’ouvrage de Klein référencé
- Sébastien Talon, doctorant CRPMS
Lieu : Amphithéâtre 9E, Halle aux Farines, Université Paris Cité
Argument :
ARGUMENT
La pensée kleinienne reste encore méconnue dans les milieux psychanalytiques francophones, qui se réfèrent volontiers à Bion et à Winnicott, sans prendre en compte les liens de ces deux auteurs avec celle-ci. Méconnaissance particulièrement sensible quant à l’apport des concepts kleiniens à la psychanalyse de l’adulte.
REFERENCES
- Klein M., La psychanalyse des adultes, textes recueillis et édités par J. Steiner, Paris, Payot, 2021 (trad. G. Le Roy, V. Poulet-Young, E. Stremler)
- English C., Melanie Klein’s Narrative of an Adult Psychoanalysis, éd. Routledge, 2022
Programme :
PROGRAMME DE LA JOURNEE
9h15 : Introduction par Francis Drossart
9h30 : Conférence de Suzan Lawrence : Le transfert et le fantasme inconscient dans la technique psychanalytique de Melanie Klein
10h30 : Discussion par G. Le Roy
10h45 : Pause
11h : Conférence de Christine English autour de son ouvrage cité en référence
11h45 : Discussion par Eric Stremler
12h15 : Déjeuner libre
13h45 : Conférence de Didier Houzel
14h30 : Discussion par Jean-Michel Assan
15h30 : Table ronde des Doctorants (Baptiste Pouget,Sébastien Talon) modulée par Mi-Kyung Yi
16h30 : Clôture de la Journée par Mi-Kyung Yi
Secrétariat Scientifique :
Journée co-organisée par Mi-Kyung Yi et Francis Drossart
Inscription :
Entrée libre sous réserve des places disponibles
Commentaires :
N.B. Pour les deux conférences du matin en langue anglaise, la traduction simultanée sera assurée par G.Le Roy et E.Stremler
Des 28 au 30 octobre 2024
Violences Sexuelles intrafamiliales: sortir ensemble du déni
Pierre Sabourin y interviendra. Le titre de son intervention est :
Qu'est-ce qu'on t'a fait à toi pauvre enfant ? Approche systémanalytique des maltraitances
Lieu : Bordeaux
Argument :
Violence incestueuse, viols dans le couple, répétition de la violence d’une génération à l’autre : ces réalités choquantes, jadis dissimulées et aujourd’hui exposées, nécessitent et méritent d’en faire un sujet unique de travail pour l’ensemble des professionnels de l’aide.
En Europe, un enfant sur cinq est victime d’agressions sexuelles (Parlement Européen 2022). Le monde change, les sociétés changent, les victimes, invisibilisées par la honte et la culpabilité ont besoin de réponses cliniques et collectives à la hauteur des traumatismes complexes vécus. Aujourd’hui les réponses judiciaires concernant les auteur.e.s des violences sexuelles, mineur.e.s ou majeur.e.s, incluent aussi des parcours éducatifs et des parcours de soin spécifiques. Pour déjouer la répétition transgénérationnelle des violences incestueuses et des violences sexuelles dans le couple il est nécessaire de croiser les savoirs, de provoquer des rencontres, de soutenir des débats.
Que nous apportent aujourd’hui la thérapie familiale, l’approche systémique, les thérapies intégratives, la thérapie de réseau et la psychotraumatologie, pour dépister, protéger, prévenir et soigner les victimes, les auteur.e.s et leurs familles ? Ce congrès européen, organisé par la Chambre des Membres Individuels (CIM) de l’Association Européenne de Thérapie Familiale (EFTA), s’adresse à tous les professionnels des champs médico-social et pédagogique qui interviennent dans le cadre thérapeutique et la relation d’aide, ainsi qu’aux professionnels du champ judiciaire, de l’expertise et de la recherche.u
Secrétariat Scientifique :
Inscription :
Pour accéder au programme complet et s'inscrire, cliquez ici
Vendredi 29 novembre 2024, de 9H à 17H30
Quand la catastrophe menace le groupe : Enjeux thérapeutiques
Centre d’Information et de Recherches en Psychologie et Psychanalyse Appliquées au groupe
Intervenants :
Paul-Laurent Assoun : Professeur émérite à l’Université Paris-Cité, Psychanalyste, Philosophe, Paris.
