Lieu : LE PRÉ DU LAC - 209, Impasse des Champs Fleuris - 74410 SAINT-JORIOZ

Argument :

Après six journées d'étude consacrées aux rapports du psychanalyste à son écrivain, la septième journée d'étude d'Annecy ouvre un nouveau cycle. Nous voudrions désormais explorer les liens qui unissent le psychanalyste et son temps. La cure de « L'homme aux loups » illustre bien la complexité de ce rapport, et ses enjeux : Freud y affirme d'abord la nécessité, pour l'analyste, de « se comporter tout aussi hors le temps que l’inconscient lui-même s’il veut apprendre ou obtenir quoi que ce soit » ; au paragraphe suivant, il fait état de sa décision de fixer par avance le terme de cette cure, non sans souligner les bénéfices de cette « implacable pression ». Nous voudrions penser au lieu même de ce hiatus : là où se condensent, se conflictualisent, se déchirent parfois, des temporalités plurielles, « éclatées » (A. Green). La deuxième topique, en particulier, porte à son acmé l'hétérogénéité radicale des temporalités qui habitent, traversent, enrichissent ou malmènent (J.P. Valabrega parle de « Chronopathies ») la vie psychique, et se déploient sur la scène transféro-contre-transférentielle, voire l'embolisent. Nous intéresse également la façon dont le psychanalyste se situe à l'endroit de temporalités (sociales, biologiques, historiques,...) « extérieures », qui le traversent, le travaillent ou le heurtent : ce rapport, plus ou moins conscient, plus ou moins mobile, éclairerait ce qui, pour chaque analyste, serait le temps propre de la psychanalyse. Entendons enfin qu'il s'agirait d'interroger les rapports du psychanalyste avec son temps, avec « la subjectivité de son époque » (J. Lacan) : Comment, et à quel « coût », le travail analytique participe-t-il de notre temps... et réciproquement ? Pour cette première journée, nous souhaiterions questionner les préoccupations théorico-cliniques des psychanalystes quant à la crise environnementale. Les effets de la crise écologique sur la vie psychique tant individuelle que collective ne sont pas douteux. Néanmoins, comment articuler de telles préoccupations à la spécificité tant de notre pratique que de notre objet, l'inconscient ? H. Searles, dès 1972, s'alarmait de l'apathie de tous, et des analystes en particulier, à ce sujet. Serions-nous désormais sous le règne d'une indifférence (G. Levy) froide, généralisée ? Le caractère inédit, insaisissable, des enjeux écologiques opposerait-il une résistance particulière à la subjectivation ? À son intégration au sein de la métapsychologie ? Enfin : ces enjeux pourraient-il modifier le rapport entre générations et, de ce fait, la transmission et l'identification ? Il se pourrait également que la crise environnementale mette la psychanalyse en question quant à ses fondements. À suivre cette hypothèse, les frontières mêmes de ce que nous appelons Psyché pourraient en être affectées. Car il s'agirait alors de repenser le statut et la place accordés à l'environnement, aux rapports entre humain et non humain, entre culture et nature, sur la scène du fantasme d'abord, mais également dans la constitution du sujet.
J. Biarnès, P. Herlem et O. Paccoud

Programme :

SAMEDI MATIN - Modératrice : Blandine Maliaud (Psychanalyste, Aix les Bains)
9 h 00 Accueil
9 h 30 Présentation de la journée par Olivier PACCOUD et Jany BIARNÈS
9 h 45 Luc MAGNENAT (Psychiatre, Psychanalyste, Membre formateur de la Société Suisse de Psychanalyse, Membre du comité de rédaction de l’Année Psychanalytique Internationale, Genève) « Penser comme une montagne » - « Penser oedipien » Une contribution psychanalytique à l’éthique environnementale.
10 h 45 Pause
11 h 15 Ghyslain LEVY (Psychanalyste, Membre du Quatrième Groupe, Paris) L’écosystème humain, un territoire menacé.
12 h 15 Repas (buffet au Pré du Lac)

SAMEDI APRÈS-MIDI - Modérateur : Marcel SANGUET (Psychanalyste, Chambéry)
13 h 45 Marc AMFREVILLE (Psychanalyste, Participant au Quatrième Groupe, Professeur de littérature américaine, Sorbonne Université, Paris) « Conscience, inconscience, inconscient » Un regard sur les nouvelles de Rick Bass : « For a Little While » (2018).
14 h 45 Jean PEUCH-LESTRADE (Psychiatre, Psychanalyste, Membre du Quatrième Groupe, Lyon) L’analyse au risque de l’oubli du monde.
15 h 45 Pause
16 h 15 Nathalie BLANC (Directrice de recherche au CNRS, Directrice du Centre des Politiques de la Terre, Paris) Le sentiment écologique.
17 h 15 Discussion générale
18 h 00 Fin de la journée

Secrétariat Scientifique :

Marie Aguera, 1, rue des Lilas 69960 Corbas, Tél:04.72.50.87.76. [email protected]
Jean-Louis Serverin, 130, rue de Sèze, 69006 Lyon. Tél:04 78 65 98 32. [email protected]

Inscription :

Inscription auprès du Secrétariat du Quatrième Groupe, 19, boulevard Montmartre, 75002 Paris. Tél: 01 55 04 75 27. quatriè[email protected]  Accès Plaquette

En raison de la crise sanitaire, les participants à la journée d’ Etude d’Annecy devront se présenter munis de leur Pass sanitaire à jour  (justificatif de statut vaccinal Covid-19 ou test antigénique négatif de moins de 72 heures)

Commentaires :

En cas d'impossibilité de rencontre en présentiel, la 7eme journée d'Annecy se fera le samedi 11 septembre 2021 en Visioconférence.

Lieu : VISIOCONFERENCE

Argument :

On s'efforcera de définir le blasphème, de retracer son origine et son existence dans les domaines où la croyance n'a pu laisser place au processus de connaissance et au dialogue. Ouvert aux débats, ce colloque réunit philosophes, psychanalystes, juristes et historiens sur une notion lourdement connotée. Le matin sera consacré à sa définition en termes de droit religieux et civil et à sa place dans l'histoire des sociétés. L'après-midi portera sur la psychologie du blasphémateur et les motifs qui l'animent. Existe-t-il toujours une intentionnalité transgressive pour celui qui l'énonce ou le commet? Quelle est alors la visée de cette transgression et pourquoi le blasphème se substitue-t-il à la critique argumentée privilégiant l'appel à l'ironie et à l'effet comique?

Programme :

8h45: Accueil des participants

9h: Michèle Bertrand Le blasphème: instrument politique ou question religieuse?

10h: Cédric Burgon Le blasphème entre droits sacrés et droits civils

11h: Giovanni Guerra Blasphème ou hérésie?

12h: Débats sur les échanges de la matinée animés par Christian Bazantay

14h: Sophie de Mijolla-Mellor Le blasphémateur entre déception et défi

15h: Salvatore Zipparri Le blasphème entre imprécation et dérision

16h: Dany Nobus La fonction du blasphème dans le fantasme obsessionnel de Sade à l'homme aux loups

17h: Philippe Gutton Le blasphème par omission

18h: Débats sur les échanges de l'après-midi animés par Dominique Fessaguet

Secrétariat Scientifique :

Inscription :

document ci-joint

Renseignements auprès du secrétariat de l'A2IP. Tel: 06 11 89 87 30 . Courriel: [email protected]

Lieu : 7, rue du lieutenant Pélissier 31000 TOULOUSE / Visioconférence

Argument :

L'éthique concerne une question fondamentale en psychanalyse. Lacan en a fait un thème majeur et l'a placée, à la suite de Spinoza, comme une réponse possible au malaise dans la culture. L'éthique, centrale au cœur de la cure, est étroitement liée au désir de l'analyste qui la dirige à partir du transfert, à la fois le levier de guérison de la névrose, mais aussi quelquefois son plus grand obstacle.

Lacan avait évoqué le désir de l'analyste en tant que désir averti, désir plus fort que les autres désirs qui peuvent animer l'analyste. L'éthique engage donc la responsabilité de l'analyste dans son acte, tant au niveau individuel qu'au niveau du collectif.

Lorsque les progrès moraux et éthiques d'une civilisation ne sont pas à la hauteur des progrès scientifiques, le décalage imposé ne fait qu'accentuer les difficultés et provoquer des crises, comme celle que nos sociétés traversent actuellement. Le monde contemporain est marqué par l'apparition de nouvelles souffrances, de nouveaux symptômes liés en grande partie au déni de la réalité psychique et de la vie de l'esprit. Traitement de masse imposé au sujet de l'ère digitale et numérique créant esseulement, haine et "oubli de soi" annoncés par Hanna Arendt, revendications identitaires en tout genre du sujet désarrimé; montée de la haine, du rejet de l'autre et des réactions nihilistes destructrices. La récente crise du Covid-19 soulève de nouvelles questions éthiques que nous devons aussi interroger.

L'éthique consiste essentiellement, disait Lacan, en un «jugement sur notre action». La question posée étant «Que devons-nous faire pour agir d'une façon droite, étant donné notre condition d'homme ".

Cette journée de colloque va aborder les différentes questions concernant l'éthique et le malaise contemporain, de façon à œuvrer contre les mécanismes de régression qui nous entraînent vers les registres du réel, l'archaïque et le pulsionnel, et penser un monde humainement habitable.

Programme :

Accès programme et modalités d'inscription

Secrétariat Scientifique :

Inscription :

Renseignements: [email protected]

Lieu : FIAP, 30, rue Cabanis, 75014 Paris, salle Oslo

Argument :

Cette troisième journée autour de la contribution de Ferenczi à la construction de la métapsychologie psychanalytique soutenue par son constant dialogue avec Freud va cette fois se centrer sur l’attention portée à «l’infans» dans l’adulte.

Grâce au travail incessant de Judith Dupont et de l’équipe du Coq-Héron, nous avons eu accès à l’intégralité de la traduction de l’œuvre de Sàndor Ferenczi. Nous avons ainsi pu prendre la mesure de son acharnement à remettre sans cesse sur le métier la technique analytique au service des patients dits difficiles, ouvrant la voie à la nécessité de l’analyse de l’analyste, à l’analyse du contre-transfert. Mais aussi de son constant dialogue avec Freud, dans sa fécondité et ses vicissitudes. Cela a fait l’objet de la première journée de ce cycle, en février 2018

En novembre 2019, la seconde journée de ce cycle, en novembre 2019, nous a donné l'occasion de saisir comment Ferenczi a posé les bases, mises au travail par de nombreux psychanalystes, d’un questionnement métapsychologique renouvelé par la confrontation de la clinique à des problématiques non névrotiques.