Damien Aupetit** : Psychologue clinicien, Psychodramatiste, Groupe-analyste, Lyon.
Gaël Bouin : Psychologue clinicien, Lyon.
Jean-Bernard Chapelier** : Psychologue, Psychanalyste, Groupe-analyste, Directeur de recherche à l’Université Paris-Cité, Poitier.
Hervé Chapellière** : Président du CIRPPA, Psychologue clinicien, Psychanalyste SPP, Groupe-analyste, Paris.
Farid Dafri** : Psychologue clinicien, Psychodramatiste, Groupe-analyste, Dijon.
Claudine Juptner** : Psychologue clinicienne, Psychanalyste, Groupe-analyste, Lyon.
Pierrette Laurent**: Pédopsychiatre, Groupe-analyste, Psychanalyste IVème Groupe, Caen.
Delphine Lhotellier** : Psychologue clinicienne, Groupe-analyste, Psychanalyste SPP, Paris.
Sylvain Missonnier : Psychologue clinicien, Professeur de psychologie clinique de la périnatalité et de la première enfance, Université Paris-Cité laboratoire PCPP, Psychanalyste SPP, Directeur de l’APEP Président de l’IVSO, Paris.
Antoine Navalon* : Psychologue clinicien, Psychothérapeute, Mayotte.
Didier Roffat** : Vice Président du CIRPPA, Psychologue clinicien, Groupe-analyste, Lyon.
* Membre du CIRPPA
** Formateur CIRPPA
Lieu : Campus de l’ENS de Lyon
Argument :
Dans les groupes, les cauchemars qui se figurent dans des scénarii, tant par le langage que par l’acte, malmènent les thérapeutes garants du cadre-dispositif. Pour les participants comme pour les thérapeutes, le groupe peut alors prendre la valeur d’un objet cauchemardesque, le mettant tout au bord de la catastrophe, pouvant chuter et paralysant sa vie psychique par des fantasmes délétères. Cet état produit des vacillements identitaires violents dont “ l’urgence identificatoire”, décrite par André Missenard, rend bien compte. La catastrophe, quand elle se produit ou menace de se produire dans les groupes, entre autres par l’effet de retournement imprévisible qu’elle engendre, pose aux thérapeutes différents questionnements : naître au groupe et survivre à des moments de ruptures, faire face aux traumatismes et à leurs réminiscences, ainsi qu’à tout le cortège d’angoisses et de défenses. Durant cette journée d’étude, à partir d’exposés théoriques et en appui sur différentes présentations cliniques, nous proposons une illustration et une analyse de ces moments de passages critiques, de risques de ruptures entre les différents espaces psychiques (intrapsychique inter- et trans-subjectifs) comme les définit René Kaës :
- Qu’en est-il du travail du thérapeute, de l’analyse de son contretransfert, par exemple autour des figures du négatif qui viennent audevant du chaos comme tentative d’évitement de la chute ou de l’effondrement ?
- Que se joue-t-il lorsque le sujet individuel, à travers la réalité psychique du groupe, rencontre l’objet cauchemardesque ?
- Et enfin, comment repérer et comprendre les échos réciproques entre Institution et groupe thérapeutique, face aux catastrophes ?
Programme :
8:30 Accueil
9:00 Ouverture de la journée : Hervé Chapellière, Président du CIRPPA
9:15 Introduction et président de séance : Didier Roffat
9:30 Paul-Laurent Assoun : “ Le sujet catastrophé et son inconscient : de la déliaison au réveil. “
10:20 Discussion : Jean-Bernard Chapelier
10:50 Pause
11:20 Antoine Navalon : “ Transmission et ratés du chaos à Mayotte : “ dalao la Fahamu”, d'un-possible groupe .“
11:40 Farid Dafri : “ Conjugaison de la catastrophe en groupe lors d’une séance de psychothérapie d’enfants.”