Pour cette troisième journée, c’est autour de trois textes fondamentaux de Ferenczi – «L’adaptation de la famille à l’enfant» (1927), «L’enfant mal accueilli et sa pulsion de mort» (1929), «Analyses d’enfants avec des adultes» (1931)– que nous vous proposons de mettre notre clinique à l’épreuve de l’infans dans l’adulte, et non plus seulement de l’enfant dans l’adulte. Comment et où, avec le transfert des patients adultes, sommes-nous convoqués par la présence sensible de l’infans, en état de dépendance vitale, incapable de s’aider? Comment entendre cet «infans», en deçà du dire, dans notre attention à «l’être-corps» de nos patients?

Au-delà de la question du trauma, Ferenczi, dans son dialogue permanent et parfois difficile avec Freud, nous amène sur ce chemin fondamental de l’acte analytique. Lequel ne peut être pleinement interrogé qu’à «accueillir» le dialogue Freud Ferenczi comme l’œuvre d’un «couple fondateur», pour reprendre la formule de Monique Schneider en 1988. Nous sommes tous héritiers de ce débat heuristique et stimulant entre Freud et Ferenczi.

C’est dans ce sens que s’inscrit notre choix de solliciter des analystes peu ou prou familiarisés avec l’œuvre ferenczienne. Nous remercions chacun d’avoir accepté de prendre le risque de nous faire partager la façon dont la lecture de ces trois textes vient faire résonance avec leur clinique et interpeller leur propre métapsychologie. Dans cet esprit, les temps de discussion avec l’assemblée seront privilégiés.

Programme :

Matinée présidée par Evelyne Gosse Oudard

9 h: accueil des participants
9 h 30: Introduction de la journée par Evelyne Gosse Oudard
9 h 40: "Souvenirs de Sàndor Ferenczi par l’écrivain Dezsö Kosztolànyi" : Michelle Moreau Ricaud
Table ronde à partir de trois textes proposés, animée par Georges Gaillard et Evelyne Gosse Oudard
10 h 00: intervention de Diane Siraudeau
Discussions
10 h 30: Pause
10 h 45: intervention de Christophe Matha
Discussions
11 h 15: intervention d‘Isabelle Mayeux
Discussions
11 h 45: Discussion générale
12 h 15: Fin de la matinée.

Déjeuner libre, repas possible au self du FIAP sur inscription auprès du secrétariat

Après-midi présidé par Michelle Moreau Ricaud

14 h: Janine Filloux "Interpréter l'enfance ?"
Discussion ouverte par Jean-François Chiantaretto
15 h pause
15 h 15: François Villa "Une première fois pour la répétition"
Discussion ouverte par Pierrette Laurent
16 h 15: Robert Colin "En même temps"
Discussion ouverte par Georges Gaillard
17 h: Discussion en guise de conclusion - Pierrette Laurent et Jean-François Chiantaretto.
Fin de la journée: "Conclusions et perspectives" par le secrétariat scientifique

Jean-François Chiantaretto, psychanalyste, membre du Quatrième Groupe, Paris
Robert Colin, psychanalyste, membre du Quatrième Groupe, Rennes
Janine Filloux, psychanalyste, membre du IV° Groupe, Paris
Georges Gaillard, psychanalyste, membre du Quatrième Groupe, Lyon
Evelyne Gosse Oudard, psychanalyste, membre du Quatrième Groupe, Paris
Pierrette Laurent, psychanalyste, membre du Quatrième Groupe, Caen
Christophe Matha, psychiatre, participant au Quatrième Groupe, Lyon
Isabelle Mayeux, participante au Quatrième Groupe, Paris
Michelle Moreau Ricaud, psychanalyste, membre du Quatrième Groupe, PAris
Diane Siraudeau, participante au Quatrième Groupe, Rennes
François Villa, psychanalyste, membre de l'APF

Secrétariat Scientifique :

Marie Aguera, [email protected], Tél:04.72.50.87.76
Jean-Louis Serverin, [email protected], Tél:04.78.65.98.32

Inscription :

Secrétariat du Quatrième Groupe, 19, Boulevard Montmartre 75002 Paris, courriel : [email protected]

Commentaires :

Pour plus d'information et bulletin d'inscription: Accès plaquette

Lieu : Université Lumière Lyon2-Campus PDA 5, avenue Pierre mendès France, 69500 BRON Amphi culturel - Présentiel et distanciel

Argument :

Deux collègues, Bruno Cuvillier et Georges Gaillard, fortement engagés dans le département FSP en ses différents dispositifs (FPP, CFP, FC et la revue Canal Psy), prennent leur retraite au même moment. Ils ont organisé la relève, qui souhaite leur offrir un temps de réunion, de partage. Un temps de mélange, drôle de mot, comme l’on dit de tradition !

Il sera à vrai dire moins question de mélanges que de dialogues, d’interpellations mutuelles entre clinique et social, entre institution et travail, avec le point commun de la réflexion sur  la formation et les dispositifs de formation, en particulier à partir des pratiques. Mais il sera aussi question d’échappées universitaires, dans les contrées des théories d’appui, des propositions de chacun, là où se croisent histoires singulières et parcours universitaire, clinique des institutions, des groupes et clinique du travail, dans une curiosité renouvelée.

Programme :

8h30 : Accueil des participants et présentation des journées, Marjolaine Doumergue et Raphaël Minjard
Mot d’ouverture de la Directrice du CRPPC: Magali Ravit - Fil rouge : Georges Gaillard

Présidents: Eric Jacquet et Raphaël Minjard

9h00 : Alain Noel Henri, Un témoin si fidèle
9H30 : Catherine Henri Menasse, ...des sillages sur la mer
10H00 : Bertrand Ravon, sociologie et psychologie : pour faire un cuchon

10h30 : Pause

11h00 : Anne Brun,
11h20 : Du côté des jeunes docteurs,Gaia Barbierri, Sara Gomez, Christine Mathonat
11h50 : Du côté des doctorants, Mélange doctoral
12h05 : Jean Marc Talpin, Georges Gaillard et la culture : entre travail et vacances

12h30 - 14h00 : Pause déjeuner

Présidents : Raphaël Minjard et Magali Ravit

14h00 : René Kaes,
14h30 : Bernard Duez,
15h00 : Jean-François Chiantaretto, Le travail de culture
15h30 - 16h00 : Pause
16h00 : Polyphonie groupale : création et transmission Lila Mitsopoulou Sonta, Claudine Vacheret, Eric Jacquet, V. Di Rocco, Magali Ravit

16h30 : Dora Musetti
16h45 : Résonnances Brésiliennes, Pablo Castanho, Fernando Da Silveira,
17h15 : Jean-Pierre Pinel, Les cliniques institutionnelles
17h45 :Georges Gaillard, Reprise

Secrétariat Scientifique :

Magali RAVIT, Raphaël MINJARD, Lila MITSOUPOULO ZONTA Eric JACQUET, Marjolaine DOUMERGUE, Jean-Marc TALPIN, Vincent DI ROCCO

Journée organisée par Magali RAVIT, Raphaël MINJARD, Marjolaine DOUMERGUE , Lila MITSOUPOULO SONTA, GASTALDO Eliane , MARTINEZ Farida

Inscription :

Contact : [email protected] - TARIFS : Etudiant : 5€ / journée - Individuel : 20€ / journée - Formation professionnelle : 50€ / journée - Lien d’inscription: https://mélange.sciencesconf.org

Commentaires :

Accès Plaquette

Lieu : AGORA Tête d'Or, 93 rue Tête d'Or, 69006 Lyon

Argument :

La perte de soi est souhaitable pour tout un chacun, au titre d’une nécessité intérieure. Se parler et parler, être présent dans les mots et être représenté par les mots, donner mot à ses affects : cela suppose de consentir à ne jamais coïncider avec soi-même.
À l’opposé, il est une autre figure de la perte de soi, relevant de la destructivité et de l’autodestructivité : la disparition de soi à soi-même. Comment survivre à cette perte?
Telle est bien l’interrogation portée par « l’existence limite », qui traverse l’ensemble de l’ouvrage, de la clinique à l’écriture. Avec deux éclairages, aussi indirects qu’essentiels : d’une part, le dialogue de Freud et Ferenczi, destructeur et créateur, qui re-commence la psychanalyse ; d’autre part, l’écriture survivante de Kertész, qui fait œuvre de l’effacement.

Programme :

Modération : Marie Aguera

9h30 : Accueil des participants
9h45 : Introduction par Marie Aguera et Jean-François Chiantaretto
10h : Jean-Yves Tamet : « Rendre visible la présence » - Discussion
10h45: Pascal Herlem : « Une lecture transversale » - Discussion
11h30 : Discussion générale

12h-13h45 : Repas

13h45 : Claude Burgelin : « Témoin interne, perte de soi… Que peut en dire un enseignant de littérature ? » - Discussion
14h30-14h45 : Pause
14h45 : Emmanuelle Chervet : « Absence à soi et travail d’inscription »- Discussion
15h30 : Eric Julliand : « Essayer encore. Rater encore. Rater mieux » - Discussion
16h15 : Discussion générale

Intervenants :

Marie AGUERA, psychanalyste, Membre du Quatrième Groupe
Claude BURGELIN, professeur émérite de littérature française contemporaine, U. Lyon 2
Emmanuelle CHERVET, psychanalyste, Membre titulaire de la SPP
Jean-François CHIANTARETTO, psychanalyste, Membre du Quatrième Groupe
Pascal HERLEM, psychanalyste, écrivain, Membre honoraire du Quatrième Groupe
Eric JULLIAND, psychanalyste, Membre du Quatrième Groupe
Jean-Yves TAMET, psychanalyste, Membre titulaire formateur de l’APF

Secrétariat Scientifique :

Marie Aguera, 1, rue des Lilas 69960 Corbas, [email protected], Tél:04.72.50.87.76
Jean-Louis Serverin, 130, rue de Sèze, 69006 Lyon, [email protected], Tél:04.78.65.98.32

Inscription :

Pas d'inscription préalable. Participation aux frais: 10 € à régler sur place. Étudiants et chômeurs: gratuit sur présentation d'un justificatif.