12:00 Discussion : J.-B. Chapelier, P.-L. Assoun, D. Roffat
12:30 Pause déjeuner
Présidente de séance : Claudine Juptner
14:30 Sylvain Missonnier : “ Crises et/ou métamorphoses ? “
15:15 Discussion : Pierrette Laurent
15:45 Pause
16:05 Damien Aupetit et Gaël Bouin : “ Enjeux du drame et psychodrame en jeu dans un groupe de pré-adolescents.”
16:25 Delphine Lhotellier : “ Quand le groupe chavire : mouvements de désorganisation/réorganisation dans des groupes d’adultes. ”
16:45 Discussion : S. Missonnier, P. Laurent, C. Juptner
17:15 Conclusion : Hervé Chapellière
17:45 Assemblée générale du CIRPPA
Secrétariat Scientifique :
Inscription :
Tarifs :
Inscription employeur : 130 €
groupe à partir de 3 : 85 € par personne
Inscription individuelle : 90€
groupes à partir de 3 : 70€ par personne
Adhérents CIRPPA : 70 €
Etudiants : 25 €
Bulletin d’inscription :
disponible sur notre site ; https://cirppa.org/
CIRPPA : 31 Bd de la Villette 75010 PARIS
Tél. : 01.42.40.41.12
E.mail : cirppa@wanadoo.fr
Commentaires :
Organisé par le CIRPPA, Groupe de Lyon :
Damien Aupetit, Christine Champonnois, Farid Dafri, Marie Louise Girel-Brandy, Olivier Grynszpan,
Claudine Juptner, Christine Margolliet, Antoine Navalon, Didier Roffat.
Venir sur le campus de l’ENS de Lyon :
15 parvis René Descartes, 69007 Lyon :
• En voiture :
-Depuis l’Est : périph. Sud sortie Gerland. -Depuis l’A6 : sortie
Pont Pasteur.
• En train et en avion :
-Depuis la gare Part-Dieu, métro ligne B direction Oullins.
-Depuis la gare de Perrache, Tram T1 direction Debourg.
-Depuis l’aéroport international Saint-Exupéry, navette Rhône.
“Le sujet vient au groupe comme le dormeur entre en rêve”, disait
Didier Anzieu. Mais il arrive parfois que les rêves virent aux
cauchemars, forçant le contact soudain à la réalité.
Samedi 11 janvier 2025 de 9 h30 à 17 h00
De quoi le Covid aura-t-il été le nom ?
La raison, d’ordinaire, n’habite pas longtemps chez les gens séquestrés
in L’Ours et l’amateur des jardins,
Livre Huitième des Fables de Jean de La Fontaine.
Cette proposition de travail est née de la fin du Groupe de réflexion « post-covid » et du désir de partager et prolonger cette expérience sans que ce soit une simple restitution. Le groupe créé en réponse à l’épreuve de l'isolement dû au confinement, a fonctionné en distanciel pendant trois années d'octobre 2020 à juin 2023.
Les participants à l ’élaboration de la journée :
Grégory Boutin, David Chaouat, Myriam Diallo, Françoise Francioli, Myriam Leibovici, Géraldine Le Roy, Monique Mioni, Olivier Paccoud, Emmanuel Roger, Edith Schwalberg, Diane Siraudeau, Thierry Scrive, Anne Vernet-Sévenier, Monique Willemyns.
Lieu : Local du Quatrième Groupe-OPLF, 8, rue Eugène Varlin, 75010 PARIS
Argument :
Nous avons organisé, avec d ’autres collègues intéressés par ce projet, des rencontres préparatoires dès Mars 2024 et proposons à la discussion les thèmes suivants issus de ce processus d’élaboration :
- La qualité de la présence (être là) dans la rencontre analytique qui s’est posée autrement avec la pandémie : nécessité de travailler au corps les après -coups de traumas infantiles ; approfondir la distinction entre « être » et « faire » que ce soit dans les séances au téléphone, en visio ou au cabinet.