Accès plaquette

Lieu : Halle aux Grains 81500 Lavaur

Argument :

Lors de notre précédent colloque intitulé « Que sont les soignants devenus ? », a émergé une question qui, toutes catégories professionnelles confondues, demeure centrale dans nos pratiques. Cette question a trait à la définition de ce que l’on nommele soin psychique. Comment en effet rendre compte de cette activité humaine dans laquelle l’intersubjectivité, l’empathie et l’identification au patient sont engagées ?
Si la métaphore maternelle apparaît comme la première représentation de l’activité soignante, elle ne saurait se réduire à la reprise d’un soin maternel qui aurait fait défaut. La fonction soignante implique une certaine sollicitude anxieuse du thérapeute à l’endroit de la souffrance du patient. Elle requiert un important travail psychique non exempt de crises et de « fatigues » de la part des équipes de soin.
Le processus identificatoire impliqué dans l’acte de soin menace de fait le soignant d’un éternel double danger, celui de trop s’en protéger en mettant le patient à distance de toute empathie et d’un soin véritable, ou celui d’une trop grande proximité au risque de voir s’installer la confusion psychique. Outre l’expression psychopathologique dont les soignants ont la charge, cette difficulté d’ajustement relationnel peut conditionner l’organisation même des espaces de soin.
Ainsi, à propos du traitement de l’enfant psychotique et de sa famille, face aux fréquents automatismes de répétition qui tarissent l’inventivité des thérapeutes, l’interrogation de René Diatkine sur la manière «d’empêcher les organismes de soins, d’assistance ou d’éducation de renforcer cette tendance par leur propre inertie, leur propre routine » est toujours d’actualité. Il est malheureusement à craindre que le développement grandissant des conceptions « objectivantes » du trouble mental et la prépondérance «technique» des réponses soignantes ne réduise à néant le processus d’identification au patient.
Jacques Hochmann dit, quant à lui, que le soin consiste à « mettre de la poésie dans la vie quotidienne », cependant, précise-t-il, ce talent qui s’acquiert progressivement « nécessite pour s’exercer un certain degré de liberté par rapport à l’urgence des besoins fondamentaux ».
Quels sont donc les mécanismes du soin psychique, et comment initier ou préserver ces dimensions poétiques et identificatoires dont il se nourrit ?
Voilà un certain nombre de questions autour desquelles nous vous proposons d’échanger à l’occasion de cette nouvelle journée de pédopsychiatrie.

Intervenants:

Dr Pascale Ambroise (Pédopsychiatre, Psychanalyste, Meaux)
Dr Serge Bruckmann (Psychiatre, ITEP Le Naridel, Lavaur)
Dr Bertrand Chapuis (Pédopsychiatre, Psychothérapeute, Toulouse)
Françoise Gouzvinski (Psychologue clinicienne, Université Toulouse 2)
Dr Jean Peuch-Lestrade (Pédopsychiatre, Psychanalyste IV Groupe, Lyon)
Blandine Ponet (Infirmière psychiatrique, Écrivaine, Toulouse)
Dr Rémy Puyuelo (Pédopsychiatre, Psychanalyste SPP, Toulouse)
Louis Ruiz (Docteur en psychopathologie, CH de Lavaur)
Isabelle Saura (Éducatrice spécialisée, CH de Lavaur)

Programme :

9 h 30
Accueil : Direction du CH de Lavaur
Introduction : Louis Ruiz (Docteur en psychologie clinique, CH de Lavaur)
Modération : Serge Bruckmann (Psychiatre, ITEP Le Naridel, Lavaur)
Jean Peuch-Lestrade
(Pédopsychiatre, Psychanalyste IV Groupe, Lyon)
« Soin psychique et éducation thérapeutique : entre méthodes et transferts »
Discutant : Bertrand Chapuis (Pédopsychiatre, Toulouse)
VENDREDI 8 AVRIL - MATIN
8 h 45 - Accueil
11 h 15
Blandine Ponet
(Infirmière psychiatrique, Écrivaine, Toulouse)
« Soins psychiques et jeu : participer du paysage de l’autre »
Discutante : Françoise Gouzvinski (Psychologue clinicienne,
MCF associée en psychologie, Toulouse 2)
10 h 45 - Pause
12 h 30 - Déjeuner libre
Chaque communication sera suivie d’une discussion avec la salle.
VENDREDI 8 AVRIL - APRES-MIDI
Modératrice : Isabelle Saura (Éducatrice spécialisée, CH Lavaur)
14 h 00
14 h 45
Marcher sur l’or du temps
Récital poétique et musical Textes de Rabindranath Tagore et musique classique indienne. Un spectacle de la Compagnie Le Désert en Ville.
Pascale Ambroise
(Pédopsychiatre, Psychanalyste, Hôpital de jour « La Colline », Meaux)
« Prêter son psychisme pour soigner »
Discutant : Serge Bruckmann (Psychiatre, ITEP Le Naridel, Lavaur)
16 h 30
17 h 45
Rémy Puyuelo (Pédopsychiatre, Psychanalyste SPP, Toulouse)
« Le soin de l’être, un mouvement en quête de sens » Discutant : Louis Ruiz (Docteur en psychologie clinique, Psychanalyste, CH de Lavaur)
Conclusions de la journée
16 h 00 - Pause
18h00-Fin de la journée