- Le rapport à la maladie et la mort, la solitude, le désarroi, la peur/l’angoisse, les modifications des relations parents-enfants...
- La clinique du temps et de l’espace, la question du trauma et de l’après -coup. L’expérience de la catastrophe.
- Le cadre, le distanciel, la question d’empathie, le Nebenmensch, l’asymétrie remise en question ?
-La métaphore puis la réalité de la guerre, le masque et la contamination.
–« L’institutionnel » et le « hors les murs », créations inédites, les aides aux aidants . Cela ouvre-t-il à des modalités nouvelles de la psychanalyse et lesquelles ? Lui est-il permis d’exister
encore dans des sociétés menacées à bien des égards ? La crise serait-elle l’élément naturel ou organique de la psychanalyse ?
Programme :
MATIN
09 h30 Accueil
09 h45- Ouverture de la journée par Jean-François Chiantaretto
10 h00 Présentation de la journée par Monique Mioni
10 h15 Textes de Monique Willemyns « Paysages après la tempête ; un traumatisme peut-il en cacher un autre ? »
et de David Chaouat « Le Covid comme un accident »
11 h15 Pause
11 h30 Discussion générale
12 h30 Déjeuner
APRES-MIDI
14 h00 Anne Vernet-Sévenier « De quoi le Covid aura-t-il été le temps ? »
14 h30 Pour ouvrir le débat, un dialogue
avec Olivier Paccoud et Diane Siraudeau autour de « Penser et/ou panser la réalité » :
« La SERVEUSE – Oh un
rhinocéros !
Le PATRON, de la fenêtre à sa
Serveuse – Vous rêvez ! (Voyant
le Rhinocéros) Oh, ça alors ! ».
Eugène Ionesco
17 h00 Fin de la journée
Secrétariat Scientifique :
Secrétariat scientifique du Quatrième Groupe :
Jean-François Chiantaretto : jfchant@orange.fr
Georges Gaillard : georges.gaillard@orange.fr
Inscription :
Au Local du Quatrième Groupe et hybride ZOOM seulement l’après-midi (lien adressé par mail sur demande auprès de Monique Mioni (mmioni1@gmail.com)
8, rue Eugène Varlin, 75010 PARIS
Code 13 B 89
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Samedi 8 mars 2025, de 9H30 à 17H30
Comment sortir de la passion de l’Un ?
Journée autour des ouvrages de Ghyslain Lévy « Malaise dans la fraternité » (Éditions Campagne Première), et de Jean-Peuch-Lestrade « Politique des transferts » (Penta Éditions)
Intervenants : Jany Biarnès, Participante aux activités scientifiques du Quatrième Groupe, David Chaouat, Participant aux activités scientifiques du Quatrième Groupe, Ghyslain Lévy, Psychanalyste, Membre du Quatrième Groupe Catherine Perret, Philosophe, psychanalyste, professeure émérite des universités, Jean Peuch-Lestrade, Psychanalyste, Membre du Quatrième Groupe, Jean-François Solal, Pédopsychiatre, psychanalyste, membre associé de la Société de Psychanalyse Freudienne.
Lieu : Local du Quatrième Groupe-OPLF, 8, rue Eugène Varlin, 75010 PARIS
Argument :
Cette question universelle traverse des champs extrêmement divers. Ghyslain Lévy l'aborde du côté de la folie du mythe et Jean Peuch-Lestrade du côté de l'institution de la psychanalyse. Cette passion de l'Un, qui s'ancre dans un modèle familial originaire, peut aller, comme nous le montre Ghyslain Lévy, jusqu’à la jouissance fratricide, à partir de l’angoisse du double, de l’effondrement des médiations symboliques marquant la différence, et de la disparition des liens de solidarité, ce dont témoigne notre actualité.
Ce modèle est aussi à l'origine du familialisme freudien, qui nous amène volontiers à rabattre toute compréhension des phénomènes groupaux en termes de rapports familiaux. Jean Peuch-Lestrade essaie d'en comprendre les effets entre analystes au sein des sociétés et entre elles. Pour cela, il les lit avec le modèle de la psychothérapie institutionnelle, qui se propose de marcher sur deux jambes, une analytique et une politique. Et ce faisant, il croise inévitablement la question de la perversion en psychanalyse.
Programme :
MATINÉE
Modération : Georges Gaillard
09 h30 Accueil
09 h45 Introduction de la journée par Georges Gaillard
09 h50 Présentation de leurs livres par Ghyslain Lévy et Jean Peuch-Lestrade
10 h10 Jany Biarnès « Faire société, tenir parole »
10 h40 Discussion
11 h10 Pause
11 h30 Catherine Perret « Des cadres et de l’institution »
12 h00 Discussion
12 h30-14 h Pause déjeuner
APRÈS-MIDI
Modération : Jean-François Chiantaretto
14 h00 David Chaouat « Le livre est sa réponse »
14 h30 Discussion
15 h00 Jean-François Solal « Le double de l’Un sans l’autre »
15 h30 Discussion
16 h00 Pause
16 h20 Réflexions croisées de Ghyslain Lévy et Jean Peuch-Lestrade
16 h50 Débat général animé par Jean-François Chiantaretto et Georges Gaillard
17 h30 Fin de journée
Secrétariat Scientifique :
Secrétariat scientifique du Quatrième Groupe :
Jean-François Chiantaretto : jfchant@orange.fr
Georges Gaillard : georges.gaillard@orange.fr
Inscription :
Participation aux frais :
20 € (membres et participants du IVème Groupe)
30 € (personnes extérieures)
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Samedi 12 avril 2025 de 9h00 à 16h30
La technique analytique, à l’origine -
Groupe de travail d’Annecy
Intervenants :
BIARNÈS Jany, Psychologue, participante au Quatrième Groupe - OPLF
MALIAUD Blandine, Psychologue, participante au Quatrième Groupe - OPLF
PACCOUD Olivier, Psychanalyste, membre du Quatrième Groupe - OPLF
SANGUET Marcel, Psychologue, participant au Quatrième Groupe - OPLF
SPITALERI Charles, Psychologue, participant au Quatrième Groupe - OPLF
Invités :
BEN BACHIR Nourredine, Psychanalyste, membre associé de la Société Suisse de Psychanalyse
EVEN-LE-BERRE Catherine, Psychanalyste, membre du Quatrième Groupe - OPLF
Lieu : Mairie du 6ème arrondissement, Grande salle des Beaux-Arts, Accès par le 33 rue Bossuet – 69006 LYON
Argument :
Notre groupe de travail s'est réuni depuis 2017 pour parler de la technique psychanalytique, en référence à la question de l’origine. Notre projet était d’envisager la technique analytique selon trois axes :
- Un axe historique/épistémologique, en premier lieu, avec la lecture de textes touchant à l’origine de la technique analytique (Freud, Ferenczi notamment), ou à des remaniements « fondateurs » de celle-ci (Klein, Winnicott, Lacan, ou plus récemment : Ogden, Ferro). Dans cette optique, nous voulions essayer de penser et d’interroger les enjeux théorico-cliniques, voire socio-culturels, à l’origine des différentes options techniques historiquement significatives.
- En deuxième lieu, nous voulions interroger les ressorts et la pertinence de la technique analytique en référence à la catégorie de l’originaire (P. Aulagnier, en particulier), c'est-à-dire en référence à des configurations transférentielles qui questionnent, voire brouillent, les repères axiomatiques usuels de celle-ci. La clinique avec les enfants nous semblait particulièrement pertinente à cet égard.
- En troisième lieu, enfin, nous voulions questionner les demandes « actuelles » d’analyse : ont-elles, notamment, une spécificité telle qu’elles nécessiteraient des modifications substantielles de la technique analytique ? À l’horizon de ce programme ambitieux, nous voulions questionner la place et les enjeux de la méthode psychanalytique, dans le monde contemporain, et pour le futur. Nous n'imaginions pas que nos interrogations prendraient, notamment avec l'irruption de la Covid19 en 2020, un tel caractère d’actualité.