Secrétariat Scientifique :

Inscription :

Renseignements : Martine Juan : 06 70 04 33 67 [email protected]

- TARIFS - ☐ Individuel : 40 Euros ☐ Formation : 60 Euros (N° d’agrément : 7381 P0017 81) ☐ Réduit (étudiant, demandeur d’emploi), sur justificatif : 15 Euros. Le nombre de places est limité. Date limite des inscriptions : 28/03/2022. Veuillez libeller votre chèque à l’ordre de : Trésor Public Et l’adresser à : Centre Hospitalier de Lavaur Formation Continue /Colloque de pédopsychiatrie, 1, place Vialas BP 85 81500 LAVAUR

Lieu : 31 rue de Liège, 75008 Paris

Argument :

Qu’est-ce qui use la pensée analytique, nuit à sa créativité, la fige dans des discours attendus ou convenus ? Comment peuvent émerger des contributions qui nouent la vie psychique à la culture, notamment à partir de processus encore à interroger, comme la sublimation et le renoncement pulsionnel ?

Cette respiration que la psychanalyse exige, sauf à n’être plus qu'une technique de soins parmi d'autres, la pandémie traversée la rend plus nécessaire que jamais.

C'est à débattre de ces questions rendues plus vives par les événements subis par tous que nous convions les analystes de l’APF, et ceux des autres sociétés qui voudront bien nous rejoindre, pour cette journée d'études.

Secrétariat Scientifique :

Inscription :

Inscriptions auprès de Pascale Michon Raffaitin par courriel: [email protected] ou par tel : 01 42 30 70 70

Lieu : Place du Front populaire 93300 Aubervilliers CAMPUS CONDORCET Centre de colloques Auditorium 250

Argument :

Accès Programme 

Programme :

PRÉSIDENT DE SÉANCE : Georges Gaillard

9h : Introduction, Florian Houssier, directeur de l’UTRPP
9h10 : « Des livres, un parcours », Michaël Chocron, Catherine Matha et Aline Cohen de Lara
9h30 : « Écritures du transfert, transferts d’écriture », Catherine Chabert
10h15 : « La capacité de rêverie, l’interprète interne, le préconscient et le travail de culture », René Kaës
11h : pause
11h15 : Table ronde « Écritures, clinique des limites », Catherine Matha et Aline Cohen de Lara

Discussion générale avec Jean François Chiantaretto

Déjeuner libre à 12h15

PRÉSIDENTE DE SÉANCE : Aline Cohen de Lara
13h30 : « Pertes », Patrick Guyomard
14h15 : « Écriture et psychanalyse des limites », François Richard
15h : pause
15h15 : Table ronde « Travail de la culture, histoire des commencements », Georges Gaillard et Florian Houssier

Discussion générale avec Jean François Chiantaretto
16h15 : FIN DE LA JOURNÉE

Intervenants: 

Catherine CHABERT : Professeur émérite de psychologie clinique et psychopathologie (U. de Paris, LPPC), psychanalyste (APF)
Jean-François CHIANTARETTO : Professeur de psychologie clinique et psychopathologie (USPN, UTRPP), psychanalyste (Quatrième Groupe)
Michael CHOCRON : Docteur en psychologie clinique et psychopathologie (USPN, UTRPP), psychologue clinicien
François RICHARD : Professeur émérite de psychologie clinique et psychopathologie (U. de Paris, CRPMS), psychanalyste (SPP)
M. Chocron, A. Cohen de Lara, F. Houssier, C. Matha, A.
Aline COHEN DE LARA : Professeur de psychologie clinique et psychopathologie (USPN, UTRPP), psychanalyste (SPP)
René KAËS : Professeur émérite de psychologie clinique et psychopathologie (U. Lyon 2, CRPPC), psychanalyste
Georges GAILLARD : Professeur émérite de psychologie (U. Lyon 2, CRPPC), psychanalyste (Quatrième Groupe)
Patrick GUYOMARD : Professeur émérite de psychologie clinique et psychopathologie (U. de Paris, CRPMS), psychanalyste (SPF)
Florian HOUSSIER : Professeur de psychologie clinique et psychopathologie (USPN, UTRPP), psychanalyste (SPF)
Catherine MATHA : Maitre de Conférence en psychologie clinique et psychopathologie (USPN, UTRPP) psychanalyste (APF)
Adam PRIGENT : Doctorant en psychologie clinique et psychopathologie (USPN, UTRPP), psychologue clinicien

Secrétariat Scientifique :

Inscription :

INSCRIPTION GRATUITE OBLIGATOIRE à l'adresse suivante: [email protected] 

Commentaires :

Renseignements sur les sites : https://utrpp.univ-paris13.fr et https://llshs.univ-paris13.fr

Lieu : USIC – Salle Pupey Girard - 18, rue de Varenne, 75007 PARIS

Argument :