Avec cette journée de restitution, nous voudrions partager, en compagnie de nos invités, nos réflexions sur ces différentes problématiques autour de la technique, et témoigner de la manière dont chacun d'entre nous s'est emparé des questions à l'origine de ce groupe.
Programme :
MATINÉE
Discutant : Nourredine Ben Bachir
09 h00 Accueil
09 h15 Introduction à la journée
09 h30 Marcel Sanguet
« Laisser tomber. La technique. ‘‘Sans technique, un don n’est rien qu’une sale manie’’ »
10 h15 Jany Biarnès
« De l'analyste interprète à l'analyste spatule, trajet d'une désidéalisation »
11 h00 Pause
11 h15 Blandine Maliaud
« La technique psychanalytique ou l'apprentissage de la navigation en eau incertaine »
12 h-14 h Pause déjeuner
APRÈS-MIDI
Discutante : Catherine Even-Le Berre
14 h00 Charles Spitaleri
« Le Groupe de Travail au service de la technique psychanalytique ? »
14 h45 Olivier Paccoud
« La méthode : s’extirper »
15 h30 Pause
15 h45 Discussion générale
16 h30 Fin de journée
Secrétariat Scientifique :
Jean-François Chiantaretto : jfchant@orange.fr
Georges Gaillard : georges.gaillard@orange.fr
Inscription :
Participation aux frais : 20 € Etudiant : 10 €
Règlement par virement :
IBAN FR76 1820 6003 8746 6559 4000 115
Merci de noter les références du virement : Groupe de Travail d’Annecy et d’informer par mail le secrétariat : quatrieme-groupe@orange.fr ou par chèque, à l’ordre du Quatrième Groupe, Secrétariat du Quatrième Groupe 8, rue Eugène Varlin, 75010 Paris
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Samedi 17 mai 2025
La réalité en partage
Organisation : J. Biarnès, participante au IVème Groupe et O. Paccoud, membre du IVème Groupe, et les secrétaires scientifiques
Lieu : Le Pavillon des Fleurs Promenade Philippe d’Orlye 74290 MENTHON SAINT BERNARD
Argument :
Depuis le constat de l’indifférence générale devant la destruction de nos conditions d’existence, et de l’émergence, avec les nouvelles technologies, de catégories inédites de réalité (augmentées, alternatives,
virtuelles, hybrides…), nous souhaitons pour cette 9ème Journée d’Annecy, questionner le statut de la réalité dans « la subjectivité de notre époque » (Lacan), ainsi que dans la pratique et la théorie psychanalytiques.
La découverte, par Freud, d’une réalité psychique dont la résistance est comparable à celle de la réalité matérielle est à la base de l’invention de la psychanalyse. C’est à l’appréhension de cette réalité, fantasmatique, inconsciente, qu’après l’abandon de la théorie de la séduction en 1897, Freud et les psychanalystes se sont employés afin d’instaurer l’épreuve de réalité (1911). Les rapports complexes, problématiques, entre réalité psychique et réalité matérielle continueront cependant à travailler les élaborations métapsychologiques de Freud. La seconde topique, l’étude du fonctionnement psychotique et les grands textes « anthropologiques » remettront, à chaque fois, cette question en chantier : question qui traverse en réalité toute la psychanalyse jusqu’à aujourd’hui, comme en témoigne la résurgence contemporaine de la controverse Freud/Ferenczi.
Les fondateurs du Quatrième Groupe, dans le sillage de Lacan, ont complexifié le statut de la réalité, en soulignant notamment sa dimension socio-historique. Dans la métapsychologie de Piera Aulagnier, la notion
de réalité historique est essentielle, - déterminante pour penser la psychose. Son concept de contrat narcissique implique que les modalités de transmission et d’appropriation, par l’infans, d’énoncés fondamentaux
qui préexistent à sa naissance détermineront le rapport de son Je à la réalité. Nathalie Zaltzman considère pour sa part que le meurtre, la folie, la « barbarie intime », sont au cœur de la réalité humaine ; le travail de culture (Kulturarbeit) mobilisé par la cure psychanalytique visera à relancer pour le sujet « l’interprétation en impasse d’une problématique commune à l’ensemble humain ».