Le sentiment d’incertitude est au cœur de la réalité humaine: au principe de la vie, de la pensée, de la culture. Il participe de l’expérience subjective de l’inquiétude d’être, de la solitude créatrice au fondement de toute relation. Mais il peut devenir le motif d’une douleur invivable, d’un doute sans fin et sans fond dans le regard de l’autre: l’assignation à la solitude d’une absence à soi-même. Cette incertitude de mort renvoie au défaut d’un lieu psychique approprié pour se sentir vivant et existant.
Chacun de nos livres prend en compte, de façon singulière, l’exposition au risque de la haine de soi, dans l’expérience solitaire d’avoir à exister, telle qu’elle est en jeu dans la situation analytique. Et lorsque la réalité commune se révèle saturée par la menace de mort, comme ce fut le cas dans l’épreuve partagée du confinement, l’incertitude se réactualise en chacun dans sa dimension mortifère, dans la réactivation des traces originaires de l’auto-destructivité.
C’est sur ce socle commun d’une mélancolisation de la vie psychique que nos livres se rencontrent en des écritures qui participent du travail de culture, et en ce sens font œuvre à partir d’une incertitude de vie ou de survie.
Il faudra revenir sur l’écriture de survie que fut «La vie partielle», l’urgence de trouver dans «le journal clinique» une forme d’écriture devenue le seul environnement vivable, quand la perte de tout lien a pu constituer l’expérience même de l’inhabitable. Et sur «La perte de soi», rendue lisible par l’écriture d’une clinique des limites, lorsqu’elle rencontre «l’existence limite», dans ses mouvements à la fois destructeurs et créateurs. Comment survivre à sa survie pour pouvoir vivre?

Même s’ils suivent des cheminements différents, nos livres se rejoignent dans ces manières personnelles d’écrire, portées par l’expérience psychanalytique de la cure: portées par cette altérité interne que soutient l’analyste, dans la sollicitation des transferts. L’incertitude de vie souligne ici l’enjeu d’une écriture toujours à l’épreuve de la pratique de la cure mais aussi de l’urgence de survie à l’expérience-limite, quand celle-ci s’impose aussi bien individuellement que collectivement. Ce que Nathalie Zaltzman avait désigné comme la persistance énigmatique d’une identification survivante.

Jean-François Chiantaretto et Ghyslain Levy

Accès Plaquette

Programme :

Matinée modérée par Edith Schwalberg
9h00 : Accueil des participants
9h20 : Ouverture par le Secrétariat scientifique
9h30 : Dialogue introductif entre Jean-François Chiantaretto et Ghyslain Levy
9h45 : Marie Aguera - Le fil du vivant (à propos de La vie partielle) - Discussion
10h45 : Brigitte Dollé-Monglond - Une solitude habitée: la figure de l’entre-deux (à propos de La perte de soi) - Discussion
11h45 : Pause
12h00 : Discussion générale
12h45-14h : Déjeuner

Après-midi modéré par Mireille Fognini
14h00 : Table ronde avec Katia Dziwulski et David Chaouat - Discussion
15h00 : Jean-Michel Hirt - Le prix de la certitude - Discussion
16h00 : Pause
16h15 : Laurent Danon-Boileau - Le pire n’est jamais certain - Discussion
17h15-18 h : Discussion générale

Secrétariat Scientifique :

Marie Aguera, 1, rue des Lilas 69960 Corbas, [email protected], Tél:04.72.50.87.76

Jean-Louis Serverin, 130, rue de Sèze, 69006 Lyon, [email protected], Tél:04.78.65.98.32

Inscription :

Inscription avant le 17 mai 2022 auprès du secrétariat du Quatrième Groupe [email protected] 

Lieu : Salle Duranti - 4 rue du Colonel lieutenant Pélissier 31000 Toulouse

Argument :

Programme :

Accès Plaquette

Secrétariat Scientifique :

Inscription :

60 € / 30 € / 15 € - Règlement par chèque à l'ordre de Psycha 31 ou par virement bancaire précisions cf Plaquette plus haut

Lieu : Vidéoconférence

Argument :

Programme :

Accès Argument, Programme et Inscriptions - Colloque du 18 Juin 2022

Secrétariat Scientifique :

Lieu : ENS LYON, amphithéâtre Descartes, salle D2, 5, parvis René Descartes, 69007 Lyon

Argument :

Le projet de la Chaloupe est d’inviter un auteur pour se donner le temps de discuter de son œuvre, chaloupe parce qu'on embarque au début de cette traversée et qu'on débarque quand elle se termine. Faire discuter des générations différentes, élargir ce dialogue entre analystes à d'autres non analystes en est l'ambition. Nous avons toujours souhaité une participation active des personnes qui s’y embarquent et le temps prévu pour les débats en témoigne. La période actuelle nous a compliqué la tâche, puisque la Chaloupe  n’a pas pu avoir lieu il y a deux ans, du fait du confinement, et qu’elle a lieu l’an dernier en visioconférence. Cette année, nous en retrouverons la forme habituelle avec plaisir.
Pour cette cinquième édition, après les venues de Pierre-Henri Castel, Françoise Davoine, Pierre Delion et Victor Stoïchita, nous accueillerons Christophe Dejours, psychiatre, psychanalyste (APF), professeur émérite de la faculté Paris-Nanterre.