A quelle « réalité humaine » nous confronte notre monde contemporain ? La réalité socio-historique actuelle modifie-t-elle la nature et les enjeux de l’épreuve de réalité dans la cure ? Qu’advient-il du principe de réalité dans un monde gagné par la pensée techno-solutionniste ou par l’attrait pour des réalités « parallèles » indifférentes aux faits ? La clinique des patients borderline, en venant troubler les catégories psychanalytiques usuelles de la réalité, du dedans et du dehors, du moi et du non-moi, est au cœur de ces interrogations. Elle cristallise ces enjeux avec, en particulier, la question de l’adaptation du cadre psychanalytique et la centration de la cure sur la relation à l’objet primaire : de telles adaptations permettent-elles de retrouver l’accès à une réalité commune, ou bien entrent-elles en collusion avec les impasses narcissiques de ces sujets, les renforçant alors dans leur « insularité » ? Dans un monde où chacun semble faire valoir la légitimité de « sa » réalité, sur quels repères la psychanalyse fonde-t-elle sa prétention à favoriser un accès à la réalité dans une visée universalisante ? Plus généralement, comment et avec quels repères la psychanalyse peut-elle soutenir un travail de culture permettant de devenir sujet d’une réalité partagée et partageable ?
Programme :
SAMEDI MATIN
Modératrice Aude DORCIER (Psychologue, participante au Quatrième Groupe)
9 h00 Accueil
9 h15 Introduction par Georges Gaillard (Secrétaire scientifique du Quatrième Groupe)
Présentation de la journée par Olivier Paccoud et Jany Biarnès
9 h30 Jean-François CHIANTARETTO (Psychanalyste, membre du Quatrième Groupe, Professeur émérite des universités) « L’infans de la psychanalyse »
10 h15 Élise PESTRE (Psychanalyste, Maîtresse de conférences - HDR, Université Paris Cité, membre du Centre de Recherches Psychanalyse Médecine et Société (CRPMS)) « De la réalité sociale à la réalité psychique, il n’y a qu’un pas. Corps étrangers, racisme et repli identitaire dans les subjectivités contemporaines »
11 h00 Pause
11 h15 Jean-Paul MATOT (Pédopsychiatre, Psychanalyste (SBP/API), ancien directeur de la Revue Belge de Psychanalyse, ancien maître d’enseignement à l’ULB) « La psychanalyse peut-elle entrer en politique ? »
12 h00 Déjeuner (au Pavillon des Fleurs)
SAMEDI APRÈS-MIDI
Modérateur : Arnaud DEGRIEVE (Psychologue, participant au Quatrième Groupe)
14 h00 Audrey KOULINSKY (Psychologue, participante au Quatrième Groupe) « Transidentités - Le mot, le corps, la chose et le témoin »
14 h45 Roland GORI (Psychanalyste, membre d’Espace Analytique, Professeur honoraire à Aix Marseille Université, Essayiste) « Décivilisation Les logiques de l’emprise »
16 h00 Pause
16 h30 Dialogue entre Virginie LINHART (Réalisatrice de documentaires, Écrivaine) et Pascal HERLEM (Psychanalyste, membre honoraire du Quatrième Groupe)
« L’écriture du réel n’est pas le réel »
17 h15 Discussion générale
18 h00 Fin de la journée
Secrétariat Scientifique :
Jean-François Chiantaretto : jfchant@orange.fr
Georges Gaillard : georges.gaillard@orange.fr
Inscription :
Le montant de l’inscription est de 120 EUR. (Ce montant comprend les pauses café/viennoiseries et le repas de midi)
Lien vers le bulletin d'inscription ici
Renseignements :
Jany Biarnès : biarnesjany@yahoo.com
Olivier Paccoud : oli.paccoud@gmail.com