L’œuvre de Christophe Dejours témoigne d’une réflexion qui s’oriente dans plusieurs directions :

la psychosomatique, champ dans lequel il est parti des conceptions de l’école de psychosomatique de Paris, qu’il s’est appropriées pour d’une part, les faire évoluer en proposant une troisième topique et d’autre part, revisiter à sa manière la théorie de la séduction généralisée de Jean Laplanche, en proposant le mécanisme de subversion libidinale entre corps somatique et érotique.
la psychodynamique du travail, champ nouveau qu’il invente, dans lequel il s’agit d’approcher les problématiques de souffrance au travail avec la psychanalyse.
Ces deux thématiques du corps et du travail sont étroitement intriquées dans sa réflexion, comme en témoigne son dernier ouvrage. Il rouvre la question du « Kulturarbeit » en psychanalyse, en montrant comment le travail de tous les jours, quand il est de qualité, est une des formes de la sublimation.

La journée se déroulera autour de trois axes :

La psychosomatique que nous aborderons à partir du questionnement croisé du médecin somaticien et du psychanalyste : comment cette hypothèse des deux corps, somatique et érotique, vient-elle renouveler les modèles existants de la pensée opératoire ou du corps imaginaire ? En quoi est-elle questionnée par les évolutions de la médecine moderne et les conceptions de l’archaïque en psychanalyse ?
La psychodynamique du travail, qui en posant la question du rapport entre travail et subjectivité, permet de repérer une intelligence au travail, que nous interrogerons notamment avec la « métis » des Grecs anciens. Mais elle pointe également la réduction contemporaine de l’activité travail à la servitude, en lien avec une certaine banalisation du mal. Comment penser à partir de la clinique, la sublimation et la coopération, comme issues pour un travail vivant ?
La question de l’indifférence des sexes, question très actuelle qui vient bousculer tant la société que la psychanalyse dans ses certitudes. Comment le comprendre entre l’indifférence du sexuel infantile et la construction genrée de la société patriarcale dont le travail est un des piliers ?

A chaque fois, un ou deux cliniciens présenteront leurs réflexions issues de leur pratique au croisement de la lecture de son œuvre. Notre invité y réagira et développera son point de vue actuel sur ces questions. Un débat avec les participants à la journée s'ensuivra.

Enfin, nous remercions Samuel Lézé de l'accueil qu'il nous réserve dans le cadre de son séminaire : « Introduction à la philosophie de la psychiatrie ». Maître de conférences à l'ENS de Lyon en anthropologie des sciences, il nous permet, cette année encore, de la réaliser.

Documents pour le voyage

- Souffrance en France -La banalisation de l’injustice sociale, Paris, Le Seuil, 1998
- Le corps, d’abord - Corps biologique, corps érotique et sens moral, Paris, Payot, 2001 (et PBP 2003)
- L'indifférence des sexes : fiction ou défi ? In J. André, Les sexes indifférents, Paris, PUF, 2005
- Conjurer la violence - Travail, violence et santé, Paris, Payot, 2007, (et PBP 2011)
- Suicide et travail: que faire ? (en collaboration avec Florence Bègue), Paris, PUF, 2009
- Les dissidences du corps, Paris, Payot, (et PBP, 2009)
- Travail vivant, Tome 1 : Sexualité et travail, Paris, Payot, 2009 (et PBP, 2013)
- Travail vivant, Tome 2: Travail et émancipation, Paris, Payot, 2009 (et PBP, 2013)
- Le choix - Souffrir au travail n’est pas une fatalité, Paris, Bayard, 2015
- Ce qu'il y a de meilleur en nous - Travailler et honorer la vie, Paris, Payot, 2021

Programme :

Matinée modérée par Claire Michelon

09h15 : Accueil
09h45 : Présentation de la Chaloupe par Jean Peuch-Lestrade
10h00-11h15 : Premier dialogue avec Christophe Dejours : La peau malade : entre les empreintes du biologique et la dynamique du relationnel, Zoé Stamatopoulou et
Penser aux confins du pensable, l’infans dans le lien, Georges Gaillard
11h15-11h30 : Pause
11h30-12h15 : Débat avec la salle.

Repas libre

Après-midi modérée par Mathias Winter

13h45-15h00 : Deuxième dialogue avec Christophe Dejours : Servitudes ? Volontaires ?  Evelyne Gosse-Oudard et Georges Commerçon
15h00-15h45 : Débat avec la salle
15h45-16h00 : Pause
16h00-16h45 : Troisième dialogue avec Christophe Dejours : Sexe et genre, pourquoi la guerre ? Claire Durozard
16h45-17h30 : Débat avec la salle et clôture par Jean Peuch-Lestrade

Secrétariat Scientifique :

Marie Aguera, 1, rue des Lilas 69960 Corbas, [email protected], Tél:04.72.50.87.76
Jean-Louis Serverin, 130, rue de Sèze, 69006 Lyon, [email protected], Tél:04.78.65.98.32

Inscription :

Auprès du secrétariat du Quatrième Groupe avant le 10 Juin 2022. Bulletin d'inscription téléchargeable dans la plaquette ci-jointe.

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